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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
chante la lutte des Peuples
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Horizon...


Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
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Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

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.  Injures

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Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 11:24



Suite des articles :

Récession (1) :
1.   Les caisses sont vides
2.   C'est la faute aux pauvres

Récession (2) :
3.    Le système bancaire français est excellent
3.1.  Le cimetière des catastrophes bancaires

Récession (3) :
3.2.  Les tares cachées du système bancaire - Le virus IPRIS



3.3.  L'Etat au service du lobby bancaire


Que donne le virus IPRIS aujourd'hui, en novembre 2008, en pleine crise financière ?...


Il est en pleine expansion. Une épidémie.


Non seulement, le virus n'est pas isolé et combattu, mais ce serait plutôt le contraire : ses conditions de prolifération et de diffusion sont renforcées, avec soin, par les autorités censées défendre l'intérêt de la collectivité. Comme si, lors du pic de l'épidémie du SIDA, on avait multiplié la distribution des poches de sang contaminé...


Inutile de s'étendre davantage sur les dégâts, tant la forêt d'évidences et de faits s'étale sous notre regard. Retenons, en France, deux exemples significatifs parmi les plus récents :


Le premier : la perte catastrophique enregistrée par la Caisse d'Epargne, lors de ses dernières manoeuvres spéculatives, poursuivies avec obstination par sa direction générale. Alors que la crise financière secouait, depuis plusieurs semaines, l'économie mondiale. Comme les mauvais joueurs de casino, ils avaient dû vouloir "se refaire", pour reprendre leur expression, éponger les pertes antérieures.


Le deuxième : la formulation du plan de sauvetage des banques qui vient d'être organisé. Les banques asphyxiées, au bord de la faillite du fait de leur incapacité à remplir leurs engagements, viennent d'être secourues officiellement, le 20 octobre 2008 par l'Etat.





Examinons brièvement ce dernier point, derrière le rideau de fumée d'une habile campagne de communication. Soyons attentifs aux termes employés et au dispositif mis en place pour qualifier et justifier l'opération.


Il s'agit d'un "plan de soutien", et non pas d'un "plan de sauvetage", insiste-t-on. Alors qu'il s'agit bien d'un sauvetage.


Pourquoi ?...


Tout simplement parce que les auteurs, concepteurs, organisateurs de cette opération se refusent à employer un mot porteur de conséquences importantes quant aux modalités. En effet, par cette astuce sémantique, ils dissimulent une véritable escroquerie au détriment de la collectivité. Avec le support, bien évidemment, des médias de la propagande, publique et privée...


=> Le mot "soutien", au lieu de "plan de sauvetage", permet, d'abord, d'occulter l'incompétence et la gabegie des dirigeants. Ils sauvent leur peau ou leur poste. Ils sont même valorisés. Les "valeureux poussins" vont être soutenus par la mère poule, par la collectivité, dans leur vaillant combat pour le développement, la croissance et la prospérité de la communauté nationale... Le tableau est rendu moins culpabilisant devant l'étendue du désastre et de l'arnaque.


=> Le mot "soutien", au lieu de "plan de sauvetage", permet, ensuite, de justifier l'incroyable montage financier accepté par l'Etat sous la pression du lobby bancaire (19).


L'Etat va, dans une première opération, répartir entre les principales banques 10,5 milliards d'euros (20). Mais, sous forme d'un prêt. Au lieu d'un apport en capital par des prises de participations, qui l'aurait rendu actionnaire des établissements secourus. Solution normale, adoptée aux USA ou en Grande-Bretagne, et dans d'autres pays (RFA, Belgique, etc.). Ces Etats, sollicités pour éponger les pertes abyssales des établissements secourus, s'en sont rendus actionnaires. C'était la moindre des choses.


En France ?... Non.


"Les banques se voient recapitalisées, sans que l'Etat ne devienne leur actionnaire", nous dit-on. Pour nous rassurer, on précise que les banques vont payer "cher", 8%, et qu'une participation en capital n'aurait pas été rémunérée.


C'est prendre les citoyens pour des imbéciles.


Car, l'escroquerie à la collectivité est là : l'Etat devait en contrepartie du sauvetage des banques et de l'effort de la collectivité (au détriment des priorités, rappelons-le, que sont les systèmes de santé, d'éducation et de retraites), prendre une participation au capital des banques.


Pour deux raisons :


i)  Le cours des actions des banques s'est effondré, c'était donc l'occasion d'échanger l'argent public apporté contre des actions au prix actuel. Pratique naturelle de tout bailleur de fonds, gérant ses actifs "en bon père de famille", dans un contexte similaire.

Une sortie du capital, aurait pu être programmée à terme. Avec, par exemple, une "convention de portage" : l'Etat cédant ses actions dans dix ans par exemple. Récupérant à la fois le capital et une plus-value substantielle qui contribuerait aux besoins de la collectivité.


ii)  De plus, l'apport d'argent frais sous forme d'une participation au capital aurait été rémunéré, par les dividendes annuels distribués à partir des bénéfices générés par les établissements bancaires. Encaissés chaque année, comme pour tout actionnaire.

Dire que l'apport de l'argent public n'aurait pas été rémunéré en cas de prise de participation au capital des banques, est donc, en la circonstance, pur mensonge.


On comprend mieux les accents de triomphe, l'incommensurable arrogance, du président de la Fédération française des banques (FBF), Georges Pauget, actuel président du Crédit Agricole, devant la capitulation du pouvoir politique :

" ... Nous avions posé nos conditions, et parmi celles-ci, que l'Etat ne nous apporte pas de vrai capital. Nous ne voulions pas d'un Etat avec des pouvoirs dans la gestion des établissements..." (21).


Notez bien : " ... Nous avions posé nos conditions...".


Un lobby bancaire, représentant des établissements en faillite du fait de leur gestion catastrophique, sauvé par un effort énorme de la communauté nationale, se permet de "poser ses conditions" !...


Autrement dit, les banquiers, aussi incompétents qu'irresponsables imposent à la collectivité, aux contribuables, à l'intérêt général, représentés par ce qu'on appelle "l'Etat", de renflouer leurs caisses quand elles sont vides, mais surtout de ne pas mettre le nez dans leurs tripatouillages véreux...


Aveuglante illustration, encore une fois, du dogme du Libéralisme Economique et de sa ploutocratie : la collectivité partage nos pertes, mais pas nos bénéfices...


Une fois encore la collectivité, l'intérêt général, voient leurs intérêts bradés par un pouvoir politique aux ordres. Véritable marché de dupes, avec le culot de qualifier cet accord de "gagnant-gagnant"...


Ajoutons que dans ce plan de sauvetage par l'Etat, il n'y a aucune contrepartie, non plus, sous forme d'un engagement, d'une charte, dans laquelle le secteur bancaire et financier manifeste et démontre sa volonté de rénover le système bancaire : changement des dirigeants des établissements en faillite, révision de la vocation, du mode de fonctionnement et de la stratégie de ces établissements (abandon de la spéculation au profit de l'investissement...), etc.


Rien.


On vient d'assister, en fait, à une extraordinaire manifestation d'allégeance du pouvoir politique, dont la vocation et la légitimité, en tant qu'élus de la communauté nationale, est de représenter les intérêts de tous les citoyens.


Allégeance, dans un acte de soumission humiliant et totalement malhonnête, à un groupe de pression.


La métaphore peut paraître, de prime abord, exagérée. Mais, il suffit d'un simple exercice de lucidité, aussi pénible soit-il, le constat crève les yeux :

L'Etat, la communauté nationale, la collectivité sont réduits en esclavage par le lobby bancaire.



A suivre :


4.  Reconstruire ou ravaler - Même Louis XIV n'aurait pas osé...







19.   Cf. Article Plan français de soutien aux banques - un accord gagnant-gagnant, Le Monde, 21 octobre 2008, http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/21/plan-francais-de-soutien-aux-banques-un-accord-gagnant-gagnant_1109271_1101386.html#ens_id=1104637
20.   L'apport en fonds de sauvetage, proportionnel à la taille du bilan des banques, se répartit ainsi : Crédit Agricole 3 milliards d'euros, BNP Paribas 2,55 milliards, Société Générale 1,7 milliard, Crédit Mutuel 1,25 milliard, Caisses d'Epargne 1,1 milliard et Banques Populaires 950 millions.
21.   Le Monde, Op. Cit.

 


Photo : Esclave enchaîné. Ecomusée de Saint-Nazaire. Dominique Marcel.





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commentaires

G
@ Rita PittonBonsoir RitaJe précise le nom, connaissant plusieurs Rita...Message reçu.Pour me joindre par mail, il suffit de cliquer en bas de page d'accueil sur "Contact" (dernière ligne).Bien à vous
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G
<br /> Bonsoir Rachid<br /> Félicitations pour l'initiative de cette association. Toute mon affection et mon respect à ces anciens combattants.<br /> J'espère qu'un jour, on chiffrera le montant de l'escroquerie de l'Etat français au détriment de ces anciens combattants et leurs familles, en ne versant pas ce qui leur était dû. En n'oubliant pas les veuves et les enfants de ceux morts au combat, ni les blessés et mutilés.<br /> Je rappelle que les enfants des soldats morts au combat auraient dû être déclarés "pupilles de la Nation", et tous leurs frais scolaires et entretien pris en charge.<br /> Il conviendrait que les gouvernements des pays dont ces anciens combattants ont la nationalité obtiennent de l'Etat français, pour leurs ayant-droits, les sommes dues, auxquelles s'ajouteraient des réparations pour préjudice moral...<br /> Amicalement<br /> <br />
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R
MESSAGE PERSONNEL<br /> Shalom aleykhum<br /> Depuis quelques mois maintenant, je travaille avec un groupe de jeunes sur l’Armée d’Afrique.<br /> Et cela me fera plaisir que tu partages avec nous ton sentiment en laissant un commentaire, un avis,…<br /> Mais surtout ton regard sur cet oubli historique.<br /> A bientôt sur leur blog<br /> http://lavenircestmaintenant.skyrock.com/
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G
<br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> Bonjour Jing<br />  <br /> Loin de moi d’être une encyclopédie et d’y prétendre ! J’apprends tous les jours…<br />  <br /> La chance, tout simplement, de travailler sur plusieurs continents, dans une vingtaine de pays, et une multitude de secteurs d’activité. A des responsabilités opérationnelles, fonctionnelles, montages de projets, créations d’entreprises et missions de consulting. Dans des économies développées et en développement. Permettant de croiser des expériences ou des approches différentes.<br />  <br /> La chance, surtout, d’avoir rencontré des “maîtres”, des personnalités exceptionnelles, qui m’ont “appris à apprendre”. Professeur de piano, de latin, de stratégie d’entreprises ou instructeur militaire. D’autres encore. Ils m’ont enseigné à voir au-delà des apparences, dans la curiosité intellectuelle, “connaître” avant d’agir…<br />  <br /> Je comprends votre frustration par rapport à un enseignement qui, trop souvent, reste théorique. C’est comme dans beaucoup de métiers, certains enseignants font leur travail et d’autres pas. En termes de rigueur dans la recherche, l’analyse. Le point central étant de confronter son enseignement, à la réalité du terrain.<br />  <br /> L’enseignement de la gestion est certainement (je l’ai constaté dans le monde des Business Schools) celui qui est le plus formaté. Une catastrophe. Schémas, “models”, clichés abondent. Fondés sur un “complexe de supériorité” sans borne. La promotion de l’idéologie de la mondialisation via ce canal, par exemple, a fait des ravages dont on mesure à peine l’étendue aujourd’hui.<br />  <br /> La plupart des professeurs de gestion n’ont d’expériences extérieures à leur enseignement, quand ils en ont, qu’à travers le consulting. Véhiculant leurs schémas académiques. Ce qui est une mauvaise trajectoire. Car, avant le consulting, il convient d’avoir exercé des responsabilités opérationnelles dans la direction d’organisations entreprises ou administrations) et la création d’entreprises.<br />  <br /> C’est cela qui permet d’obtenir ce que j’appelle l’expérience “backstage”, derrière la scène ou le décor, être confronté aux enjeux déterminants du “Pouvoir” et de l’ “Ego”…<br />  <br /> Dans un autre sens, ceux qui viennent de l’opérationnel (ils sont peu nombreux) pour enseigner la gestion manquent souvent de maîtrise méthodologique. Ce qui les empêche de conceptualiser leurs expériences, pour en tirer l’enseignement voulu et le transmettre.<br />  <br /> Beaucoup de professeurs de gestion, en France ou ailleurs, ont une culture très limitée (anglais et américains sont monolingues pour la plupart, c’est-à-dire des analphabètes du monde…). Hors de la technique de base, leurs ouvrages sont vides. <br /> <br /> Quant aux revues spécialisées dans la gestion, elles ne vivent qu’en flattant l’ego de PDG mégalomanes, incapables d’agir, lorsqu’une crise surgit, si ce n’est d’exiger “l’aide de l’Etat”. Comme on peut le constater dans la banque ou l’industrie automobile, en ce moment…<br />  <br /> Résultat : nous cumulons crises économiques et financières, à répétition. Avec croissance du chômage et de la misère...<br />  <br /> Vous vous destinez au monde de la gestion, si je peux me permettre un conseil, prenez le bagage théorique qu’on vous propose. Il est un outil de communication utile. Et comme vous le faites, diversifiez vos sources d’information. Même, ou surtout, hors du cadre de votre discipline initiale.<br />  <br /> Un exemple. Dans le domaine de la stratégie d’entreprises et de la “gestion de projet”, j’ai plus appris en me documentant sur le mode d’organisation de l’expédition d’Alexandre en Asie, trois siècles avant notre ère, qu’en lisant des livres ou des revues de gestion. Expédition qui a été, avant tout, une colossale “bataille de logistique”.<br />  <br /> Les énormes problèmes de transport, d’approvisionnement, de communication, de renseignement, de coordination, de commandement, de délégation de responsabilités, d’action psychologique (l’art d’Alexandre “d’acheter” les généraux de Darius…) dans le monde antique : un modèle du genre. Animé par, il est vrai, une génération d’hommes d’action et de réflexion remarquables.<br />  <br /> Monde antique autrement plus complexe, contrairement aux stupides clichés habituels (nous vivons dans un monde de plus en plus complexe et bla-bla-bla…), que notre monde actuel du fait de la différence dans les moyens techniques dont nous disposons.<br />  <br /> Comme quoi, les sources d’information peuvent être très riches dans leur diversité…<br />  <br /> Après quelques années d’expérience, avec une information diversifiée et l’exercice de votre esprit critique, vous vous forgerez votre propre méthodologie d’analyse et de compréhension des mécanismes du Business.<br />  <br /> Amicalement<br />  <br />  <br />  
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J
Bonsoir GeorgesMerci pour ces excellentes articles!! Etant une étudiante en finance, je trouve qu'il y a beaucoup d'hyppcrisie dans l'enseignement universitaire concernant les sujets tels que les crises financières, les endettements des PPTE,etc., on ne va jamais à l'essentiel des choses.Je suis très contente de pouvoir avoir des autres informations alternatives :)Je suis très curieuse quel est votre parcours (quelles étaient votre formations et expériences professionelles? )Je suis curieuse parce que j'ai trouvé que vous etre mieux qu'un encyclopédie..Avec quel type de parcours on peut quelqu'un comme vous?Tous mes respects
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R
Bonjour à tous ,bonjour Georges ,"Je suis la voie , la VÉRITÉ , et la vie " affirmait JÉSUS l'Homme , le Grand -Maître ! et il avait été pris en charge par les Grands-Maîtres orientaux qui lui avaient enseigné cette Vérité qui est UNE pas diverse Ca n'a rien à voir avec ce que les PÈRES fondateurs ont ensuite fait de lui et de son enseignement !!Bouddha aussi détenait la Vérité .Donc cette Vérité Universelle qui est UNE s'enseigne : sinon elle se perd comme nous le constatons dans nos sociétés occidentales .On inculque la Vérité au petit Bouddha qui apprendra à relativiser le matériel ; tandis que le petit français de l'école laïque sans Dieu c'est un futur spéculateur obsédé par le profit, par le matériel .Tout reste à faire par un enseignement universel dans le mental et dans le coeur de l'homme pour abattre le Dieu -Argent ! Amen Cordialement R.I .T .A
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G
Bonsoir Rita PittonDes vécus, des expériences m'ont forgé un certain nombre de convictions. La première, étant de ne détenir aucune "vérité" à opposer à mon prochain. Des informations, des analyses, vérififées, recoupées, adossées à une observation : oui. Une "vérité" : non...Je reste avant tout à l'écoute. Apprenant, tous les jours, de ce que les autres m'apportent. Surtout quand vivre au sein de populations et de civilisations, qui ne sont pas mon "bain habituel", me propulse au coeur de l'Humain. Chance et périple magnifiques. Au-delà des clichés et schémas de pensée imposés depuis nos premiers pas...La spiritualité est une ascèse, long chemin fusionnant, se fondant, se terminant avec notre parcours personnel. Rien de plus intime, de plus délicat, de plus fragile, de plus fugitif. Rayon de soleil à travers le feuillage. Elle ne s'impose pas, n'exclue pas, ne s'expose pas. Elle se partage. Dans le silence de la conscience fraternelle à l'égard des autres. Même de ceux qui ne nous écoutent pas...Amicalement
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R
Bonsoir Georges , j'arrive en retard : je ne connais pas bien les Finances mais j'ai appris beaucoup de choses en te lisant et je te remercie beaucoup .Tu dis la vérité .Je suis spécialiste en spiritualité car j'ai fait des études spirituelles approfondies pendant des années et aussi des expériences époustouflantes !! Moi j'apprends de toi : et toi tu n'as pas envie d'apprendre de moi ???Comme l'humanité n'est pas spiritualisée le matérialisme règne et le dieu de la Terre c'est l'argent ;l'or ou la richesse matérielle est un des principaux objectifs derrière toute sorcellerie !!Beaucoup jouent en Bourse avec l'aide de la magie cérémonielle .Certains sont des hommes d'affaires très riches qui se rencontrent secrètement pour des orgies sexuelles s'attirant ainsi les faveurs des dieux Inférieurs .Ils régressent .Quand l'humanité spiritualisée saura faire la différence entre les valeurs éternelles et les choses matérielles éphémères l'argent ne sera pas pour elle une valeur suprême:elle vivra mieux . AMEN
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G
Chère Aline, BonjourMerci de rappeler le montant 2007 des rémunérations de quelques uns des plus célèbres "casinotiers" de la planète. Beaucoup gagnent autant, si ce n'est plus, et même beaucoup plus. Mais, ils s'astreignent à la "discrétion". Les premiers, cités dans l'article de The Independant, aiment bien faire leur "pub", moins par narcissime ou par cynisme démesurés, que pour se faire, tout simplement, de la "pub" en tant que gestionnaires de fonds. Afin que d'autres "casinotiers" leur confient leurs billes, s'estimant moins habiles dans ce style de jongleries, ou ayant moins de temps à y consacrer, dans l'espoir d'obtenir des rendements aussi faramineux...A la limite, on pourrait admettre des rémunérations annuelles de cette envergure s'il s'agissait, par exemple, de royalties récompensant des chercheurs ayant découvert le vaccin contre le cancer... Délivrant l'humanité d'un de ses principaux fléaux actuels.Mais, quand on sait que ces gains engendrés par "l'économie-casino" ne sont dus qu'à la seule "spéculation", sans aucune valeur ajoutée pour la collectivité, avec pour seule finalité l'enrichissement personnel, c'est vraiment ahurissant !...Amitiés
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A
Cher Georges , Bonjour,<br /> <br /> Voici, citées par The Independant  du 14 novembre. quelques informations sur les « modestes gains » des casinotiers de la finance, les honorables maffieux des temps modernes.  Il faut voir la photos des  têtes de Tartuffe de ces pillards de la planète qui accompagne l’article pour apprécier pleinement l’ensemble! <br /> Ces directeurs de fonds spéculatifs, vendeurs d’actions qu’ils ne possèdent pas à partir de l’invention d’un mécanisme ingénieux  de la fameuse « finance structurée » qui leur permet de dépecer des proies  juteuses choisies à l’avance en provoquant la baisse des actions par des ventes massives,  puis leur  rachat. Mécanisme classique déjà utilisé par les fameux « barons voleurs » lors des grandes crises de 1907 et de 1929. Tels des criquets pèlerins ils créent la misère partout où ils passent en exigeant des rendements élevés, donc des plans sociaux ; puis ils vendent les sociétés par  appartements et se portent sur une autre proie en laissant le désert derrière eux.<br /> Entendus devant une commission parlementaire, ils ont défendu leur « dur labeur » et leur  géniale « intuition » !<br />  <br /> George Soros : Soros Fund Management Rémunération en 2007 : 2,9 milliards de dollars<br /> James Simons :Renaissance Technologies Rémunération en 2007 : 2,9 milliards de dollars<br /> John Paulson : Paulson & Company Rémunération en 2007 : 3,7 milliards de dollars<br /> Philip Falcone : Harbinger Capital Partners Rémunération en 2007 : 1,7 milliards de dollars<br /> Kenneth Griffin : Citadel Investment Group Rémunération de l’année dernière : 1,5 milliards de dollars<br /> Les pirates  des mers somaliennes sont  des enfants de chœur face à ces pillards de haut vol. La banque est le dernier lieu où l’on peut dépouiller son prochain sans risque. <br /> Amitiés ……..et petit signe de connivence à Chahid (j’avais eu un clash bizarre dans mon ordinateur la dernière fois que j’avais voulu ouvrir votre site et je lui avais demandé  si le site fonctionnait normalement)
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G
Bonjour Nadine/NoorEt, bonne hibernation, gentille marmotte !...Rendez-vous au printemps, avec les premières fleurs...Amicalement
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N
Salam Georges,Me voilà, l'envie d'allée hiberner quelques temps. C'est si bon de vous avoir croisé sur ce chemin virtuel, merci pour votre énergie, merci pour votre sensibilité. Je n'ai peut-être pas toujours été très douée dans mes échanges mais ils ont été sincères.Un petit truc qui vient comme une cerise sur le gâteau. C'est à la mode!You tube GAGNANTS /PERDANTS de Bertrand Cantat.Bien à vous tous
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G
Bonsoir Chahid Effectivement, mêmes "mécanismes" dans tous les pays, à des degrés divers, mais le schéma de fonctionnement restant identique. Encouragés, ou démultipliés, par la faiblesse de nos institutions politiques, complètement obsolètes (deux siècles de retard...), par rapport à la mondialisation et aux systèmes économiques et financiers actuels... Leurs dysfonctionnements sont en pleine explosion, du fait de la crise profonde des valeurs portées et diffusées par les "élites" respectives. Qui, au lieu de donner l'exemple, contribuent au pourrissement général, ne sachant qu'imposer la "loi du plus fort"... Courage, donc. Et, pour nous donner du courage, je partage avec toi ce succulent briouat, gorgé de miel, une citation de Jules Roy : "... Chez nous, quand il s'agit de réussir à tout prix, combien d'hommes ne sont-ils pas prêts à tout ? Combien de lécheurs, de flatteurs, d'obséquieux, combien d'admirateurs et de thuriféraires pour les services les plus obscurs ? Les princes, tout comme les rois, savent s'entourer de larbins capables de tout, qu'on trouvera plus tard à des postes éminents, protégés à leur tour par des valets à l'échine souple et aux dents acérées". (in Amours Barbares - Albin Michel - 1993 - p. 290) Amitiés
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G
Chère Eva, BonsoirJe visite régulièrement ton ou tes sites (au fait, où en est Picsous ?...). Encore bravo pour ton formidable travail dans le traitement de l'information, la diversité des sources et des thèmes !...Amitiés
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C
Bonsoir Georges<br />  <br /> Des banquiers et des industriels qui payent aux hommes politiques leurs vacances paradisiaques sur des yachts à la « James Bond », finissent d’une manière ou d’une autre par récolter les fruits de leur « investissement » !  « donnant donnant », la logique mercantile…  <br />  <br /> Tu as cité aussi, entre autres (voir Récession (3)), un facteur très important : la pratique du pantouflage. Des gens qui sortent par la porte et entrent par les fenêtres et vice versa. <br />  <br /> Un petit jeu de mafieux que le contribuable, les citoyens, ne connaissent pas puisque les médias et les « intellectuels » informés, se sont transformés en « chiens de garde » des intérêts des lobbies : « Touche pas à mon lobby » ! <br />  <br /> Et je ne parle pas que de la France. C’est le même « mécanisme » et la même toile d’araignée partout dans le monde. Hélas … <br />  <br /> Amitiés
Répondre
E
Cher GeorgesJe viens de mettre sur mon dernier post - attention, à partir d'un mail qui pose les vraies questions, à lire absolument ! Un Etat dans l'Etat - un bout de ton article qui va au coeur des grandes questions de notre temps, merci. le lien conduit à la suite ici.. Tu vas être lu, et c'est tant mieux, tout compris (même abonnés) j'ai environ 1500 lecteurs par jour. Tu nous apportes tant, Georges, toi, et Chahid...amicalement Eva
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