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est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

29 mai 2008 4 29 /05 /mai /2008 18:30

 

“La colonisation de la Nouvelle-Calédonie fut l’une des pires qu’il y eut au monde.”  (*)
Rosselène Dousset – Leenhardt - (Ethnologue)

 

 

 

 

Mai et Juin 1988. Vingt ans...

 
En Nouvelle-Calédonie, la Kanaky son nom réel.

 
Un archipel du bout du monde, peuplé de Mélanésiens, les Kanaks, lors de sa découverte par une expédition de l’explorateur britannique Cook, le 4 septembre 1774. Il sera annexé par la France, sous le vocable “colonie”, 79 ans plus tard : le 24 septembre 1853. Deux évènements marquaient l’histoire coloniale récente de notre pays.

 
Le 5 mai 1988, des troupes spéciales françaises (1) donnent l’assaut à une grotte, dans l’île d’Ouvéa (2), où s’étaient retranchés des indépendantistes Kanaks, avec leurs otages. Point culminant de troubles qui avaient mené le pays au bord d’une guerre civile entre des colons, avec leurs auxiliaires, et des résistants d’origine Kanak.

 
Les otages sont libérés. Mais les 19 indépendantistes sont tués, plusieurs “… après la prise de la grotte dans des circonstances déshonorantes pour l’armée française (3)”. Michel Rocard, dans une déclaration récente, parle de l’assassinat de deux indépendantistes blessés :

“… J’ai honte, aussi, quand deux militaires ont achevé à coups de crosse deux preneurs d’otage à Ouvéa.”

 
D’après des témoins, beaucoup plus : sommairement exécutés, ou achevés pour les blessés. Dont Alphonse Dianou, qu’on retrouvera le visage défoncé et les pansements arrachés.

 
Le 26 juin 1988, sont signés les accords de Matignon, mettant un terme provisoire aux déchirements que vit cette colonie. Un référendum d’autodétermination est prévu pour 2014.  Accord signé grâce à l’influence modératrice du leader indépendantiste, Jean-Marie Tjibaou (4).

 
 Méconnu en France, où la propagande coloniale ne laisse pas passer, dans ses médias, le discours et la présence d’une telle personnalité, il est considéré dans la région du Pacifique (5), comme une immense figure historique. Par son intelligence, sa sagesse, sa détermination, dans la grande lignée des Gandhi ou des Martin Luther King. De ceux qui ont su redonner la dignité à leur peuple et exiger le respect de leur identité, dans l’humanité à l’égard des autres.

 
Evidemment…

 
Un an plus tard Jean-Marie Tjibaou est assassiné, avec son adjoint à la direction du parti indépendantiste FLNKS, Yeiwéné. 

 

Il s’y attendait.

 

Plusieurs de ses lieutenants avaient été tués par des snipers de la gendarmerie, Eloi Machoro (6) et Marcel Nannoro, pour ne citer que les plus connus. Deux de ses frères avaient été assassinés, en 1984, avec huit autres Kanaks, dans une embuscade tendue par des colons. Brûlés vifs, encore blessés, dans leurs voitures, criblées de balles.

 
Le tristement célèbre, dans la région Pacifique, massacre d’Hienghène. Tous les assassins ont été acquittés pour “légitime défense”, à la suite d’un simulacre de procès, en 1987, analogue à ceux de l’Alabama, de l’Arkansas ou d’autres Etats racistes des USA, du temps de la ségrégation raciale. Tous les membres du Jury étaient des colons, les sinistres “caldoches”, qui ne dépareraient pas dans une assemblée du Ku-Klux-Klan. Il n’y a pas de juge ou d’avocat Kanaks, en Kanaky…

 
En dialecte local, Hienghène : … Pleurer en marchant

 
Son pressentiment s’est réalisé le 4 mai 1989. Une balle en pleine tête, tirée par un Kanak, à bout portant, lors d’une commémoration du massacre d’Ouvéa.

 

Comme souvent dans ce genre d’opérations, l’assassin est immédiatement abattu, sans sommation, par un policier présent. Pas d’enquête, pas de procès. Affaire classée...

 
Le référendum est ainsi repoussé en 2018, par les Accords de Nouméa du 4 mai 1998. Le temps, pour la puissance coloniale, de conserver son titre de troisième producteur mondial de nickel, dont elle pille l’île principale. Le temps, aussi, de s’assurer une majorité contre l’indépendance, par un basculement démographique. Schéma classique, que les USA ont pratiqué dans l’archipel d’Hawaii.

 
Kanaky : Morceau de paradis, tombé du Ciel, où la violence coloniale s’est imposée dans une rare sauvagerie…

 

Spoliation, violence et génocide culturel

 
En France, très peu d’informations, encore moins de recherches, de témoignages, de publications, sur ce pan de nos forfaits coloniaux en Kanaky. Il faut, souvent, recourir à des travaux d’universités australiennes ou néo-zélandaises pour avoir des documents, des analyses. Seul le folklore Kanak est, à présent, célébré par l’administration coloniale… Hors folklore : silence !

 
Kanaky, colonie de peuplement où la France a envoyé des bagnards, des exilés politiques suite à la répression de la Commune, puis de la main-d’œuvre "importée" d’Indonésie, du Vietnam les “chan dang”, des îles polynésiennes de Wallis, et, bien sûr, des “cadres” et autres métropolitains installés à prix d’or. L’essentiel étant de noyer les Kanaks dans un afflux de populations, étrangères à leur terre ancestrale. Pour les réduire à une “minorité”, exclue de l’avenir de son pays.

 
Dans la spoliation, analogue à celle des “Peaux-Rouges” d’Amérique du nord, ou des
Amérindiens d’Amérique “latine”… Avec une violence telle, que même l’Eglise et ses représentants les pères maristes, pourtant fervents de la colonisation, en étaient choqués :
“… chassés de leurs terres, de leurs villages, de leurs vallées, qu’ils ne cèderaient jamais à prix d’argent, il ne faut pas en douter. Tout en cédant à l’autorité et au mouvement qui les forcent à s’exécuter…” (7).

 
“… Dans le centre de l'île où de larges territoires ont changé de mains, les mélanésiens sont exsangues. Déportations et cantonnements ont dépeuplé le pays, rompu les réseaux, cassé les dynamiques sociales, brisé les groupes coupés de leur environnement familier.

Ponctuant une succession de révoltes menées un peu partout dans l’île entre 1856 et 1869 et toujours réprimées ou soldées par des dépossessions de terres, l’échec de la grande insurrection généralise, parmi les Kanaks, un découragement suicidaire.” (8)

 
Ces atrocités s’accompagnent de l’enrichissement d’une oligarchie locale, en cheville avec les responsables de l’administration et de l’armée :
“… une bourgeoisie d’affaires, même réduite à une poignée de collectionneurs de commerces, de professions libérales, de mines et de stations d’élevage, à travers un processus de captation et d’accumulation de biens auquel la spécificité pionnière confère une rapidité extrême ”. (9)

 

"Rapidité extrême" ?... En clair : “fabuleuse”. C’est ainsi qu’un colon, Gratien Brun, en 1880 :
“… possède plusieurs stations (fermes d’élevage, NdA) couvrant ensemble 24.000 hectares et contenant 20.000 têtes de bétail.” (10)

 
Kanaks, Taillables et corvéables à merci. Avec interdiction de pratiquer leurs langues, une vingtaine dans l’archipel, sous peine d’amendes, de brimades, de sévices…

 
Dans le mépris raciste absolu (11).

 

 

Négation de l’identité d’un peuple et des valeurs républicaines

 
Des européens courageux ont essayé de dénoncer, d’entraver, pareils comportements. Ils ont tous été la cible d’attaques et de menaces des milieux colonialistes.

 

Parmi les plus courageux, citons le missionnaire protestant Maurice Leenhardt (12), ainsi qu’un de ses élèves, Jean Guiart. Ils n’on cessé de critiquer l’administration, les milieux colons et l’idée même du colonialisme. Unanimement respectés par le peuple Kanak et dans le Pacifique. Luttant aux côtés des Kanaks, dont l’interdiction de se déplacer librement dans leur propre pays n’a été levée qu’en 1946 …

 
Deux témoignages :

 
Le premier, antérieur au soulèvement des années 1980, de Rock Pidjot, une des grandes figures de l’indépendance Kanak :
“… C’est un pays où les autochtones, qui représentent la moitié de la population, sont les seuls à ne pas être propriétaires des terres sur lesquelles ils vivent, mais où trois gros propriétaires fonciers possèdent le tiers des terres données en concession lors de la colonisation française (90.000 hectares sur 280.000)…

La Nouvelle-Calédonie attend toujours sa décolonisation.
Tous les autres pays du Pacifique sont devenus indépendants ou autonomes : Fidji, Samoa, Tonga, Nauru, Nouvelle Guinée.
Il n’y a plus que la France qui conserve, sous de nouvelles dénominations, de véritables colonies
…” (13)

 

Le second, de Marc Coulon :
“… Le 9 mai 1985… des commandos armés, menés par Henri Morini, chef du service d’ordre du RPCR (ancienne émanation de l’UMP local, NdA), ont attaqué un paisible meeting Kanak à Nouméa.
Cela n’a pas suffi.
Une chasse aux Kanaks s’est amplifiée démesurément, pendant des heures, dans plusieurs quartiers de la ville ; la droite déclenchait la guerre ethnique ou plutôt raciste. L’apartheid ne suffisait pas, il leur faut massacrer…

Les razzias des garde-mobiles (gendarmerie, NdA) dans les tribus (offensives à la grenade, attaques des femmes et des enfants, saccages des cases, destructions des matériels et mobiliers, passage à tabac…) ; les arrestations nombreuses et durables des militants politiques et leur séquestration dans des conditions sans rapport avec aucun discours sur les droits de l’homme, l’espionnage public et privé permanent des activités des leaders… ” (14)

 
La “gendarmerie”, considérée comme une armée d’occupation, une milice coloniale au service d’intérêts privés, et non pas d’un Etat démocratique. Honnie, méprisée, vomie, par le peuple Kanak…

 


Vingt ans après …

 
Certains hommes politiques français ont le courage d’avoir honte. Ils sont rares. Dans la même déclaration de Michel Rocard, qui a eu à s’occuper du “Dossier Néo-Calédonien” en tant que premier ministre, lors de la présidence Mitterrand, on peut relever cette volonté de contrition :
“… La France a fait des choses dont j’ai honte.
Quand l’armée chassait les tribus de la mer
(surnom des Mélanésiens, NdA) à coups de fusil pour faire place aux colons.
Le grand-père de Jean-Marie Tjibaou a couru comme ça, en portant un enfant de quatre ans. A côté de lui, un proche est tombé d’une balle dans le dos
…”

 
Mais, la honte ne change pas grand-chose…

 
Exemple, parmi d’autres : 16 janvier 2008. Une manifestation pacifique de militants syndicaux de l’USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités), salariés de l’entreprise de transport en commun Carsud, en conflit avec leur direction (groupe Véolia), est réprimée, avec une violence féroce, par la gendarmerie mobile.


On dénombre 20 blessés, dont cinq grièvement. A cela, s’ajoute arrestations et emprisonnements préventifs, en attente d’un jugement par le tribunal correctionnel de Nouméa.

 
Le 21 avril 2008, ce tribunal a rendu son jugement :  23 de ces syndicalistes sont condamnés à des peines de prison ferme, allant de 1 mois à 1 an, associées à une privation des droits civiques pendant 3 ans pour les responsable syndicaux…

 
Kanaky : symbole de la terreur raciste et du fanatisme colonial…

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)   Plenel, Edwy et Rollat, Alain, Mourir à Ouvéa – Le Tournant Calédonien, La Découverte, 1988.
(2)   Picard, Gilles, L’affaire d’Ouvéa, Editions du Rocher, 1988.
Exemple emblématique de l’ouvrage de désinformation et de propagande, destiné à discréditer l’aspiration à l’indépendance d’un peuple. La presse de l’époque reprenait, dans sa majorité, les mêmes clichés pour anesthésier l’opinion publique métropolitaine.
Avec, face à des “barbares”, “l’élite de l’élite de l’armée” représentant la défense de la civilisation : “… les muscles des maxillaires se sont contractés…” (p. 94).
(3)   Spencer, Michael & al., Nouvelle-Calédonie – Essai sur le Nationalisme et la Dépendance, Editions L’Harmattan, 1987. p. 299.
(4)   Rollat, Alain, Tjibaou le Kanak, Editions La Manufacture, 1989.
(5)   Cf. Michael Spencer (Op. Cit.). Le rôle et l’influence de Jean-Marie Tjibaou, en Kanaky et dans le Pacifique, systématiquement occultés par la propagande française (il n’est même pas cité dans l’article français de Wikipedia sur la Nouvelle-Calédonie !…), sont unanimement reconnus chez les chercheurs et responsables de la région Pacifique, notamment anglo-saxons, y compris en Australie et en Nouvelle-Zélande…
(6)    La stèle, commémorant ce crime d’Etat, porte comme mention : “ Eloi Machoro, combattant de la liberté, victime de l’ordre colonial d’Etat français, assassiné le 12 janvier 1985 ”.
(7)    Deckker, Paul & al., ouvrage collectif, Le Peuplement du Pacifique et de la Nouvelle-Calédonie au XIX° siècle – Condamnés, colons, convicts, chan dang, Actes du Colloque Universitaire International, publiés sous la direction de Paul de Deckker, Editions l’Harmattan, 1994, p. 318.
(8)    Soussol, Alain, Université de Montpellier, in Paul de Deckker, (Op. Cit.), p. 362.
(9)    In Paul de Deckker, (Op. Cit.), p. 363.
(10)  In Paul de Deckker, (Op. Cit.), p. 365.
(11)  Guiart, Jean, La Terre est le sang des Morts – La Confrontation entre Blancs et Noirs dans le pacifique sud français, Editions Anthropos, 1983.
(12)  Clifford, James, Maurice Leenhardt – Personne et Mythe en Nouvelle-Calédonie, Editions Jean-Michel Place, 1987.
(13)  Rollat Alain, Tjibaou le Kanak, (Op. Cit.), p. 149.
(14)  Coulon, Marc, L’Irruption Kanak – de Calédonie à Kanaky, Messidor Editions Sociales, 1985 p. 219.

 

 

 

NdA : Note de l’Auteur du post.
Photo de Jean-Marie Tjibaou
Drapeau de l’Indépendance Kanak
(*) In Le Dossier Calédonien, Jean-Paul Besset, Cahiers Libres, La Découverte, - 1988, p. 75.

 

 

 

 

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commentaires

N
<br /> <br /> <br /> Article sur la démolission de la mosquée Al Aqsa.<br /> <br /> Ils l'appellent d'ailleurs la verrue dorée chez les sionistes sans remords ni scrupules.<br />  Quelques fidèles musulmans 200 je crois se sont enfermés volontairement à l'intérieur.<br /> Je suis la 201ème par mes prières.<br /> <br /> <br /> <br />
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H
La France n'a pas perdu toutes ces colonies, il reste les Dom-Tom. Notre pays doit avoir certains intérêts à conserver ses territoires, lesquelles, ça je ne sais pas.
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Y
BONSOIR JUSTE POUR DIRE QUE LA FRANCE A TOUJOURS DIT CE QU ELLE VOULAIT QUE LES GENS ENTENDENT.. EN UTILISANT UN OUTILS VIEUX COMME LE MONDE ET MODERNISE QUI EST LES INFOS!!!!!! CELA EST UNE FORME DE PROPAGANDE DISSIMULE.. DANS TOUT LES LIVRES D'HISTOIRES SUR LA FRANCE RIEN NEST VRAI CAR IL FAUT TOUJOURS DONNER UNE BONNE IMAGE DE CE PAYS..LIBERTE EGALITE FRATERNITE  CES VALEURS LA NE SONT VALABLE QUE POUR LES FRANCAIS DE SOUCHE ET NON POUR LES COLONIES.. ET POUR INFOS TOUTES PERSONNE QUI NE CONNE PAS SA PROPRE HISTOIRE HAIRA TOUJOURS LES AUTRES PERSONNES OU PEUPLE CAR IL VA CONVOITE UNE CHOSE QU IL NA PAS COMME PAR EXEMPLE LE METROPOLITAIN QUI VA DANS LES ILES CE NEST PAS PARCE QU IL AIME LES ILES CEST JUSTE PARCE QU IL SE REND COMPTE QUIL EST PRISONNIER D UN SYSTEME BATI SUR LE CAPITALISME ET LA PRESSION SUR D AUTRES PERSONNE AFIN D'ACQUERIR UN POUVOIR. NB: LES KANAKS SONT UN PEUPLE PACIFISTE COMME LES POLYNESIEN ET AUTRE.. LES GUERRE TRIBALS DONT PARLENT CERTAIN ONT ETE DES GUERRES CANNIBALES ET NON POUR S'APPROPRIER DES TERRITOIRES.. CAR AVANT QUE LES COLONS ARRIVENT AVEC LEURS ANIMAUX IL N'Y AVAIT PAS AUTANT DE BETE SUR L'ILES.. ET POUR LES BARRIERES DE LANGUES .. SACHEZ BIEN QUE  A LORIGINE LA NOUVELLE CALEDONIE NAVAIT QUE UNE LANGUE .. CEST EN SETALANT SUR L'ILE QUE DES NOUVEAUX MOTS SONT APPARU ET EN RENCONTRANTS D'AUTRE MELANESIENS ET POLYNESIENS QUE CA A CREE DE NOUVEAU DIALECT.CEST EN ETANT TROP PACIFISTE QU ILS SE SONT FAIT AVOIR CAR COMME DIT LE PROVERBE "TROP BON TROP CON" ET CEST POUR CA QUE MAINTENANT BEAUCOUP DE JEUNES CRIENT DANS LA RUE ENC..E DE BLANCS OU AUTRE CAR CEST LE FAIT DE PROFITE SUR UN PEUPLE QUI NE DEMANDE QU'A ETRE TRANQUILLE ET QUELLE SOIT RECONNU COMME TEL QUI FAIT QUE MAINTENANT CA SE REVOLTE.. POUR CEUX QUI NE CONNAISSENT PAS LES KANAKS JE LEUR DIT JUSTE VAUT MIEUX ETRE FRANCS QUE DE MENTIR CAR CA SE RETOURNERA TOUJOURS CONTRE VOUS.."ON RECOLTE TOUJOURS CE QUE L'ON SEME"A BON ENTENDEUR SALUT.AH UN PETIT LIEN :     http://ykanak.vip.nc/
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M
Qui devrait avoir honte? Les terroristes de la grotte d'Ouvéa venait d'assassiner des gendarmes français. C'étaient des assassins. Deux militaires français sont morts pendant l'assault. Par ailleurs JM Tjibaou a été assassiné par un kanak. Les kanaks, qui n'ont jamais formé un peuple, ne s'entendent pas entre-eux. Ils sont séparés par un système tribal absurde. Ils ne parlent même pas la même langue du Nord au Sud.Ce qui se passe aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie est scandaleux. Des citoyens français sont spoliés de leurs droits, ne pourront pas participer aux élections provinciales, à l'élection des membres du Congrès, au scrutin d'autodétermination...Démographiquement, le pourcentage de kanaks contitnue de régresser. On le verra au prochain recensement, au mois d'août. Les indépendantistes n'ont pas la majorité. Et la légitimité historique dont ils se réclament - la kanakie - n'existe pas au sens ethnique. Il n'y a que de néo-calédoniens qui sont des citoyens français. Tout français résidant en Nouvelle-Calédonie doit être reconnu à part entière comme un citoyen.
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N
Bonjour Georges,@JulieJulie, moi non plus je n'étais pas née, mais profitons des commentaires de Georges et des références ci-dessus pour connaître et comprendre. En plus si vous habitez dans le pays.Nadine 
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J
je crois vraiment que vous ne m'avez pas compris. Je ne suis pas raciste je réagissai a propos des grèves et des propos racistes.Je suis bien consciente que les peuples colonisés on souffert et j'en suis navrée seulement a l'heure d'aujourd'hui, tout le monde parle de destin commun en Nouvelle Calédonie et il faudrait que tout le monde y mette du sien.On ne peu pas non plus renvoyé toutes les populations non kanaks qui vivent ici.Il y a beaucoup de metissage et de nombreuses éthnies qui vivent ici.
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G
<br /> @  Julie<br />  Comme chacun sait : un “peuple colonisé” n’a que ce<br /> qu’il mérite… Appropriation de sa terre. Négation de son histoire, de sa<br /> culture, de son identité. Tout cela à coups de trique ou de meurtres. <br />  Peuple composé de sauvages, paresseux, uniquement<br /> préoccupés de semer le désordre, dans la fourberie. Suprême culot, ce ramassis d’attardés<br /> a l’outrecuidance non seulement de nous perturber quand nous vaquons à nos<br /> affaires tranquillement, mais encore de se montrer et de gâcher nos week-ends à<br /> la sortie de nos restaurants et discothèques à la mode. D’authentiques<br /> barbares !...<br />  Cette rhétorique coloniale remplit des milliers de volumes<br /> de journaux, documents, et livres, dans toutes les archives et bibliothèques des<br /> puissances coloniales. Depuis des siècles. Certains en ont, courageusement,<br /> démonté les rouages.<br />  Deux exemples. <br />  Edward<br /> Saïd s’est livré<br /> à une analyse des principes racistes de cette phraséologie, de cette<br /> représentation du “colonisé”, du “non-occidental”, de “l’Autre”, dans de<br /> remarquables ouvrages traduits dans des dizaines de langues, dont son célèbre Orientalism, ou encore Culture & Imperialism (dans sa<br /> version britannique : Vintage Books – 1994). <br /> En France, je renvoie à mon<br /> post intitulé “ Et,<br /> un tonneau d’oreilles !... Un !... ”, présentant le livre, à lire<br /> absolument, de Le<br /> Cour Grandmaison : “Coloniser<br /> –Exterminer – Sur la guerre et l’Etat colonial”.<br />  Cette rhétorique raciste, que vous véhiculez dans votre<br /> commentaire, est typique de la mentalité coloniale “petit blanc”. Elle<br /> s’articule, essentiellement, autour de trois postures :<br /> 1. Déni de l’Histoire du peuple<br /> colonisé, dans la violence et le vol : “… on n’était pas encore né … et de toute façon, c’était un désert habité<br /> par des hommes-singes à peine descendus de leurs arbres …”<br /> 2. Mépris du peuple colonisé exclu,<br /> marginalisé, dans la gestion de son pays. Considéré comme inapte à la<br /> “civilisation moderne”. Permettant, ainsi, au “petit blanc” de monopoliser des<br /> fonctions ou des avantages qu’il n’aurait pas dans son pays d’origine. Et, de<br /> ce fait, renforçant un sentiment de supériorité, d’autant plus exacerbé qu’inconsciemment<br /> il sait qu’il ne le mérite pas.<br /> 3. Déni de la prédation coloniale,<br /> par l’occultation de l’Histoire et par le racisme, autorisant ainsi<br /> l’évacuation du problème politique : “Les<br /> choses étant ce qu’elles sont…”.<br />  Franchement… <br />  Si j’éprouve de la répulsion, c’est moins devant les<br /> invectives d’un peuple, asservi par la force, jetées à la face de ses spoliateurs,<br /> que devant la satisfaction béate de la “bonne conscience” raciste, confite<br /> d’ignorance et de fanatisme…<br />  <br />  
Répondre
J
Bonjour, je viens de lire votre article, pour ce qui est de ce qui date d'il y a bien longtemps, je ne peux temoigner n'étant pas née mais pour le vingt ans après ... Vivez vous en Nouvelle Calédonie ? Etiez vous là lors de toutes les manifestations soit disant pacifique ? Pour info, l'ustke faisait grêve pour la ... fois (on ne peut plus compter trop nombreuses) pour réintegrer un employé qui volait dans la caisse, qui s'est donc fait licencié pour faute grave avec en plus une sacrée prime.Manifestation pacifique ... je n'ai pas vu d'articles sur ton blog relatant les nombreuse violences de l'ustke envers les passant (2 hommes tabassés au péage de koutio car il ont refusé les tracts de l'ustke) ou les gènes multiples (rond points bloqués avec au milieu des pneus brulés, accès coupé a la zone industrielle empechant tout le monde d'aller travailler, et j'en passe ...Propos racistes envers les autres ethnies (j'habite en ville et tout les week end les kanaks (saouls) hurlent "enculés de blanc, enculés de wallis" et j'en passe...
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G
Bonjour Jules Bienvenue !Et, merci pour vos encouragements.Georges
Répondre
J
Georges,Nous ne nous connaisons pas et je découvre votre blog.Au vu de votre itinéraire personnel succinctement décrit, j'avoue que votre érudition et votre approche de l'oppression Kanak m'époustouflent.Bravo, continuez !Jules
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N
Bonjour, Merci pour ce rappel de l'histoire. J'avais oublié ce coin de paradis, non pas par indifférence, mais par engagement vers d'autres souffrances. Néanmoins, je ne reste pas insensible aux couleurs et mélodies de ces deux artistesNadine
Répondre
G
 <br /> Bonsoir Charlotte<br />  L’homme est un prédateur redoutable, j’en conviens. Il est<br /> donc nécessaire de soulever, comme chacun de nous essaye de le faire dans son<br /> blog, le couvercle de la désinformation. De temps en temps… <br />  Surtout, lorsqu’il s’agit d’entreprises coloniales loin de<br /> nos horizons quotidiens. Dont, on nous cache soigneusement les forfaits. Pour le plus grand profit d'une poignée…<br /> Amitiés<br />  <br />
Répondre
G
 <br /> Bonsoir<br /> Chahid<br />  C’est<br /> vrai que la France a raté l’occasion, en 1945... <br />  Mais, un<br /> Etat qui a bâti sa richesse sur l’exploitation coloniale ne peut se défaire de<br /> ses pratiques, du jour au lendemain. C’est tout un système économique,<br /> politique et “philosophique”, qu’il convient de réformer…<br />  Et, de<br /> lutter contre cette régression de l’esprit. Les survivances du colonialisme<br /> sont inacceptables. D’autant plus impardonnables pour un pays qui prétend<br /> donner des leçons de “Démocratie” et de “Droits de l’Homme” à touts<br /> vents ! Le colonialisme est le concentré de toutes les perversions<br /> humaines : de la corruption au racisme, en passant par le sadisme ou<br /> l’injustice… La liste serait trop longue.<br />  Je<br /> reconnais être un peu “lourd” en références, pour un post qui se doit d’être<br /> bref… Le sujet me passionne, c’est un fait. Tout particulièrement, le “mix” Océan<br /> Pacifique – Colonisation - Développement. Mais, plus un sujet, une information<br /> ou une analyse sont vécus comme “sensibles”, et plus ils doivent être bétonnés<br /> par de la recherche pour dynamiter les clichés ou les stéréotypes.<br />  J’éprouve<br /> beaucoup d’estime, de fraternité, pour les peuples du Pacifique. Ils ont été<br /> les derniers à être touchés par cette lèpre coloniale, lors des annexions<br /> occidentales de la deuxième partie du 19° siècle. Communautés dispersées dans<br /> un immense océan, riches d’une civilisation ancestrale qui aurait beaucoup à<br /> nous apprendre, à nous citadins. Elles éprouvent beaucoup de difficultés à se<br /> libérer de la tutelle coloniale, et à retrouver l’identité qu’on leur a<br /> usurpée. Certaines, même “indépendantes”, subissent le contrecoup de la<br /> néocolonisation (Iles Cook, Nouvelle-Guinée, Nauru, Palau, etc.)…<br />  Cela<br /> tient, peut-être, à ma passion de la voile que j’ai contractée en lisant<br /> adolescent les récits du norvégien Thor Heyerdhal, lançant ses célèbres<br /> expéditions Kon-Tiki au travers du Pacifique. Ou, encore, à l’influence de mon<br /> mentor, dont je parlerai un jour : Bernard Moitessier. Labourant Océan<br /> Indien et Pacifique de son voilier, s’installant sur une île de Polynésie<br /> pendant plusieurs années… Ou, encore, Gauguin tombé amoureux des Iles<br /> Marquises, comme Jacques Brel… Au cœur du Pacifique…<br />  Amitiés<br />  
Répondre
C
Bonsoir Georges, bravo et merci pour ce très bel article bien documenté, j'avoue que j'étais complètement ignorante de ce qui se passe encore dans ce merveilleux paradis terrestre, je croyais bien na¨vement que depuis les évènements d'Ouvéa et l'assassinat de JM Djibaou la situation s'était améliorée pour les Kanaks et hélas, je vois qu"il n'en n'est rien, décidément on dit que l'homme est un loup pour l'homme, mais c'est faire injure au loup, l'homme est un prédateur de l'espèce la plus abominable qui soit, aucun animal n'aurait ce comportement pas même la Hyène. Amicalement.Charlotte
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C
Bonsoir Georges<br /> C’est à ton honneur en tant que français de prendre position pour ce petit « peuple » de Kanaks meurtri avant tout par le mensonge et le silence des mêmes personnes qui vont venir après faire ton « procès »…<br /> Si la vérité ne vient pas à nous, il est de notre devoir d’aller vers elle, et c’est ce que tu fais…<br /> D’abord en faisant des recherches sur la question, une tâche que j’imagine t’a pris beaucoup de temps et d’effort (quatorze notes de bas de page, ce n’est pas n’importe quoi quand même ! toute une référence pour étudiants et chercheurs interpellés par la question), l’information sur ces questions « sensibles » n’étant pas à la portée de tout le monde ; ensuite en rapportant fidèlement à tes lecteurs la bêtise ou l’aventure coloniale dans sa bestialité la plus absurde…<br /> Tout colonialisme est absurde. Rien ne peut être bâti sur du colonialisme. La France devait se débarrasser de ce lourd héritage dès sa libération en 1945, elle aurait dû célébrer sa libération en libérant ses colonies, et ça aurait été son plus grand triomphe dans l’Histoire moderne. Hélas…<br /> Amitiés
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