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« Il vaut mieux être aimé par les gens bien et haï par les mauvais. »
Confucius (1)
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Pop !... Pop !... Pop !...
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Surgissant, bondissant, se densifiant, tels des popcorns dans une casserole…
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D’un journal, d’une TV, d’une radio, à l’autre, proliféraient articles et chroniques sur le même thème, avec expressions et arguments identiques. Jusqu’à des "livres"... Dans tous les pays de l’OTAN et leurs larbins…
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Du copié-collé, à peine maquillé.
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S’acharnant, fait curieux, sur une seule et même personne : l’épouse du président Syrien, Asma al-Assad (2).
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De février à mars 2012, ce fut la crue, un torrent de boues.
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Cuistots et marmitons de la propagande s’activant autour de leurs chaudrons. Depuis les grandes chaînes du fast-food de la désinformation et de l’intox. Grands quotidiens, du soir et du matin, se copiant les uns les autres. Chaînes TV et radios, publiques et privées, dont les plus excitées dans cette furie : FoxNews, ABC, CNN, BBC, France Télévisions, et autres réseaux à la Murdoch. Jusqu’aux plus minables gargotes, bouis-bouis du fanatisme imbécile. Touillant leurs infâmes bouillies…
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La diabolisation dans toute sa frénésie…
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Pourquoi revenir sur ce pitoyable spectacle de la servilité la plus cynique ?...
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Pour mesurer à la veille du prochain, "éventuel" devrait-on préciser, sommet de Genève sur la Syrie [reporté une fois de plus, du 12 décembre prochain au 22 janvier 2014...], le délirant niveau de désinformation formatant nos opinions publiques.
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Intoxication méthodique, depuis des mois au service de l’aventure néocoloniale dans la région. Dont l’oligarchie de la France, ignorant les priorités de ses propres concitoyens, a été un des principaux meneurs. Voulant sans doute ressusciter son "empire" disparu, source d’enrichissement facile pour la caste au pouvoir. Ou, appliquer à la lettre les instructions reçues de ses maîtres ?...
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Et, jauger l’ampleur de l’échec. Double échec, à vrai dire.
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La Syrie ne sera pas conquise, et d’un.
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Et, de deux : malgré ses énormes moyens, la propagande, circonscrite à un Occident analphabète de l’Histoire de la région, n’aura eu aucune incidence. Au contraire : nos médias, confits dans leur viscérale malhonnêteté, en sortent encore plus stupides qu’avant, aux yeux du reste du monde. Mais, n’est-ce pas leur "raison d’être" ?...
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Le message du “Parrain”
Le lancement d’une campagne diffamatoire à l’encontre de l’épouse du président Syrien est un phénomène intéressant à examiner, tant il est révélateur des dysfonctionnements d’une stratégie coloniale, enivrée de "haute technologie" mais fondée sur un cadre mental, historique et géopolitique du XIX° siècle.
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Il témoigne, tout d’abord, de "l’énervement" du club ou du "gang" de l’OTAN selon l'angle d'analyse, s’autoproclamant à son habitude "communauté internationale", face à la surprenante capacité de résistance de la Syrie plongée dans une "guerre civile" artificiellement entretenue depuis de nombreux mois. Les hordes de mercenaires malgré leur colossale capacité de destruction et de terreur n’arrivent pas à faire plier le pays.
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De plus, l’insondable trésor de guerre "saoudo-qatari" se révèle, quelle qu'en soit la spirale inflationniste, incapable d’accroître le nombre des défections au plus haut niveau de l’Etat Syrien, de son administration et de ses forces armées. Mis à part le pourcentage incompressible de "collabos" corrompus, lot habituel de tout projet d’invasion ou d’occupation dans n’importe quel pays à toute époque, entretenus à grands frais dans les palaces londoniens, parisiens ou genevois. (3) L’essentiel de l’appareil d’Etat se montre particulièrement solide compte tenu de l’hyper-violence qu’il subit quotidiennement
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Cette campagne illustre, ensuite, la volonté de l’OTAN d’élargir, d’intensifier, les moyens d’intimidation et de terreur pour déstabiliser l’Etat Syrien. Diaboliser le président Bachar al-Assad se révélait sans effet.
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Même déclarer, répéter, marteler, qu’il n’avait "pas le droit de vivre sur Terre", sous-entendu "mais en Enfer". Menace de mort, d’exécution, expressément formulée par des membres de gouvernement occidentaux. Sans pitié, et encore moins sans jugement. Avec la probabilité d'une fin soigneusement mise en scène par son humiliation et son atrocité.
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A la Kadhafi. Le faire trembler.
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Mais, comme on découvrait au fil des mois qu’il ne tremblait pas, passer à un niveau supérieur de menaces devenait urgent et nécessaire pour les "stratèges" occidentaux. Le message prit la forme de celui du Parrain dans les confréries de gangsters, d’ordinaire efficace pour faire craquer les plus résistants à son emprise (4) :
« Si tu ne cèdes pas immédiatement, ton conjoint et tes enfants seront considérés comme nos ennemis. Au même titre que toi. En conséquence… ».
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La diabolisation de l’épouse du président de la Syrie, transformée en « femme de tyran sanguinaire » et donc « complice », trainée dans la fange de tous les médias de l’OTAN, devenait le vecteur de cette intimidation. Avec en visées collatérales, une menace directe aux plus proches du chef de l’Etat, pour susciter la peur et encourager les défections…
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Le président Bachar al-Assad portraituré en Néron assoiffé de sang, il convenait que la mère de ses enfants, étiquetée à présent "épouse d'un monstre", soit peinturlurée par la propagande en Agrippine, Messaline, ou Poppée. Sadiques assoiffées de violences et de richesses. Vautrées, à longueur de journée, dans le luxe et le stupre. Ou encore en simili Cléopâtre, aussi inconsciente que stupide, fofolle au train de vie fastueux, obsédée de dépenses somptuaires, et autres comportements déjantés ou pervers… (5)
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Contraire aux faits, aux évidences ?... Aucun problème !
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L’important, au royaume des cyniques et des vendus, n’est-il pas d’intoxiquer l’opinion avec le plus primaire des slogans de la désinformation : « plus c’est fort, plus c’est vrai » ?... Pas de demi-mesure. Quand on a eu l’impudence criminelle de présenter à la tribune de l’ONU un mini flacon de talc pour une "arme de destruction massive", afin de raser un pays avec plus d’un million de morts sous ce prétexte… A quoi bon se gêner dans une campagne de diffamation ?...
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Car nous sommes, effectivement, à "l’extrême opposé" de la réalité.
Asma al-Assad est née en août 1975, à Londres, de parents Syriens originaires de Homs. Son père honorablement connu, Fawaz Akhras, y exerce la profession de cardiologue. Sa mère, Sahar Otri, étant une ancienne diplomate. Rappelons, au passage, que la Syrie est un des pays dans le monde qui a le plus de femmes diplomates, nombreuses avec rang d’ambassadeur.
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Elle y a effectué toutes ses études jusqu’en 1996, diplômée du King’s College en sciences informatiques et littérature française.
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Possédant la nationalité britannique, maîtrisant plusieurs langues, dès la fin de son cursus universitaire elle a travaillé à la City. Successivement dans deux banques d’investissements : Deutsche Bank Group et J.P. Morgan. Chez cette dernière, elle s’était spécialisée dans les entreprises du secteur de la pharmacie et des biotechnologies.
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Bachar al-Assad effectuait alors, à Londres, ses études de docteur en ophtalmologie. L’un comme l’autre loin de la jungle politique, encore moins courtisane, à laquelle ils étaient réfractaires. Mais, Le Destin joue des tours… Ils vécurent ce que les jeunes gens vivent : se rencontrèrent, s’aimèrent, et se marièrent. Fondant leur foyer en 2000, animé à présent de trois enfants.
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Innovant : le “blasphème rétroactif”
Quittant un brillant avenir professionnel, Asma al-Assad s’installa donc en Syrie, où leur couple est devenu très populaire. Pour deux raisons essentielles.
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La première : de confession Sunnite, elle épousait un Alawite (ou Nusayrî), mouvement religieux rattaché au chiisme. Prouvant que les différences confessionnelles ne génèrent pas l’exclusion.
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Cette image de tolérance, du "vivre ensemble" sereins et heureux, livrait une preuve dévastatrice à l’encontre des campagnes de désinformation sur la soi-disant haine actuelle entre chiites et sunnites, mise en scène avec la faribole de "l’arc chiite contre l’arc sunnite".
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Mensonges forgés dans les services d’action psychologique financés par l’OTAN et les saoudiens, appliquant le principe inusable : « diviser pour régner ». La Syrie étant connue, jusqu’à la "guerre civile" importée par les occidentaux, pour la parfaite cohabitation entre religions ou croyances diverses.
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La deuxième : un couple au style de vie simple, aucun faste, fondé sur le travail, le sens des responsabilités, l’empathie à l’égard de leurs proches, de leurs concitoyens et des plus humbles. Issue d’une éducation de parents aimants, porteurs des valeurs cardinales que sont "discrétion" et "probité", Asma al-Assad immunisée contre les paillettes du « paraître » s’est dépensée sans compter pour des œuvres caritatives, notamment les orphelinats de toutes les confessions.
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Son dynamisme et son sens de l’organisation, joints à une culture de niveau exceptionnel, l’ont amenée à vouloir structurer les actions de mise en valeur du patrimoine archéologique et historique de la Syrie. Carrefour de civilisations depuis des siècles : un des plus riches du monde. Initiant un immense travail de fond pour développer les musées du pays. Interrompu par les actions armées et les pillages des mercenaires de l’OTAN.
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Donnant la priorité, ces derniers mois, aux actions de soutien aux souffrances de la population, plongée dans des conditions sanitaires et alimentaires d’une extrême dureté.
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Tous ceux qui l’ont approchée, travaillé à ses côtés, à Londres ou en Syrie, partagent le même sentiment, la même admiration : sa gentillesse, sa courtoisie, sa capacité de travail, son dévouement, sa sobre élégance, en font une personne rayonnante de "noblesse". Celle de l’âme. Qui ne relève en rien des hasards ou des privilèges de la naissance, comme le rappelait Talleyrand :
« L’élégance et la simplicité réunies sont pour toute chose et toute personne le caractère distinctif de la noblesse. » (6)
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La célèbre journaliste américaine Joan Juliet Buck partagea cette profonde estime pour une personnalité d’une aussi rare qualité. Elle demanda à rencontrer Asma al-Assad et fut reçue dans la famille présidentielle, avec le sens de l’hospitalité que l’Orient réserve à ses hôtes.
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Accueillie comme une sœur, partageant les occupations quotidiennes de l’épouse du président, entre ses occupations familiales et ses engagements professionnels très prenants. Publiant, admirative, un article dans le magasine Vogue en mars 2011, intitulé :
« Une Rose dans le Désert ». (7)
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Mais, un an plus tard, cet article devenait gênant, incompatible, au moment du lancement de la campagne internationale de diffamation contre Asma al-Assad. La Sainte Inquisition lança immédiatement ses bourreaux pour « brûler » l’article, jugé "blasphématoire" et "hérétique". Et, terroriser son auteur afin de bien faire comprendre aux milieux médiatiques quelle était la ligne éditoriale, "la vérité révélée" à respecter scrupuleusement.
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Ce fut un déchainement, alimenté par les journaux de l’extrême-droite américaine. Les adeptes forcenés de la destruction de la Somalie, du Soudan, de l’Irak, de l'Afghanistan, du Pakistan, de la Libye, de Gaza, de la Syrie, de l'Iran, de la Corée du nord, de Cuba, du Venezuela... Interminable liste. Bref, des bombardements sauvages, tous azimuts, pour "la défense des droits de l’homme" évidemment. En tête de meute, toujours les mêmes : New York Times, Washington Post, The Atlantic, etc.
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Sous cette pression, d’une hystérie dans la chasse aux sorcières rappelant les plus sombres années du Maccarthysme, Vogue vira du jour au lendemain Joan Juliet Buck. Après plus de 30 ans de collaboration (dont 7 ans à la tête de l’édition française), allant jusqu’à faire disparaître l’article de son site Web !
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Il a été "restauré" par un autre site, Gawker.com, qui l’a remis en ligne en septembre 2013. Précipitez-vous pour le lire, avant sa prochaine censure ou disparition. Et, faites-en copie : il devient un objet de collection ! (8)
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La journaliste « excommuniée » du jour au lendemain vit toutes les portes de son imposant carnet d’adresse se fermer précipitamment, perdit tous ses contrats, même en "free lance", y compris ceux qu’elle avait dans le monde du cinéma et du théâtre où il lui arrivait de participer à des rôles. Devenue pire qu’une pestiférée…
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Venait d’être ainsi inventé le « blasphème à postériori » !
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Les omnipotents cercles bellicistes américains lui reprochaient d’avoir écrit, un an auparavant, un article trop élogieux, ou trop proche de la réalité, sur la Syrie et le couple présidentiel… Avec, dans cet article, des mots ou qualificatifs considérés comme inacceptables, insoutenables, impardonnables :
« La Syrie est connue pour être le pays le plus sûr du Moyen-Orient […] C’est un pays laïc où les femmes ont la même rémunération que les hommes […], un endroit sans bombes, sans désordre, sans kidnappings… »
“Syria is known as the safest country in the Middle East […] It’s a secular country where women earn as much as men […], a place without bombings, unrest, or kidnappings…”
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Joan Juliet Buck, rejetée de tous, tournée en dérision par tous, accepta de demander pardon, de faire pénitence, de se rétracter. Tel Galilée, pieds nus, la corde au coup, face au Tribunal de l’Inquisition. Elle dut réécrire le contraire de ce qu’elle avait écrit un an plus tôt, faire le tour des plateaux radios et TV.
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Jusqu’à déclarer combien pour elle il avait « horrible » de côtoyer les Assad, que son plus grand regret était d’avoir laissé Vogue intituler le portrait d’Asma al-Assad "Une Rose dans le Désert", etc. (9) :
“Buck said it was “horrifying” to have been near the Assads. Her biggest regret : that Vogue chose to call her profile “A Rose in the Desert.”
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Jusqu’à conclure dans un article pour l’hebdomadaire Newsweek, qu’en fait Asma al-Assad était (10) :
« The "First Lady of Hell" » : « La Première Dame de l’Enfer »…
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Sidérant, n’est-ce pas ?...
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Il ne s’agit que d’un exemple, car en Europe, et tout particulièrement en France, nous soutenons la comparaison quant à la veulerie.
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Entre deux prosternations devant les lobbies, nos ronds-de-cuir de la bureaucratique Union Européenne ont trouvé le temps d’édicter des « sanctions » à titre personnel à l’encontre de madame Asma al-Assad. Avec gel de ses avoirs, même si elle n’en a aucun (ce qui est le cas). Et surtout : interdite de séjour en Europe, malgré sa nationalité britannique. Même une simple escale. La Grande-Bretagne, où résident encore ses parents, lui laissant toutefois sa porte ouverte...
Et ce terrorisme bien pensant se poursuit, de plus belle en Occident.
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Ces jours-ci, les Belles Consciences s’en prennent à Mère Agnès-Marie de La Croix, cette religieuse chrétienne internationalement connue pour sa lutte infatigable en faveur des Syriens dans leur malheur. Fustigeant sans peur le mensonge des médias occidentaux qui occultent cette guerre coloniale, d’une atrocité sans pareille.
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Ce qui ne lui est pas pardonné, se retrouvant taxée d’être « pro Assad » dans une massive campagne de diffamation sur tous les réseaux sociaux et internet. Elle est donc interdite de participation à la réunion pour la paix prévue prochainement à Londres, Stop The War, par les milieux dits de « gauche » (Liberal, en anglais). Hypocrisie dénoncée avec une saine virulence par le chroniqueur Niel Clark, les traitant de "Faucons gauchistes", ou en traduction moins littérale de "Gauche va-t-en-guerre" [Liberal Hawks]… (11)
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Démocratie ?... Liberté d’expression ?...
"Condamnation de la complicité criminelle des dirigeants occidentaux contre son pays par l'archevèque de la ville de Hassaké-Nisibi, délivrée par l'armée nationale du siège des bandes de mercenaires, tortionnaires, violeurs et pillards, armées par l'OTAN."
L’émergence d’un Homme d’Etat
L’écrasante censure que nous subissons en Occident, dans un contexte de terrorisme intellectuel, n’arrive pas à tout endiguer. Les informations par recoupement et diffusion arrivent à circuler. Dans tous les cas, en dehors de l’Occident, elles restent facilement accessibles. Ce qui représente la majorité de notre planète, en âge de se documenter et d’exercer son esprit critique.
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Ce qui explique que le Président Bachar al-Assad, aux côtés de sa courageuse épouse, sorte grandi sous les menaces, les diffamations et les agressions permanentes d’un Occident délirant d’arrogance et de violence. Contre sa personne et sa Nation.
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Son prestige, sa stature, sous l’épreuve, n’ont jamais été aussi élevés. Il est comparé aux plus illustres de ces hommes qui se révèlent dans l’adversité la plus noire. Tant dans son pays que dans la région, et sur d’autres continents. Les "pétromonarques" moyenâgeux et corrompus qui l’encerclent et financent les horreurs que subit son peuple, s’en trouvent du coup démasqués : un ramassis de voyous.
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Je vous invite à lire attentivement, chaque mot est porteur de sens profond, le portrait du président Bachar al-Assad, d’une remarquable finesse et pertinence d’observation dressé par un des rares analystes fiables de la géopolitique de la région, Hédi Dhoukar, le 2 octobre dernier (12) :
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« … La tragédie syrienne a d'abord révélé un héros arabe comme les Occidentaux les redoutent.
Bachar el-Assad est en effet de la trempe d'un Mossadegh ou d'un Bourguiba : acquis aux valeurs du monde moderne, il est ferme dans la défense des intérêts et des valeurs de sa patrie et de sa culture.
Rationnel, et ne s'emportant jamais, on ne lui connaît pas de faux pas tout au long de cette épreuve, ni le moindre geste ou mot déplacés.
Sa fidélité aux alliances et à la Cause Palestinienne ainsi que sa patience sont venues prouver que les victoires sont longues à mûrir, se cultivent comme les plantes et sont le fruit d'une vision globale.
Différent des potentats arabes, il se détourne de la rhétorique et de ses discours verbeux, méprise les richesses, révère le destin historique de son pays et ne craint pas la mort. »
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Ecoutons l’extrait d’une de ses récentes conférences de presse évoquant les pressions que la Syrie endure depuis des décennies. Notamment, celles de la France :
Contraste impressionnant…
Entre ces politiciens, sous nos latitudes, ânonnant discours, singeant postures, imposés par leurs maîtres étrangers, dans l’humiliation de leur Nation et le piétinement de son Histoire…
Et, ceux qui se dressent, calmes mais inflexibles, face aux sanglantes tragédies infligées à leur peuple par des ennemis multipliant massacres et destructions, pour défendre sa souveraineté, sa dignité et son avenir.
Entre un pitre et un "Homme d’Etat".
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1. " Moi, Confucius ", José Frèches, XO Editions, 2013, p. 288.
2. J’adopte ici la transcription anglophone.
3. Les "primes de défection" (de trahison ou de désertion, suivant les points de vue) proposées actuellement sur le "marché syrien" sont en moyenne (exprimées en US $ Millions), pour un gouverneur de province ou un ambassadeur : 30, un général : 50, un ministre : 100.
4. Rappelons que les premiers bombardements de l’OTAN en Libye ont visé la résidence de Kadhafi, dont tout le monde savait qu’il l’avait quittée depuis longtemps pour rejoindre une base militaire. Tuant ses deux plus jeunes enfants : 2 et 8 ans…
5. Cf. dans ce genre, les livres de Diane Ducret "Femmes de dictateur", Editions Perrin (2 volumes)…
6. " Talleyrand ", Jean Orieux, Flammarion, 1970, p. 786.
7. Joan Juliet Buck, A Rose in the Desert, Vogue, Mars 2011, mis en ligne en septembre 2013 par Gawker.com avec le lien http://gawker.com/asma-al-assad-a-rose-in-the-desert-1265002284
8. http://gawker.com/asma-al-assad-a-rose-in-the-desert-1265002284
9. Paul Farhi, Vogue’s flattering article on Syria’s first Lady is scrubbed from Web, 25 avril 2012, http://articles.washingtonpost.com/2012-04-25/lifestyle/35454509_1_asma-al-assad-bashar-al-assad-syrian-opposition-groups
10. Newsweek-The Daily Beast, “Syria’s Fake First Family” [La Fausse Famille Présidentielle de Syrie], 30 juillet 2012.
11. Neil Clark, Mother Agnes and the "Liberal" hawks out to silence her, RT, 20 novembre 2013, http://rt.com/op-edge/mother-agnes-liberal-interventionists-026/
12. Hédi Dhoukar, 2 octobre 2013, http://hedidh.blogspot.fr/2013/10/arret-du-blog.html
Dessin : "Perception de la diplomatie française dans le monde", par le talentueux caricaturiste Iranien Peyman Alishahi
Lien de la vidéo de l'extrait de la conférence de presse du Président Syrien sur Youtube (A voir avant éventuelle ou probable censure ...) :
http://www.youtube.com/watch?v=ECeD_IY5nwE&hd=1
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