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Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes... Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage. Une espérance solidaire avec ceux qui ne l'acceptent pas. A contre-courant...

Dorothy Stang : Meurtre à 6 Balles …



« Je m’appelle Rayfran das Neves Sales. Je suis connu dans la région d’Anapu, dans l’Etat de Pará (1), pour être quelqu’un de sérieux. Mon travail est toujours bien fait. Mes parents m’ont appris au moins ça : la volonté de bien faire. C’est vrai : mes parents n’avaient pas de moyens mais ils m’ont bien élevé, ils m’ont appris à tenir mes engagements. Je n’ai pas poursuivi de longues études, mais je suis respecté.

 

Des études… Pour faire quoi ?… Les meilleurs élèves de ma classe, soit ils crèvent de faim, soit ils se prostituent : garçons ou filles. Et, ils meurent jeunes. Dans cette région, il n’y a pas de travail. C’est loin de Belém. Quand il y en a, c’est du travail de forçat, payé trois fois rien. Mon rêve : je voulais travailler dans une usine d’automobiles. J’aime les voitures et la vitesse. Dedans, on oublie tout. La radio à fond…

 

Mes parents sont morts jeunes. Dans la misère. Je ne voulais pas finir comme eux. Ici, il y a les paysans sans terres, descendants des indiens, plus ou moins métissés. Et, puis il y a les éleveurs, les grands propriétaires et les forestiers, qui font du “business” avec de grandes compagnies étrangères. Pour “l’exportation”, comme on dit. Ce sont les rois de la région.

 

Alors, je travaille pour eux. Dans cette vie, il faut être avec les plus forts. Mais, je ne voulais pas travailler toute la journée à cheval pour garder des troupeaux, dans la poussière, sous le soleil ou sous la pluie, ou dans les forêts pour couper des arbres. Sans savoir si demain mon travail serait payé ou continuerait. Et puis, je voulais un travail où je reste propre toute la journée. J’aime les vêtements propres. Comme ma mère qui lavait ma chemise tous les jours, pour qu’elle soit propre le lendemain.

 

Sûr, qu’elle ne serait pas contente de mon travail. Elle était tous les soirs à l’église pour prier, pour que le Ciel nous aide et nous garde sur le bon chemin. Moi, mes frères et sœurs. Mais, il faut choisir dans la vie : être fort ou être rien.

 

J’ai choisi d’être fort. J’aime les armes. Je me sens encore plus fort quand je les ai sur moi. Je tire vite et bien. Comme dans les westerns qu’on voit à la TV. Les yeux fermés !


Alors, je suis devenu tueur à gages. Ici on dit : pistoleiro. Je suis craint. Le meilleur. J’ai de gros clients. Ils sont éleveurs ou forestiers. Des propriétaires pleins aux as. Puisqu’il n’y a qu’eux qui peuvent payer.  Les seuls à avoir de l’argent, beaucoup d’argent. Ils payent bien.

 

 


 

Je n’ai peur de rien. Je suis comme un chirurgien. Si je dois enlever un bras, une jambe, ou un oeil : je les enlève. Les cibles qu’on me désigne, ce sont des paysans sans terre, des indiens, des singes, et ceux qui les défendent. Mes patrons m’ont expliqué qu’ils sont la maladie du Brésil. Il faudrait tous les tuer. Ils bloquent le développement et la richesse du pays. Il faudrait faire comme les  gringos ont fait, en Amérique du nord, avec les peaux rouges : les tuer ou les enfermer dans des réserves, qu’on ne les voit plus, qu’on ne les entende plus.

 

Des singes qui savent parler, c’est tout. Et, qui ne comprennent rien. “Mondialisation”, “globalisation”, “libre concurrence”, ce sont des mots inconnus pour eux. Bon, je le reconnais, moi aussi, je ne sais pas trop ce que ça veut dire… Mais, si les plus forts disent que c’est bon pour le pays, et les pauvres qui manifestent, mauvais… Je suis avec les plus forts.

 

Alors, on part en expédition pour brûler des villages ou tuer ceux qui s’opposent à mes clients ou patrons. On brûle, on viole, on chasse les fuyards. On s’amuse, en travaillant. Je n’ai pas d’état d’âme quand je les tue, je les regarde dans les yeux. Toujours en face. Ce ne sont pas des hommes ou des femmes que je tue, même pas des singes. Je tue la misère. Je tue ce que je me refuse de devenir : faible, méprisé et pauvre.

 

Je suis un peu artiste. Je signe mes contrats. Comme un peintre, son tableau. Jamais la tête, pour que les proches du mort le reconnaisse. Toujours 6 balles. Jamais moins. Jamais plus. C’est mon chiffre fétiche : 6. J’adore jouer aux dés. Entre mes différents contrats, missions, je joue aux dés. Ça me détend. Probablement, que ça me vient de là.

 

La seule erreur que j’ai commise, c’est d’avoir accepté un contrat qui ne me plaisait pas. Je ne voulais pas : tuer une blanche de 74 ans. Une religieuse. Je n’avais jamais fait ça. Ma mère m’aurait giflé. Je n’arrêtais pas d’y penser à ma mère. Mais, je ne pouvais pas refuser à un de mes principaux clients.

 

 


 

Alors pour une fois, j’allais tuer dans le dos. Pour ne pas voir son visage. C’est plus simple. Mais, je sentais que ce n’était pas bon, tout ça. Le patron et ses associés insistaient, des éleveurs, cette nonne blanche vivait avec les pauvres depuis près de trente ans, toujours à les défendre, à manifester pour leurs droits, à empêcher les grosses compagnies d’exploiter la forêt et de pratiquer l’élevage (2). A dire que la terre leur appartenait. La terre appartenir aux pauvres !... Elle n’avait pas compris que la terre appartient aux plus forts. Pas à ceux qui ont un bout de papier dans la main…

 

Comme un virus, une maladie cette nonne (3). Dorothy Stang, qu’elle s’appelait. Elle avait la double nationalité : américaine et brésilienne. On l’avait prévenue, menacée. Rien n’y faisait. Il fallait l’éliminer. Sinon, la région allait devenir incontrôlable. “L’anarchie”, disaient mes patrons… Ils m’ont expliqué que c’était le règne de la pagaille. Pas bon, pour le pays.

 

Mais, je ne le sentais pas, ce coup. Alors, ils ont payé gros : 50.000 réals, près de 25.000 dollars. C’est une grosse somme dans la région.

 

Ma réputation était en jeu. Alors, je l’ai tuée. Mais, je m’y suis pris à deux fois. La veille, je devais la tuer dans son sommeil. Elle dormait chez un fermier qu’on avait acheté et menacé. Il devait nous ouvrir la porte. Mais, la nuit, je n’ai pas arrêté de penser à ma mère. La seule fois de ma vie où j’ai hésité. Je n’ai pas pu. De jour, ce serait plus facile. Le fantôme de ma mère dormirait.

 

Elle était seule, sur le petit chemin. Près d’Anapu. Elle allait animer une réunion avec des villageois. On avait tous les renseignements. Clodoaldo Carlos Batista, m’accompagnait en couverture. Toujours protéger ses arrières. Au cas où… On est un “professionnel” ou pas.

 

Elle ne m’a pas vu, contrairement à ce que racontent certains. Caché derrière un arbre, elle est passée devant moi, et j’ai tiré dans le dos. J’ai visé sous l’épaule gauche, le cœur, 6 balles comme d’habitude. Elle n’a pas souffert. Je ne voulais pas qu’elle souffre. C’était le 12 février 2005.

 

Mais mon client n’avait pas prévu tout le bruit que ça a fait, avec plein de télévisions étrangères : même CNN ! Les cravatés de Brasilia et Lula ont été embêtés (4). On m’a arrêté, avec Clodoaldo. J’ai reconnu que c’était moi qui avais tiré. Ils avaient envoyé des flics de Brasilia. Des fédéraux. Avec deux mille hommes des troupes spéciales. Le grand cirque. Ceux du coin, on les connaît tous. On les fournit en filles et en alcool. Ceux-là, ils cognaient fort. C’était pas du semblant. Alors, j’ai parlé pour les calmer. Pourquoi s’énerver ?...

 

Tout ça parce qu’il y avait les TV étrangères. Sinon personne n’aurait bougé le petit doigt. Comme d’habitude. Mais, ils n’avaient pas prévu tout ce carnaval. De toute façon, avec ces TV, je suis une star et ma cote a augmenté. Mes clients m'ont juré de me sortir de là.

 

On a été inculpé le 10 décembre 2005 et j’ai été condamné par le tribunal de Belém, le 27 octobre 2007 : 27 ans de prison. Clodoaldo Carlos Batista lui a été acquitté, il n’avait pas tiré. Je lui ai sauvé la mise. Il était avec moi, malgré lui… Dans ces conditions, les juges ont estimé qu’il était innocent. Pas compliqués, les juges. Vitalmiro Batos de Moura, celui qui m’avait payé avait été condamné, en mai 2007, à 30 ans de prison. Mais, on a fait appel.

 

Le 7 mai 2008, on m’a rejugé et j’ai été condamné à 28 ans de prison, sans pouvoir faire appel à nouveau. Vitalmiro Bastos de Moura, lui, a été acquitté. J’ai tout pris sur moi, disant que mes premiers aveux étaient faux. Que j’avais tué la nonne pour des “motifs personnels”. Les juges n’ont pas cherché à savoir quels étaient mes “motifs personnels” pour tirer dans le dos d’une nonne. C’est ce qu’on m’avait dit de dire, pour lui éviter la prison. Il doit continuer son “business”.

 

Deux ou trois ans. Le temps que ça se tasse et je serai dehors. Entre-temps, je vais avoir une belle cellule avec la TV pour moi tout seul et même un téléphone. De bons repas. Tout ce que je veux. Des vidéos. Porno et western, ceux que j’aime. De temps en temps, on m’enverra une fille. Comme des vacances, on m’a dit. Tout s’achète. Sauf le temps. C’est plus difficile…

 

De toute façon, l'élimination des leaders des paysans sans terre continue comme avant. J’ai appris en prison qu’il y en a eu 40 de plus l’année suivante. Plus de mille meurtres sont inexpliqués, dans la région. Aucun des auteurs n’est en prison. Je suis le seul. La police, la justice ?... Des mots. Tout se vend, tout s’achète. 

 

Bon, je me suis fait coincer, on m’a dit que c’était un exemple pour calmer “l’opinion publique internationale”. Je ne sais pas ce que ça veut dire : “opinion publique internationale”. Pour moi, ça doit être des âmes sensibles. D’habitude, elles s’occupent des animaux ou des papillons, si elles se mettent à s’occuper des indiens et des pauvres…

 

Tout va se calmer.

 

Et, je sais que je vais m’en sortir. Les forts resteront toujours forts…

 

Et, je suis avec les forts… »

 

 

 

 

Monologue fictif, où tous les faits sont réels…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Etat de Pará : un des 26 Etats du Brésil dont la capitale est Belém. Au nord du Brésil, donnant sur le bassin amazonien. Représente deux fois et demi la France en superficie.

(2) Lire le rapport téléchargeable : Sister Dorothy Stang – Struggling for Sustainable Development in the Brazilian Amazon, ouvrage collectif sous la direction de Miguel Carter, School of International Service American University, Washington, DC, 2005, 150 p.

(3) Sisters of Notre Dame de Namur – Ohio Province : http://www.sndohio.org/dotstang.htm

(4)  Dorothy Stang était très estimée et son action courageuse reconnue, au Brésil :

=> En juin 2004, elle avait été nommée “Femme de l’Année” par les autorités de l’Etat de Pará pour son travail dans la région amazonienne

=> En décembre 2004, elle avait reçu de l’association Brésilienne des avocats le prix “Humanitaire de l’Année”, en reconnaissance pour son travail en faveur des ouvriers agricoles

=> En 2005, peu de temps avant son assassinat, elle avait reçu la distinction de “Citoyenne d’Honneur de l’Etat de Pará”.

 

 

 

Photos :

+ Beretta 357 à six coups

+ Dorothy Stang

 

 

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E
Cher Georges,tu es en vedette sur mon blog http://r-sistons.over-blog.com, avec l' article, "pardon aux chinois", je vais tout à l'heure alimenter mon blog contre la désinformation avec, http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/et puis j'ai parlé de ton article sur la jeune et belle écrivain indienne, article d'ailleurs mis à l'instant sur l'Aviseur Internationale par mes soinsbonnes vacances Eva
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N
Jean-Claude Van Damme vous savez le Belge oui non?! C'est sans importance de toute façon. L'essentiel c'est le pain d'épices plongé dans un verre de lait! Grâce à vous Georges, j'ai 5 ans et demi.
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G
Bonjour NadineVan Dam ?...Pour moi c'est une marque de pain d'épices, liée à mon enfance...Mon rêve !... Etre entouré de pain d'épices, truffés aux pépites de fruits confits...Mmmmm...
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N
Bonjour georges,Pour palier à votre ignorance Georges, vous pouvez trouver sur ce site toutes les lumières sur le chiffre 666, incroyable mais vrai! je ne vous dis pas nous sommes encerclés par des Van Dam.
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G
Bonjour RitaJ'avoue ma totale ignorance en ésotérisme. Il me serait difficile de discuter de la symbolique du 6...Je me limite donc à quelques rapprochements entre la psychologie, les schémas de comportements de ces tueurs à gages, ou en uniforme, qui massacrent des civils avec l'encouragement des sociétés qui les ont été formatés.La métaphore pourrait être poussée plus loin, en effectuat un parallèle avec ces gouvernements qui ont à leur disposition un arsenal et des armes leur permettant de maintenir la terreur dans des pays qui ne sont pas les leurs, pour assurer la tranquilité de leurs prédations, tout en confortant leur bonne conscience : celle de la loi du plus fort...Bien à vous
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R
Bonsoir à tous , bonsoir Georges ,J'arrive en retard mais j'arrive quand même .Merci pour ce texte qui souligne la puissance du MAL en ce bas monde sans Dieu car ces grands propriétaires terriens se conduiraient autrement s'ils avaient d'autres valeurs que celles des Finances .Étant sous l'emprise de leurs démons ils poussent les miséreux au crime , les transformant en tueurs , en démons car le tueur en question tire toujours 6 balles en rapport avec le 666 ,le chiffre de la BÊTE !!!!!Et je pense au CHE qui lançait ces mots puissants au monde : "Soyez toujours capables de ressentir au plus profond de vous -mêmes toute injustice commise à l'égard de qui ce soit dans n'importe quelle partie du monde que ce soit " Il est tombé sous les balles des plus forts mais sa parole éternelle ne meurt pas et pousse les victimes de l'injustice à résister . Seule la prise de conscience de cette FORCE D'AMOUR QUI PORTE LE MONDE associée au partage et à la solidarité peut changer le coeur de l'homme . QU'il en soit ainsi !! Merci de votre attention . RITA : Réseau : TERRE /CIEL
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G
Bonjour CharlotteJe n'ai pas vu ce reportage sur le lobby du sucre, dont la famille Dreyfus est un des rouages majeurs depuis plusieurs générations, mais d'autres du même genre. Dont un sur les immenses fermes d'élevage et d'abattage de poulets d'un groupe français, dans plusieurs pays d'Amérique latine.Ce sont de parfaits exercices de lobbying financés par les groupes agro-industriels et donc destinés à chanter leurs louanges. Ils révèlent en fait, malgré l'intention initiale, les dysfonctionnements de nos sytèmes politiques et économiques :=> Du fait de leur puissance financière, ces groupes contrôlent l'information destinée à conditionner l'opinion, en produisant ou sponsorisant les documentaires, TV et médias, sur-mesure...=> Leur force de frappe financière leur permet de balader et de "conditionner" tout autant les parlementaires (occidentaux et locaux), eux et leurs proches, sous couvert de "missions d'information" dans des circuits de luxe et de rêve (me limitant à ceux-là, pour ne pas approfondir les autres circuits)...=> Ces documentaires, produits par ces lobbies, ont pour effet d'anesthésier toute réflexion sur les ravages de cette agriculture industrielle ruinant les économies des pays en développement :i) Par la confiscation de milliers d'hectares appartenant à des paysans locaux, réduits à devenir des "paysans sans terres".ii) Par la substitution de cultures d'exportation au détriment des cultures d'autosuffisance alimentaire, qui devraient être les priorités agricoles de ces pays.iii) Par l'enrichissement de groupes mulinationaux au détriment des pays où sont produits ces cultures d'exportation, puisque les marges bénéficiares se retrouvent à l'étranger (ces productions sont vendues via des bourses internationales spécialisées), dans des paradis fiscaux. La défense de ce "modèle économique", et sa promotion par les médias, sont des aberrations qui vont être remises en cause, et le sont déjà, par les pays qui en souffrent. L'aveuglement de nos parlementaires, pour ne pas employer un autre qualificatif, n'y changera rien...Amitiés
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C
Bonjour Georges, je viens de regarder sur LCP unreportage sur la visite d'une commission de sénateurs français (Artuis, Marini etc..) au Brésil pour étudier l'impact des agr-carburants et le visite a eu lieu dans l'exploitation de l'ancien président de l'OM ; PL Dreyfus une exploitation de plusieurs milliers d'ha de canne à sucre complétée par une distillerie, à la fin de la viste les sénateurs étaient conquis disait le commentateur. Dans ce reportage aucune allusion aux paysans locaux, ECOEURANT. Et bien sûr ces exploitations n'ont aucun impact sur l'alimentation des populations et sont bénéfiques pour l'environnement ! Décidément, ils nous prennent vraimnt pour des c...Bises Georges
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G
Bonsoir ChahidCes pratiques nous questionnent : quelle différence entre ces tueurs à gages qui masssacrent des civils et ces tueurs en uniforme, des troupes d'occupation, qui massacrent aussi des civils, avec la même perversion, sentiment du devoir ou du travail accomplis, ou encore indifférence ?...Amitiés
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E
Bonjour Georges,Je ne suis pas vraiment en vacances ! Du tout...là je viens d'écrire un article sur la dénonciation de la guerre au terrorisme sur mon blog http://r-sistons.over-blog.com , sujet brûlant . Le Droit du plus fort...je suis en train de mettre ton article sur l'Aviseur internationalamicalement Eva
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C
Bonsoir Georges<br /> La « logique du bas de l’échelle » du système « néolibéral » et des systèmes totalitaires.<br /> Un tueur à gages, un « eraser » (effaceur) ou Baltaji en dialecte égyptien, est l’instrument indispensable et efficace non seulement pour des multinationales ou des réseaux mafieux mais aussi et surtout pour des gouvernements. <br /> Pour corriger les « anomalies », les réticences, les résistances, les oppositions etc., il faut lâcher des petits pions pour régler leurs comptes aux autres petits pions, le tout reste dans le cadre du droit commun (droit pénal etc.)… <br /> Ces tueurs « artistes » effacent ainsi toute trace de l’aspect politique de la chose. On parlera après d’un malade mental ou même d’un  « serial killer » (tueur en série) etc.<br /> On se souvient tous de ces 300 femmes enlevées, violées et assassinées à Ciudad Juárez au Mexique. Le bouc émissaire est toujours un « serial killer » !!!<br /> Amitiés
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N
Oui Georges! mais est-ce la seule raison ou la seule excuse si excuse et raison il y a!
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G
Bonjour NadineLa "Mondialisation"... S'ajoutant à cinq siècles de "Libéralisme Economique"...
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N
Bonjour à tous,Ce témoignage est effroyable! comment peut-on en arriver là?!
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G
Bonjour EvaComment se passent les vacances ?Tu as raison pour la présentation du texte ! En fait, j'ai eu un "bug" avec du bleu dans mon texte. Je n'arrivais pas à l'enlever et je me suis retrouvé avec du "blue ray", malgré moi. Je vais essayer de réparer tout ça.C'est déjà difficile de tenir un blog, si en plus on doit perdre son temps dans sa maintenance... De quoi décourager. Restons Zen !Encore une fois, bonnes vacances et à bientôt.
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E
Beau texte, Georges ! Dommage qu'il soit si peu lisible en petits caractères sur du noir.... C'est sinistre, le noir !  Bien à toi Eva
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