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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
chante la lutte des Peuples
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Horizon...


Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
Une espérance solidaire avec ceux qui ne l'acceptent pas.
A contre-courant...

 

 

 

Modération


Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

a)  Hors sujets et trolls

b)  Attentatoires à la Dignité Humaine :

.  Injures

.  Propos racistes

.  Incitations à la haine religieuse

 

Avertissement

Liberté d’expression et abus de procédure

 

Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 14:17

 

 

« … Une des préconditions du fascisme – une élite richissime, égoïste et myope, totalement indifférente aux décisions prises en son nom - se forme dangereusement … »

Harold Pinter (*) 

 

 

 

C’était un voleur évadé, en fuite. Il a été tué par un policier. Une balle dans le dos, d’après les premiers éléments de l’enquête et des témoignages. La Justice vient de mettre en examen le policier pour « homicide volontaire ».

 

Défiant cette décision, dans une démonstration de « solidarité » avec leur collègue, des policiers ont bloqué avec des dizaines de véhicules de service, voitures et motos, la principale avenue de la capitale.

 

Robocop est arrivé

 

Robocop-1.jpg

 

Autant pourrait-on accepter, comprendre, manifestations ou même grèves de policiers (à pied, comme toute mobilisation citoyenne...) pour défendre leurs droits légitimes à une amélioration des conditions de travail, de formation et d’entraînement (les procédures et méthodes d’arrestation en usage sont catastrophiques), de rémunération, de paiement des heures supplémentaires...

 

Autant la démonstration de force à laquelle ils viennent de se livrer, contre une décision de Justice concernant un des leurs, est inacceptable, extrêmement choquante et révoltante au regard de l’application de "La Loi" régissant une république et du fonctionnement démocratique de nos institutions.

 

Notre pays n’a pas à se transformer en ville d’un mythique Far-West où "les représentants de La Loi" tirent plus vite que leur ombre, dans l’impunité.

 

Encore plus atterrant est la réaction de notre caste politique qui, dans la lâcheté la plus totale, se montre incapable de rappeler le devoir d’exemplarité d’une police, disciplinée et irréprochable, au service de la protection des citoyens. Dans une démocratie, où rien ne justifie la mort d’un homme, d’une balle dans le dos. Fut-il un cambrioleur en cavale.

 

Nos cambrioleurs, "banksters", qui pillent la nation, eux ont droit à des bonus et parachutes dorés mirobolants...

 

Symptôme gravissime de la déliquescence et des valeurs de notre République, voilà ce que représente cette "manifestation" de policiers sur les Champs-Elysées. La complicité de nos politiciens n’étant que l’aveu d’une "fascisation" progressive, voulue ou acceptée de nos sociétés, pour reprendre l’image d’Harold Pinter.

 

 

 

 

.

(*)   Billington, Michael, The Life and Work of Harold Pinter, Faber & Faber, London, 1997, p. 331.  

 

 

 

 

 


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commentaires

G
<br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Naradamuni<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de votre analyse, dont je partage l’essentiel.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il existe, effectivement, un problème fondamental de représentation de la volonté collective. Qui paraît, pour le moment, insoluble ou<br /> insurmontable. Nous imposant, en réalité, un « parti unique ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mais, il faut un commencement à tout… Le premier pas serait d’affirmer son indépendance par rapport aux exigences d’un Empire décadent et aux<br /> délires économiques de la « sphère financière ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je sais, nous en sommes encore loin !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce n’est pas le « trio » Fabius-Moscovici-Valls, par exemple, qui est en mesure d’incarner le commencement de l’amorce de la<br /> tentative d’une esquisse du premier pas d’une « renaissance » tant attendue…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> Bonjour Georges<br /> <br /> <br /> La renaissance de la France?<br /> <br /> <br /> « Le terme “démocratie” dont ON* a affublé la France n’est rien d’autre qu’un outil de propagande d'un “gouvernement représentatif”, lui même chien de garde du capitalisme »<br /> La France est sous un régime de « gouvernement représentatif » et ne fut jamais une démocratie.<br /> Un peu d’histoire nous le rapelle :<br /> Deux acteurs dont le rôle a été décisif dans l’établissement de la représentation politique moderne, Madison et Sieyès, soulignaient le contraste entre le gouvernement représentatif ou<br /> républicain et la démocratie :<br /> L’abbé et député Sieyès lors de son discours du 7 septembre 1789 oppose le gouvernement représentatif (qu’il promeut) et le gouvernement démocratique (qu’il rejette) :<br /> « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés,<br /> la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le<br /> peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »<br /> <br /> <br /> Robespierre avait surnommé Sieyès « la Taupe de la Révolution » !<br /> <br /> <br /> Le conformisme à ce mésusage (faire passer une continuité de l’ancien régime pour la démocratie) faisant le reste... Les citoyens ne sont plus qu’électeurs, lecteurs de potins médiatiques et les<br /> Élus devenus « ayant été élus », mais cela aussi en sous-entendu évidement, de Pouvoir continuent.<br /> Où sont les contres Pouvoir paraît bien plus contemporain que le si peu libertaire « où est la police » ? Et les thuriféraires médiatiques, représentants (de qui ?) nous<br /> abreuvent de démocratique sont loin d’être un contre pouvoir. J’oserais que, pareil aux parlementaires, ministres et juges, il faudrait sans doute ajouter aujourd’hui les médias d’information à<br /> la liste des pouvoirs à contrôler, comme les autres, dans l’intérêt général.<br /> <br /> <br /> De plus la soumission par la dette que nous imposent ces « gouvernements représentatifs actuels » est une vieille affaire (Solon l’athénien avait déjà à l’époque abolit l’esclavage par<br /> dette qui empêchait l’accès à la citoyenneté !), mais la possibilité de s’en servir en matière politique à grande échelle n’a que 200 ans, ça s’appelle « le gouvernement<br /> représentatif », ça n’a RIEN à voir avec la démocratie, c’en est même le strict CONTRAIRE (ça prive le demos de tout cratos réel), et ça REND POSSIBLE LE CAPITALISME.<br /> Pire : ÇA LE VERROUILLE durablement.<br /> Autrement dit, tant qu’on n’aura pas réglé ça, tant qu’on restera dans la CAGE POLITIQUE de « l’élection parmi des candidats » (le faux « suffrage universel »), on ne sortira<br /> pas du capitalisme, qui est bien verrouillé grâce à cette procédure géniale qui donne la quasi totalité du pouvoir politique aux riches du moment.<br /> Et je souligne ce paradoxe étonnant que les ouvriers et employés que nous sommes, incités en cela par nos partis (et c’est peut-être ça, l’explication du paradoxe qui nous conduit à nous<br /> emprisonner nous-mêmes dans la cage de l’élection), nous défendons comme une vache sacrée ce faux « suffrage universel », comme s’il était l’alpha et l’oméga de notre émancipation et de<br /> notre liberté.<br /> ALORS QUE, à l’évidence, nous n’avons JAMAIS, ou quasiment jamais, gagné une élection : même en 1936 (symbole remâché de « victoire électorale pour le peuple »), il n’y avait<br /> aucun proposition sociale dans le programme de Blum et de son ministre des finances Auriol, qui avait même (comme tous ses prédécesseurs sous la IIIe) été promettre au Gouverneur de la très<br /> privée Banque de France et également Président du Comité des Forges (MEDEF de l’époque), Auriol, donc, avait été promettre devinez quoi : Auriol avait été, comme tous les autres ÉLUS,<br /> promettre au chef des patrons et à la fois chef des banquiers QU’IL NE MONTERAIT PAS LES SALAIRES ! Résultat miteux, sur l’essentiel, acquis par l’élection, donc.<br /> Ce n’est que la grève générale — avec occupations d’usines dans tout le pays — à qui nous devons les congés payés et la semaine de 40 heures ; beaucoup plus qu’à l’élection.<br /> Donc, observant que nous perdons toujours toutes les élections (et nous perdrons 2012 comme les autres, pas besoin d’être devin pour le savoir), nous les prolétaires, nous pourrions prendre<br /> acte de ce que l’élection est RÉELLEMENT un piège à cons, une procédure PAR ESSENCE aristocratique — DONC oligarchique — qui permet aux riches, TOUJOURS ET PARTOUT, d’acheter le pouvoir politique<br /> et d’ensuite faire écrire un droit qui leur est favorable par ceux qu’ils ont mis au pouvoir (et qu’ils remettront au pouvoir s’ils sont bien obéissants) : ça s’appelle « le<br /> capitalisme ».<br /> Donc, les deux ont 200 ans : faux « suffrage universel » et « capitalisme ». Coïncidence ?<br /> <br /> <br /> ON* :<br /> Ce n’est pas le ON qui me gêne, c’est juste l’impression que quelqu’un a dit oui pour nous depuis longtemps. Qu’un marchand de tapis a acquis nos consciences et que dire ON comme nous le faisons<br /> c’est aussi et encore faire silence sur Nous.<br /> Adaptation de « Marre de dire Non ’ - Traumat et Triogolo<br /> *
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G
<br />  <br /> <br /> <br /> Bonsoir Abdelkader<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de tes fraternelles pensées en une période où nous sommes nombreux à espérer une renaissance de la France...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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H
<br /> Bonjour Georges,<br /> <br /> <br /> Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à toi, tout à l'heure, depuis Alger, en cette veille de scrutin décisif pour le peuple français. Et je tombe sur ton billet incisif... J'espère que dans moins<br /> de 24 heures, le fier paysan qui avait refusé de serrer la main à un vulgaire suspect d'extortion de fonds, pourra enfin lui rétorquer demain : Casse-toi pauv'con ! ...<br />
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