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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
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Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 17:30

 

 

 

 

Je fais partie de ceux qui ont été très heureux, ravis, enchantés, de l’élection de Poutine. En plus : au premier tour !

 

Sans être surpris. Ni de l’ampleur de son succès, ni de la fureur des occidentaux. Il fallait être à la solde de l’industrie de la propagande pour ne pas voir, ou reconnaître, la formidable popularité de Poutine en Russie. Un des rares en France à en témoigner, timidement face aux pressions ambiantes, fut Sylvain Tesson qui a vécu à plusieurs reprises dans la Russie profonde. (*)

 

Poutine n’est pas l’homme providentiel qui va sauver l’humanité. Tout simplement, un Homme d’Etat. Ce qui est déjà : énorme ! Pas un homme au pouvoir, en Occident, ne lui arrive à la cheville. Que dis-je : à la plante des pieds !...

 

Dans le meilleur des cas, ce ne sont que clowns pour shows télévisés à la Berlusconi ou Obama. Dans le pire, des psychopathes rêvant de détruire pays et nations en les pillant. Les candidats “milliardaires-républicains” aux primaires de l’élection présidentielle américaine, sombrant dans la surenchère belliciste et sanguinaire, révèlent l'étendue de ce désastre intellectuel et politique. Sans parler des « déglingués », drogués de violence et de paranoïa, dirigeant l’entité sioniste…

 

La campagne calomniatrice précédant et suivant son élection dans tous les médias, français et occidentaux dans leur ensemble, m’a particulièrement amusé. Les plus acharnés, en France, étant TV et radios du "service public" : JT, documentaires, émissions « culturelles ». Un implacable matraquage, à grandes louches de lamentations démocratiques. Ô rage ! Ô désespoir !  Le tyran est de retour !

 

Incapables de la moindre diversité ou équilibre dans l’information, de regrouper dans un panel des anti-Poutine hystériques, mais aussi des observateurs plus « objectifs ». Ce n’était que diffamation à jets continus : système Poutine, mafia Poutine, nouveau tsar, empereur, autocrate, etc. Conscience professionnelle ? Déontologie ? Aucune notion… Normal, vu l’état de notre “société de la désinformation”, corrompue de cynisme.

 

Manœuvres de déstabilisation et tentatives d’assassinat des occidentaux vont se multiplier, Poutine le sait. Ce qui l’encourage d’autant à poursuivre son œuvre de redressement, économique, politique et militaire, de la Russie. C’est une chance pour ce pays. Mais, aussi, pour les autres.

 

Incontestablement, l’équilibre mondial a besoin d’une Russie forte et prospère, pivot de stabilité entre Europe, Moyen-Orient et Asie. Sa pondération, mesure, sens des responsabilités, sont un atout pour la paix sur notre planète. Des fous veulent l’entraîner dans la guerre. Il fera tout pour l’éviter. S’il y arrive, nous lui en serons tous redevables.

 

A l’occasion de cette élection, des lecteurs m’ont demandé de republier le portrait de Poutine que j’avais rédigé dans un texte relativement ancien, au plus fort d’une campagne de dénigrement à son encontre : Poutine – Frankenstein et les Prédateurs. Du 20 avril 2007, cinq ans ! Ce que je fais volontiers, sans pouvoir cependant reproduire d’intéressants commentaires qui avaient été échangés à cette occasion (sur le “problème tchétchène”, notamment). D’après eux, il n’aurait pas pris une ride… Je les remercie de leur gentillesse et de leur intérêt.

 

(*)  Je recommande la lecture de son récent et très beau livre, poétique et documenté, sur son séjour de 6 mois au bord du lac Baïkal : Dans les forêts de Sibérie, Gallimard, 2011.

 

 

 

 

Poutine : Frankenstein et les Prédateurs...

 

 

Un spectacle qui me ravit, c'est celui des grandes orgues de la propagande.

Entendre et voir tous ces médias à l’unisson, sans fausse note, au même instant, soufflant, sous les doigts de leurs maîtres, dans les tuyaux vides du mensonge et de la calomnie : fascinant !… Les partitions changent. Mais, connaissant son public, comme tout bon organiste, la propagande va et vient sur les classiques de son répertoire. Poutine, est une de ses partitions favorites. C’est, aussi, une de mes mélodies préférées…

Mélodie, de la complicité politique et médiatique, dans cette relation fusionnelle de la manipulation de l’information, au service des intérêts économiques de leurs commanditaires. A lire, écouter tous ces médias et politiciens, Poutine serait un monstre. Ne respectant aucune des libertés publiques élémentaires, pratiquant l’assassinat politique, méprisant les règles d'or d’une économie libérale qui est censée servir de trame aux relations internationales, etc.  Bref, c’est tout juste si Poutine n’a pas remplacé Staline dans la représentation, les stéréotypes et les postures "démocratiques" des médias occidentaux.

Poutine serait : Frankenstein !...

Ce déchaînement sonore est trop fort pour ne pas dissimuler, en contrepoint, des mouvements plus subtils. Livrons nous à un petit exercice de musicographie, et décryptons ces belles envolées… Décrypter est un régal !

En fait, la fureur de cette campagne de désinformation est fondée sur la frustration occidentale à l’encontre de la volonté d’un homme, s’appuyant sur une nouvelle génération de responsables russes, décidé à sortir la Russie de la profonde crise de la fin du XX° siècle. La conséquence immédiate est que les immenses projets de prédation, planifiés par le Big Business occidental à la suite de l’effondrement du régime communiste se sont, malgré d’excellents débuts, trouvés rapidement bloqués par un homme : Poutine. D’où les campagnes hystériques se crispant sur cinq dénis :



1. Le déni d’un homme.
 

Tout opposant à l’hégémonie occidentale a droit automatiquement au qualificatif de "terroriste", dès lors qu’il possède un pouvoir potentiel de résistance. Difficile de mettre Poutine sur une de ces listes.  Alors, le plus simple est de le faire passer pour un criminel. Rien que cela… Autocrate et assassin.

Frankenstein, vous dis-je !

Pourtant, c’est un homme qui a été régulièrement élu à la tête de son pays, dans un gouvernement légitime. A deux reprises. Et les sondages, y compris ceux supervisés par l’université d’Aberdeen (Ecosse), montrent un taux moyen de satisfaction de ses concitoyens, par rapport, à son action de 70%, en moyenne. Il n’y en a pas beaucoup sur cette planète…

Il pratique couramment plusieurs langues, dont l’allemand qu’il maîtrise parfaitement. De même que tous les rouages de la Géopolitique. Gros travailleur, il connaît ses dossiers sur le bout des doigts.

Il est vrai qu’il a tout pour agacer : il ne boit pas, ne fume pas. Ceinture noire de judo, il le pratique tous les matins, une heure, avant de commencer à travailler. Pire : il est d’une rigoureuse intégrité. L’horreur : il se fait une haute idée de l’indépendance et de l’avenir de son pays !...

Atypique. Nos "Al Capone" dirigeant la « Communauté Internationale », et protégeant les pires dictatures en Afrique, en Amérique du sud ou au Moyen Orient, n’en peuvent plus !…  Poutine ?  Un « Chavez » cool… Il ne manquait plus que cela… Un cauchemar !



2.
Le déni d’un redressement politique
.

La stratégie de l’Occident, à la chute du communisme était de faire éclater l’ex-URSS en une multitude d’Etats, d’entretenir des conflits à ses frontières pour la paralyser, et de piller les énormes ressources de son sous-sol en installant et protégeant des gouvernement corrompus. A l’exemple de ce qui se fait de mieux sous d’autres latitudes. Cela a failli réussir, comme le montre très clairement Joseph Stiglitz (1) : l’instabilité économique associée à une corruption organisée et à la mise en place d’une mafia, servant d’intermédiaires aux intérêts occidentaux, a provoqué une violente régression de la Russie. Ce grand pays était au bord de l’anarchie…


i)
Le pillage occidental par le biais de la mafia russe


En fait, les privatisations accélérées, imposées par l’Occident via la Banque Mondiale et le FMI (2), n’avaient pas pour objectif de créer, ou de développer une classe moyenne mais de faire acheter, par les multinationales, pour une bouchée de pain l’essentiel de la richesse du pays : pétrole, gaz, mines (fer, charbon, or, diamant, etc.). Cette opération comportait deux étapes :

=> achats (ou "privatisations", par euphémisme...) par des mafieux à prix ridicules et, la plupart du temps, à crédit et sans apport de fonds personnels...

=> rachats ensuite par des entreprises occidentales des parts à prix ridicules, aussi, mais qui, à l’échelle des transactions, constituaient des fortunes colossales pour des personnes privées.

C’est ainsi que sous Eltsine, des pans entiers des ressources russes ont été bradés à des mafieux, moyennant commissions. Certains, par la suite, s’apprêtant à céder leurs possessions nouvellement acquises avec une confortable marge, notamment dans le gaz et le pétrole, aux grandes multinationales. La Russie allait ainsi voir l’essentiel de ses richesses rachetées à vil prix et possédées par des intérêts étrangers. Schéma classique des privatisations dans la plupart des pays en développement qui n’ont pas la taille critique pour résister. Mais, la Russie n’est pas le Nigeria, l’Arabie Saoudite ou le Gabon...

ii)  L’arrêt du pillage.

Succédant au gouvernement « ultracorrompu » d’Eltsine, la première tâche de Poutine fut de mettre un terme à ce pillage à grande échelle du pays. Il fallait museler la grande mafia en cheville avec les multinationales étrangères. Certains de ces mafieux ont pu être arrêtés, jugés et les transactions en cours bloquées. Ce qui a fait hurler les anglo-saxons au nom du "libéralisme économique" (3), des droits  de l’homme et autres indignations "démocratiques"…  La réaction allait être brutale. Du "grand ami" de l’après 11 Septembre, Poutine, allait immédiatement devenir l’homme à abattre.

Dans ce nettoyage, toujours en cours, un des plus brillants et des plus efficaces collaborateurs de Poutine, Andrei Kozlov, a été assassiné (4). Il avait retiré les licences d’exploitation à 95 banques russes spécialisées dans le blanchiment de ce pillage. Il était en train de décortiquer les implications des multinationales de l’énergie dans le pillage et les détournements de fonds. Malgré cette guerre souterraine et les opérations de déstabilisation organisées par les occidentaux, avec une campagne de dénigrement à l’échelon international, Poutine et son équipe tiennent bon.


iii)
La protection de la mafia russe par les occidentaux.  

Beaucoup de ces gangsters de haut vol se sont réfugiés en Occident, notamment à Londres, où, protégés par la City (milieux financiers) qui gouverne le pays, ils mènent grand train de vie. Cette "protection" atteint des sommets inconnus jusqu’alors.

Exemple : L’un des plus riches, Boris Berezovski, dont la fortune est estimée à environ 2 milliards de $, réfugié à Londres, bénéficie du statut de "réfugié politique"  en tant qu’ "opposant politique"…  Il vient publiquement d’annoncer qu’il finançait un renversement du gouvernement russe par la force ! (5) La Russie demande son extradition pour une multitude de détournements de fonds, notamment au détriment de la compagnie aérienne Aeroflot. Bien sûr, Londres, qui n’hésite pas à envoyer ses ressortissants britanniques à Guantanamo, refuse cette extradition sous prétexte du respect des droits de l’homme….

Imaginons un gangster milliardaire proférant les mêmes menaces, à l’encontre de Blair ou de Bush, ou de tout autre chef d’Etat élu en toute légalité, alors qu’il serait réfugié en Russie. Impensable !  Mais, le contraire pour les Prédateurs : oui.


3. Le déni d’un redressement économique


Délibérément, la Banque Mondiale et le FMI avaient imposé des privatisations accélérées en ignorant une règle de base : avant toute restructuration et privatisation, il est indispensable de mettre en place des organes de contrôle et de régulation indépendants et incorruptibles. Poutine, malgré les difficultés dont l’assassinat de Kozlov donne une idée de l’ampleur, y travaille sans relâche. La hausse des prix du pétrole et du gaz, jointe aux actions d’assainissement de Poutine ont permis à la Russie de rembourser, par anticipation, la totalité de sa dette extérieure. Qui dit mieux ?

La Russie, sous son impulsion, a progressivement renégocié tous les contrats de cession, tant des droits d’exploration et des ventes de ses ressources, avec les multinationales. Dans un rapport d’égal à égal. Un des cas emblématique est l’exploitation des gisements de Sakhaline, projet de plus de 22 milliards de $ que la Russie a renégocié tant avec les compagnies pétrolières, notamment la Shell, qu'avec le consortium des banques internationales (200 banques). Tout cela a rendu fortement impopulaire Poutine au sein de la puissante "communauté financière internationale"…

La Russie a réussi, dans le même temps, à bloquer une des plus grandes catastrophes écologiques (6) qu’allaient accomplir ces compagnies pétrolières dans leur exploitation de la presqu'île de Sakhaline. Détruisant une région entière, à l’exemple des ravages qu’elles ont provoqués au Nigeria.


Frankenstein, vous dis-je !


4.  Le déni d’une Politique étrangère indépendante.

L’union Européenne n’a aucune politique étrangère, si ce n’est de suivre à la lettre les diktats et les aventures guerrières de l’extrême-droite américaine et israélienne. Ce n’est pas le cas de la Russie qui pense qu’un monde unipolaire, dominé par une "hyper puissance" n’est pas l’avenir de l’humanité. Une soi-disant fraction de l’humanité qui dirigerait, sous prétexte qu’elle serait supérieure aux autres, le reste du monde est un modèle qui n’est pas viable.

De plus, Poutine est contre l’attitude occidentale qui privilégie la menace et l’affrontement, au dialogue et à la coopération.  D’où son rôle modérateur dans le traitement des problèmes complexes de la Palestine, du Moyen Orient en général ou de la gestion mondiale de l’énergie. Philosophie politique incompatible avec celle des "néocons".

Dans une formidable action géopolitique, Poutine, s’est rapproché de la Chine, avec qui il a fondé le SCO (7). Lequel va, outre les Etats fondateurs, intégrer à terme : l’Inde, le Pakistan, la Mongolie et… l’Iran ! Se profile, donc, en Asie Centrale, une superpuissance indépendante, capable de résister aux volontés hégémoniques des anciennes puissances coloniales du Moyen Orient et de l’Asie. Et, surtout de résister aux incessantes manœuvres financières, capitalistiques, et militaires  de l’Occident…

Frankenstein, vous dis-je !


5.  Le déni d’une marche vers un Etat libre et démocratique.

Poutine, sait très bien que, pour le déstabiliser, les services spéciaux occidentaux sont prêts à faire assassiner leurs propres agents en Russie… Pour l’accuser, ensuite, d’assassiner ses opposants. Quand on a 70% des russes qui sont pour vous, il est nul besoin de faire assassiner des opposants "médiatiques" (journalistes, et autres figures de composition...) qui émargent, la plupart, sur les livres de paye des services secrets occidentaux, via des associations "bidon". Il connaît trop bien les combats de l’ombre...

La Tchétchénie, me direz-vous ?  Il y travaille. Il a hérité de ce dossier, où la mafia s’est, là encore, longtemps et considérablement enrichie (8), de concert avec les trafiquants d'armes et de pétrole occidentaux. Sachant, là aussi, que via la Georgie frontalière, que les USA veulent faire rentrer à tout prix dans l’OTAN, c’est un flux incessant d’argent et d’armes dans les poches des chefs de guerre pour maintenir une guerre civile à ses frontières. Les mêmes qui ont écrasé sous les bombes Palestine, Irak, Afghanistan ou Liban viennent, à présent, l’entraver dans la recherche de la paix en Tchétchénie. Il y arrivera. Le temps joue en sa faveur…

Entre-temps, la liberté d’expression ne cesse de se développer. En 2000, en Russie, il y avait 20 000 journaux et publications. En 2007, il y en a 46 000. A cela s'ajoutent, 25 millions d’internautes qui peuvent accéder, sans censure, à toutes les informations disponibles sur le net. A cela s’ajoutent encore, les 3 200 société de TV et radios, dont l’Etat ne contrôle que 10% (9).  Alors, qui dit mieux ?


Poutine : Frankenstein ?


C’est, tout simplement : un Homme d’Etat.  Un « Grand »…

Désolé pour les Prédateurs…







(1)  Joseph Stiglitz (Prix Nobel d’Economie 2001). ‘Globalization and its discontents’, Chapter 5 : Who Lost Russia ?, Penguin Books, 2002.
(2)  Joseph Stiglitz. Op. Cit.
(3)  Les principaux supports de la propagande du Big Business débordent de ce type d’articles enflammés : The Economist (UK), The Financial Times (UK), The Wall Street Journal (USA). On les retrouve en  “copier-coller”, chez nos « journalistes-économistes » français…
(4)  Macalister, T., Cobain, I., Tisdall, S., ‘Diplomatic rift as says : give us Berezovsky – Fresh Warrant issued and new inquiry into remarks about overthrow of Putin’, The Guardian, Jeudi 19 Avril, 2007.
(5)  Assassiné le 13 septembre 2006, avec son chauffeur. Il était, à sa mort, Vice Président de la Banque Centrale Fédérale Russe. Il avait 41 ans. Parlant couramment anglais et allemand. Il était père de trois enfants.
(6)  Voir, le formidable travail d’investigation des ONG sur Sakhaline, notamment le rapport :
Van Gelder, J.W. (2006), ‘Involvment of Credit Suisse in the Global Mining and Gas Sectors – A research paper prepared for Berne Declaration and Greenpeace Switzerland’, Profundo, Hollande, Juin 2006.
(7)  Le SCO (Shanghai Cooperation Organization) est une organisation intergouvernementale dont les langues de travail sont le chinois et le russe. Elle a été fondée, le 15 juin 2001, par la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kyrgystan, le Tajikistan et l’Ouzbekistan.
(8)  Sous Eltsine et ses prédécesseurs, ce conflit était exclusivement géré, y compris sur le plan militaire et avec ses propres troupes, par le Ministère de l’Intérieur… Les enrichissements personnels des gestionnaires de ce conflit, dans les détournements de fonds et les trafics d’armes et de pétrole des différentes mafias, étaient longtemps sans limite…
(9)  Dimitry Peskov, The Guardian, Lundi 16 Avril 2007.

Crédit photos Poutine :   Tickets of Russia.  La photo du milieu est celle d'Andrei Kozlov.

 

 

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commentaires

M
<br /> site intérressant j'ai quelque doc qui vont vous intéresser <br /> <br /> <br /> russieindex.jpg<br />
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G
<br />  <br /> <br /> <br /> Chère Catherine<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tchin, tchin ! Avec un petit verre de vodka, à la russe ! En jetant le verre par-dessus l’épaule, sans un regard, si possible sur la<br /> tête des propagandistes déconfits…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Comme les campagnes anti-Poutine ne vont pas cesser, nous aurons l’occasion de revenir en discuter. Elles le laissent de marbre, nous donnant<br /> l’occasion de nous amuser des aboiements de nos pitbulls…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci pour les liens !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> <br /> Cher Monsieur Stanechy,<br /> <br /> En retard pour vous lire à cause d’ennuis personnels, mais mieux vaut tard, n’est-ce pas...<br /> <br /> Oui, tchin-tchin pour la victoire si prévisible de V. Poutine ! Et combien prévisibles aussi les réactions en Merdialand, qui ont même, un peu partout, prédédé l’événement. Il y en a un qui est<br /> allé jusqu’à faire d’une pierre deux coups «Robespierre-bourreau-de-la-Vendée-Poutine-bourreau-de-la-Tchétchénie-même-combat ».  Servitude volontaire, quand tu nous tiens...<br /> <br /> Cela dit, ne trouvez-vous pas amusant (significatif, curieux, ironique... au choix) que les hommes d’État actuellement le plus près, par leurs actes, de transformer en un sérieux début de réalité<br /> le Credo de l’Incorruptible, soient justement deux militaires (trois ! j’allais oublier Castro) ? Quand on sait quelle énorme et justifiée méfiance était la sienne à l’égard des «<br /> militaires heureux » - et ce ne sont pas les Lafayette et les Bonaparte qui lui auraient donné tort -, il y a de quoi se mettre à philosopher.<br /> <br /> Car, non seulement Poutine, Chavez et Castro sont à ce jour et j'espère pour longtemps les hommes d’État les plus avancés sur le sentier de l’égalitarisme et d’une démocratie véritable, soit des<br /> politiques à principes, alors qu’ils sont des militaires, mais je crois bien que c’est PARCE QU’ILS LE SONT  (simples civils, ils seraient morts depuis longtemps), et si je ne me trompe,<br /> c’est la première fois qu’une telle chose se produits dans l’histoire de l’humanité.<br /> <br /> La Nature vous réserve de ces surprises, au moment où on s’y attendait le moins... Chic, et merci à elle ! on ne va pas bouder.<br /> <br /> Ci-dessous, quelques réactions qui devraient vous faire plaisir, si vous ne les avez pas déjà lues :<br /> <br /> http://www.informationclearinghouse.info/article30756.htm<br /> <br /> http://www.informationclearinghouse.info/article30763.htm<br /> <br /> http://original.antiwar.com/justin/2012/03/06/western-hypocrisy-and-the-russian-election/<br /> <br /> Avec un honnête petit coup de vodka par-dessus.<br /> <br />
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G
<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cher Hédi<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tchin, tchin !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous faites bien de rappeler l’importance du sentiment patriotique chez les Russes, capables de consentir des sacrifices inimaginables pour<br /> préserver l’existence de leur nation. Les dirigeants de l’Empire, apparemment, ne le comprennent pas. Considérant la Russie comme un territoire riche en ressource naturelles et, en conséquence, à<br /> coloniser via la mise en place de gouvernements corrompus à leurs ordres…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le fait d’avoir perdu une trentaine de millions de morts lors de la deuxième guerre mondiale, sans compter les colossales destructions des<br /> infrastructures du pays, avec les tentatives de mainmise de l’Occident au moment de l’explosion de l’URSS, explique la fermeté et le sens des responsabilités des dirigeants Russes. Refusant de<br /> voir se multiplier invasions, ravages, punitions collectives, à l'encontre de pays qui n'agressent personne, en lieu et place de la négociation et de la coopération constructive entre<br /> nations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> D’où le dialogue de sourds actuel, avec les traîneurs de sabre imbéciles et irresponsables qui leur font face au Conseil de Sécurité de<br /> l’ONU…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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H
<br /> Cher Georges,<br /> <br /> <br /> Joie partagée. Il y a une histoire, rapporté sur un site syrien en arabe qui évoque comment, à une question  posée à Pharaon sur l'origine de son pouvoir arbitraire, il avait eu cette<br /> réponse  : "Personne ne m'a retenu". Tout pouvoir doit connaître ses limites sinon il risque  de devenir un danger pour lui-même et pour l'humanité. Après la chute de l'URSS, l'Occident<br /> a caressé le rêve fou de devenir un tel pouvoir illimité. Poutine apparaît, dans ces conditions, comme un sauveur. Moins d'ailleurs Poutine que la Russie, la grande nation qui a dans le passé su<br /> mettre un terme — au prix de sacrifices énormes— aux aventures napoléonéennes comme elle a donné la vraie estocade finale au nazisme, à Stalingrad, laissant les États-uniens parader en<br /> "sauveurs". La Russie, qui a aidé la Chine à se doter de son infrastructure industrielle et de l'arme atomique, retrouve donc naturellement l'allié chinois pour construire un nouveau modèle de<br /> coopération entre les peuples, dans la paix et la coopération.<br /> <br /> <br /> Tchin tchin!<br /> <br /> <br />  <br />
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G
<br />  <br /> <br /> <br /> Chère Aline, Bonjour<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est avec joie que je trinque au succès de Poutine et du Peuple Russe !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et, avec autant de jubilation, à la déconfiture de nos propagandistes patentés, tout particulièrement ceux des radios et TV du « service<br /> public ». Honte à eux ! Bien que cela soit inutile : pas plus que l’éthique, ces voyous ne connaissent la honte tellement ils sont formatés par le mensonge et la<br /> malhonnêteté…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les oligarques occidentaux souhaitaient un Medvedev regroupant leurs compères russes, afin de piller de concert les immenses ressources du<br /> pays dans les « privatisations » bradées et bidons. Ce ne sera pas pour cette fois !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Poutine ne sera pas Erdogan, que l’Empire a réussi à faire plier en lui tapant sur les doigts pour ses velléités d’indépendance. Menacé d’un<br /> coup d’Etat militaire et autres représailles, il a dû courber l’échine. A présent, la politique étrangère de la Turquie est « dictée » par l’OTAN. Il est vrai qu’il y a une différence<br /> d’échelle, la Russie possède tous les moyens d’être une grande puissance régionale, en premier lieu : autonomie et surplus énergétiques, appareil militaire et sécuritaire indépendants de<br /> l’Empire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est donc la déstabilisation intérieure permanente qui va être entretenue par les services spéciaux occidentaux, à partir de leur plateforme<br /> favorite pour initier leurs coups tordus : l’Ukraine. S’il veut travailler sans le cancer des ingérences étrangères, Poutine va devoir résoudre, au préalable, le problème des "pseudos-ONG"<br /> financées de l’extérieur  pour miner, avec l’aide de « collabos », la cohésion et le développement du pays. Pas facile, les injures pour autocratisme vont fuser dans<br /> tous les sens ! Mais, il va arriver à museler ces rats...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
G
<br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Rita<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de témoigner, au-delà du succès mérité de Poutine, pour une diversité et un équilibre dans le traitement de l’information. Afin de ne<br /> pas étouffer dans une propagande comparable à celle des pires Etats policiers.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br />
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A
<br /> <br /> Cher Georges,<br /> Débouchons une bouteille de champagne symbolique et trinquons  joyeusement  en nous moquant des cris de putois de la maffia dépitée des us-israélo-européens.<br /> <br />  Ah la délectation lundi matin d’entendre sur France inter  les Guetta, Pascale Clarke et autre Cohen se lamenter sur le retour du pppoutisme , prononcé comme un crachat et déplorer la<br /> mise à l’écart du Dmitri Medvediieeev prononcé à la russe, ce gentil professeur de droit qui s’est si bien laissé rouler dans la farine par les USA au sujet du traité Start II . Voilà le bon<br /> démocrate, le dirigeant  rêvé que l’Amérique aurait manipulé comme un enfant. Cela en devenait comique.<br /> <br /> Et j’accompagne chaque fois le nom de Ppppoutine du  rappel  « ancien dirigeant du KGB », et  j’évoque la corruption, les voleurs, et j’interviewe d’innombrables de pékins<br /> dénonçant les voleurs, et je donne  la parole à une kyrielle d’opposants et notamment au braillard Navalny, ce Yale World Fellow, co fondateur de DA ! (Oui en russe) mais acronyme de<br /> Democratic Alternative financé par la NED (National Endowment for Democracy). Comme par hasard, les informations sur des « fraudes massives » avaient principalement  pour source une pseudo<br /> ONG, GOLOS, financée, elle aussi par le Département d’Etat . Mais naturellement, pas un mot là-dessus.<br /> <br /> <br /> <br /> Le rêve : depuis des semaines, ils avaient tout fait pour provoquer une bonne petite révolution colorée :  les couleurs orange, rose, vert sont déjà prises,  restait le blanc. Hélas,<br /> trois fois hélas, espoirs déçus.<br /> <br /> Quant à Gorbatchev, il a mal vieilli. Il ne dit plus que Poutine a sorti le pays du chaos et l’a relevé. Je ne sais si c’est par jalousie en pensant à son propre échec, mais il aboie maintenant<br /> avec la meute.<br /> <br /> Pour notre part, nous nous  sentons  plus légers  depuis lundi . Certes, ce ne sera pas Jésus marchant sur les eaux. Mais si, grâce à la lanterne de Diogène ,  nous savons<br /> qu’il y a quelque part un homme,  un homme de tête et de caractère, un homme d’Etat  qui saura résister aux dingues bellicistes avec l’inamovible et précieux Lavrov, c’est déjà un vrai<br /> miracle quand on voit la sidérale médiocrité et inexistence politique de la horde des pygmées européens .<br /> Trinquons, cher Georges, et amitiés.<br /> Aline<br />
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R
Georges j'ai pas encore lu ton billet précédent car d'autres blogs m'interpellaient mais j'ai lu tout de suite la première partie de ton billet du jour et comme toi je suis ravie de l'élection de<br /> Poutine .Ma première réaction en apprenant la nouvelle fut de remercier le Ciel car le monde a vraiment besoin de Poutine .Les propagandistes occidentaux ont la queue sous le ventre .Vive Poutine .
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