« Le temps vient toujours dans une nation où il faut se soumettre ou bien se battre. Ce temps est arrivé en Afrique du Sud. Nous ne pouvons pas nous soumettre et nous n’avons pas d’autre choix que de frapper à la mesure de nos moyens pour défendre notre peuple, notre avenir et notre liberté. »
Nelson Mandela (1)
Le “Terrorisme” est un mythe.
Une fable, une illusion, une légende. Construction de l’esprit sans rapport avec la réalité.
Un Totem.
Maléfique. Rassembleur du clan des crédules. Dans la ferveur guerrière et la danse du scalp.
Ronde mortifère, rythmée, scandée, par les tambourins et hululements des sorciers-charlatans : “experts en terrorisme”, “hyperterrorisme”, et autres hallucinations…
Totem qui n’explique rien et ne fait que déplacer la difficulté. Mais qui, en la déplaçant, parait en atténuer « le scandale logique ». Comme disait Durkheim, repris par Claude Levi-Strauss dans Le Cru et le Cuit (2).
« Scandale logique ». Oui.
Janus
En fait, nous le savons, scandale de la « Logique du Prédateur » : La Loi du Plus Fort. La loi du Deux poids - Deux mesures. Ou, comme disent nos amis anglophones, du : Double Standard. En plus imagé : Pile, je gagne – Face, tu perds…
La violence guerrière, c’est Janus. Le Dieu aux deux visages. Visages de l’Enfer. Nul besoin d’être expert en Polémologie, pour en identifier les contours.
Qu’elle soit financière, commerciale, culturelle, intellectuelle, ou armée, le plus souvent le tout à la fois, elle comporte deux visages, deux habillages. Deux “travestissements rhétoriques”.
Celle exercée par Le Fort contre Le Faible, qu’il spolie, opprime, méprise : violence déclarée “Légitime”. Car, civilisatrice, bienfaisante, “démocratisante”. Même au prix de millions de morts et de destructions incommensurables.
Dans l’autosatisfaction de la bonne conscience du Fort, évidemment.
Celle employée par Le Faible contre Le Fort qui le pille, l’occupe, l’humilie, le massacre. Résistance dont la violence est inacceptable pour Le Fort qui la déclare Illégitime. La diabolisant, sous le vocable sacralisé de “Terrorisme”. Par glissement sémantique, le résistant devient un insurgé. Lequel ne peut être que terroriste.
Le Fort s’arroge l’usage « légitime » de la violence. De la terreur. Qu’il s’estime seul en droit de détenir et d’exercer. Y compris dans ses configurations de destruction massive : chimique, bactériologique ou atomique.
Car rationnel et civilisé, face aux sauvages.
Avec ses moyens “étatiques”, par ses armées officielles et ses services secrets. Ou “privatisés”, par l’entremise de ses colons, mercenaires, “miliciens-politiciens-collabos”, et autres vecteurs.
Dictant ses normes, anathèmes et excommunications. Juge et partie. Traités internationaux, Conventions de Genève n’étant que des chiffons de papier, pour reprendre l’expression de Bismarck. Le Fort impose la violence sous toutes ses formes.
Même la plus abjecte : la torture.
Tous les prétextes étant recevables pour “intervenir militairement”, selon son bon vouloir : guerres déclarées ou non déclarées, officielles ou secrètes.
Au motif de la défense de ses “intérêts vitaux”, de ses “valeurs”, de sa civilisation, du devoir de mémoire. Voire, du péché originel. Lequel varie suivant les époques et les propagandes. Sans oublier le droit autoproclamé d’ingérence, pour raison humanitaire et “démocratique”.
A titre défensif ou offensif. Et, même, à titre “préventif”. Car le Fort, dans sa mégalomanie, s’assimile aux divinités mythologiques : il possède la préscience. Il connaît et maîtrise l’avenir. Ou, aux Héros de science-fiction, maîtrisant l’espace-temps. Dune, Matrix, Stars Wars, il se trouve déjà dans leur monde, leur dimension, par son génie.
En conséquence, le Fort dénie l’usage de la violence au Faible qui n’accepterait pas sa domination.
Comment ne pas comprendre ?...
Pour lui, bombarder des mariages avec ses femmes et ses enfants, ce n’est que “neutraliser” des rassemblements terroristes. Raser par ses drones les maisons des chefs de village de toute une vallée, avec femmes et enfants, ce n’est que supprimer des “commandants” de l’insurrection. Mitrailler des civils dans les rues avec ses hélicoptères, c’est maintenir l’ordre. Gérer des centres de torture de par le monde, c’est assurer la sécurité.
Les mercenaires qu’il paye grassement, en complément de ses propres troupes, pullulant en Irak ou en Afghanistan ne peuvent être que des « agents de sécurité ». Leur violence de soudards, s’ajoutant à celle de sa soldatesque, dans un pays conquis, martyrisé, rappelle celle des guerres du Moyen-Age. Mais non, ce n’est que de l’autodéfense. Justement, dans la lutte contre le terrorisme, afin d'aider les autorités du pays occupé...
Le Fort, grâce à ses “valeurs”, ne peut accomplir que Le Bien.
Lors de la seconde guerre mondiale, l’occupant allemand en France considérait les actes de résistance à ses pillages et à son oppression comme des actes terroristes. Réservant aux insurgés et aux populations civiles prises en otage, tortures et exécutions. A l’exemple des troupes françaises occupant l’Espagne, sous Napoléon, tombées dans la spirale de la férocité des représailles face à la lutte farouche du peuple espagnol.
Souvent pour conforter des politiques d’occupation, de spoliation, de répression, et les justifier auprès de l’opinion publique, le Fort fomente des attentats. Nourrissant des guerres civiles, sur fond de pauvreté planifiée. Faisant sauter des édifices religieux, églises, mosquées, et autres, des bombes dans des lieux publics, multipliant les assassinats de responsables politiques et syndicaux.
Allant, suivant la conjoncture médiatique, jusqu’à organiser l’enlèvement de ses propres ressortissants. Avec de fausses “organisations terroristes”, dont les sigles apparaissent et disparaissent comme autant de pâquerettes au printemps.
Sur son propre territoire, le Fort affirme que des dizaines d’attentats sont déjoués chaque année grâce à la vigilance de ses services spécialisés. Mais, étrange : dans une démocratie, ces “présumés terroristes” devraient être jugés publiquement, pour tentative d’attentat. Avec débats publics et contradictoires permettant de comprendre : qui sont-ils, que veulent-ils ?... La nation, constituée de citoyens adultes et instruits, doit savoir. Mais, non. Impossible.
Les observateurs savent que la quasi-totalité des attentats commis dans le monde à l’encontre de populations civiles sont l’œuvre de services spéciaux étatiques. “Démocraties” et dictatures, pour des raisons différentes mais souvent convergentes, étant des adeptes de ces méthodes.
Car les dictatures se sont ruées au portillon, profitant de l’hystérie collective, pour mieux museler et déconsidérer leur opposition. A un échelon réduit, appliquant à leur tour, la relation du Fort, l’oligarchie au pouvoir, au Faible, leur peuple écrasé de répression.
Un des exemples les plus tristement célèbres de ces manipulations est celui des nazis, qui avaient incendié le parlement allemand, le Reichstag. Présenté comme un attentat effectué par des communistes. Permettant la rafle de plus de 4000 cadres du parti communiste allemand, envoyés dans les premiers camps de concentration. Pour les inaugurer. Au grand soulagement des milieux financiers et industriels allemands, et même européens, de l’époque… (3)
Popeye
Obama, les 12-13 avril derniers, a réuni les représentants de 47 Etats pour un “sommet sur la sécurité nucléaire”. Tout spécialement focalisé sur les risques du “terrorisme nucléaire”. Le plus grand sommet sur la sécurité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne cessaient de répéter, avec zèle et obséquiosité, les médias de la propagande,
Mais, en écoutant son discours et ceux des autres “dirigeants nucléaires”, je pensais à Popeye avalant ses épinards pour montrer ses muscles, se rassurant sur sa force tout en voulant intimider ses adversaires…
Ce n’étaient que postures et mensonges. Dans la paranoïa et le cynisme, les plus ridicules dans l’outrance.
Comme toujours dans ce genre de manifestations, les non-dits sont plus importants que les belles phrases de la bonne conscience. Dans cette mélasse de bla-bla-bla, de ces non-dits, je retiens les “non”.
J’en ai recensé six :
i) Non à la Paix
Dès l’énoncé de ce sommet, les “grandes puissances” occidentales confirmaient qu’elles n’étaient pas intéressées par La Paix dans le Monde. Entre assurer La Paix et assurer La Sécurité, le choix est clair.
Assurer La Sécurité : c’est Surveiller et Punir (4). La répression, la stigmatisation.
“La Sanction”.
Punir, cogner, frapper, isoler, marginaliser, étouffer… La régression de l’intelligence et de la Civilisation Humaine.
Tenir un sommet sur “comment instaurer la Paix dans le Monde”, ce serait rappeler le respect du droit à l’autodétermination des peuples et nations. En conséquence :
=> Interdire toute occupation militaire d’un pays par un autre. Et, donc programmer le démantèlement de toutes bases aériennes, terrestres, navales d’un Etat chez un autre.
=> Interdire, dans une vigoureuse réactivation des Conventions de Genève, toute prise en otage des populations civiles : punitions collectives, embargos, incarcérations arbitraires, entraves à la libre circulation des personnes dans leur propre pays, famines imposées, destructions de maisons et de villages, destructions d’infrastructures civiles (notamment les stations d’épuration d’eau, de puits et de pompages), destructions d’écoles et d’hôpitaux, tueries et massacres.
=> Interdire les rapports de forces dans les relations internationales. En instaurant une authentique diplomatie, fondée sur le respect de son interlocuteur. Même de celui avec qui on n’est pas d’accord. Privilégiant la négociation, l’échange, l'empathie. Excluant menaces, chantages, déclaration méprisantes et belliqueuses.
ii) Non au Désarmement
Toute référence à un désarmement était exclue du sommet.
Tout autant les discussions, réflexions et décisions, sur la maîtrise et diminution des budgets militaires. Par une limitation indexée sur un pourcentage des PIB, donnant lieu à des contrôles internationaux. Afin de :
=> limiter l’impact des lobbies militaro-industriels, devenus ingérables pour les gouvernements civils du fait de leur poids financier, corrupteur, dans un contexte d’opacité n’ayant plus rien à voir avec le "Secret Défense". Présentant à l’heure actuelle un des plus graves dangers pour la survie des « démocraties ».
=> donner la priorité aux besoins urgents et colossaux de notre planète que sont : alimentation, santé, éducation, emplois et retraites.
iii) Non à l’identification et au contrôle des arsenaux nucléaires existants
Le sommet a mis en lumière deux tabous, quant à la conception des occidentaux dans la “hiérarchisation” des puissances nucléaires :
=> Le refus des occidentaux de livrer la connaissance précise de leurs arsenaux nucléaires, dont le cumul est en mesure de faire sauter la planète. Constituant un danger autrement plus grave que la fonte des glaciers ou la disparition de l’hippopotame.
Refus d’un inventaire actualisé chaque année, contrôlé par des organismes indépendants, et publié afin d’informer les citoyens du monde qui ont le “droit” de connaître les dangers que court La Terre des Hommes.
=> L’identification et le contrôle de l’arsenal, actuellement tenu secret, d’Israël, qui est estimé à 400 bombes nucléaires. Pays non signataire du Traité de Non Prolifération Nucléaire, qui avait dans les années 1970 fourni 6 bombes nucléaires à l’Afrique du Sud… (5)
iv) Non à la résolution des conflits actuels
Résoudre les conflits actuels, est la dernière des préoccupations des puissances occidentales. Notamment, celui de la Palestine.
Il s’agit pourtant d’un des fondements de la sécurité internationale, notamment par l’imposition de la quarantaine de résolutions de l’ONU non appliquées à ce jour. Certaines, datant de 1967…
Comment assurer la sécurité internationale, en laissant des pays en envahir d’autres, les détruire, les occuper, les piller ?... Y compris par dictatures et gouvernements fantoches interposés, via des élections truquées.
Alors qu’on sait qu’aucun peuple, aucune nation, ne se livreraient à des actes de résistance, sous forme d’attentats à l’encontre des intérêts de pays étrangers, s’ils vivaient dans la liberté.
v) Non à l’abandon de la politique de la canonnière
Ce sommet a pour finalité le renforcement de la politique traditionnelle de l’Occident : maintenir son avance technologique sur le plan militaire. Fondement de sa richesse, depuis le XV° siècle, par la création des grands empires coloniaux, puis néocoloniaux, portugais, espagnol, hollandais, britannique, français, US, etc. : la politique de la canonnière.
L’Occident entend monopoliser toutes les sources d’approvisionnements miniers et énergétiques de la planète. Pétrole et gaz, tout particulièrement. Et, à présent : uranium.
Son but n’est pas la “sureté nucléaire”, car il sait très bien qu’aucun Etat ne vendra une arme nucléaire à un groupe armé non contrôlé par ses services spéciaux.
Sa volonté, sous couvert de ses déclarations pacifistes, est de conserver sa prééminence nucléaire, dans une politique de terreur pour imposer son Empire.
Si les occidentaux ont pu, par exemple, occuper et piller un pays aussi immense et peuplé que la Chine pendant un siècle (1840-1940), c’est grâce à leur supériorité en armement. Les Chinois qui n’avaient aucune intention de conquête et donc une armée aux armements limités, n’avaient pu s’opposer à leur flotte, leur artillerie à longue portée et leurs fusils à tir rapide. Mais, ils ont retenu la leçon…
vi) Non à la Justice Internationale
Le comble du cynisme, ou du ridicule, a été atteint par le président français, suggérant la création d’un tribunal international qui jugerait et condamnerait ceux qui se livreraient au “terrorisme nucléaire” : vente, formation, transfert de technologie.
Autrement dit, les "crimes contre l'humanité" commis lors de la destruction de l'Irak, sur fondement de mensonges, avec plus de 1,5 millions de morts et d’immenses destructions, peuvent rester impunis. Ceux récents, des massacres de civils, au Liban, à Gaza ou en Afghanistan, tout autant.
Comment être pris au sérieux avec un tel niveau d’inconscience et de mégalomanie, quant à la conception de la Justice Internationale ?...
En fait, camouflé sous cette manœuvre, il s’agit de criminaliser tous les chercheurs en énergie nucléaire dont les travaux, le niveau de compétence, l’indépendance d’esprit ou le patriotisme, ne conviendraient pas à l’Occident. Il suffira, en bon magicien de cirque, de sortir de son chapeau une inscription sur une “liste terroriste”, même sans preuve, Etats, instituts de recherche, organismes industriels, pour que toute collaboration, de ce fait, devienne “criminelle”.
Comme cela a été effectué pour l’usine de produits pharmaceutiques de Khartoum au Soudan, spécialisée dans la production de médicaments génériques. Rasée avec tout son personnel dont de nombreuses femmes, par des missiles de croisière, sur ordre du président Clinton. Motif : elle fabriquait des armes chimiques. Ce qui était faux, tout le monde le savait, ainsi que l’ont reconnu les américains par la suite. Simplement, sa production gênait les lobbies pharmaceutiques en Afrique…
Comme les occidentaux l’ont fait, pour le grand chercheur et “père” de la bombe atomique pakistanaise Abdul Qadeer Khan. Face aux menaces de l’Inde, il avait contribué à édifier une force de dissuasion nucléaire pour assurer la souveraineté et l’indépendance de son pays. A l’exemple de la Grande-Bretagne ou de la France.
Toutes les calomnies à son égard ont été employées par les occidentaux, notamment les USA. Prétendant se faire livrer cet éminent scientifique comme un vulgaire criminel… Au prétexte qu’il aurait communiqué des secrets nucléaires aux Libyens et aux Iraniens. Même l’aurait-il fait, ce qui n’est pas le cas, les occidentaux n’ont jamais criminalisé leurs savants et techniciens qui ont collaboré avec les israéliens, sud-africains, australiens et autres, pour leurs recherches sur l’arme nucléaire.
Les Pakistanais ont eu le courage de ne pas céder, en dépit d'énormes pressions. Abdul Qadeer Khan, retiré de la vie active, vit protégé dans sa villa. Mais, par crainte d’un enlèvement ou d’un assassinat des services spéciaux occidentaux, il est pratiquement en résidence surveillée.
Ce sommet n’était qu’une Danse du Scalp des occidentaux. Souhaitant associer, à leur délire impérial, leurs vassaux avec les nomenklaturas et ploutocraties d’un certain nombre de pays.
Tout le monde l’a compris, c’est l’Iran qui est visé. Son pétrole et son gaz. Et, au-delà de l’Iran, le contrôle de l’accès de l’Asie, spécialement de la Chine, aux fournisseurs d’énergie.
Toutefois, personne n’est dupe. Comme le rappelle Anthony Payne :
“… La politique mondiale du “développement inégalitaire” est liée et contingente des “hiérarchies de puissance” …
Les pays désavantagés ne trouveront un développement plus égalitaire, n’obtiendront des concessions ou des changements dans les politiques actuelles du secteur des finances, du commerce, ou de l’environnement, qu’en opérant des changements d’alliances,
dans un contexte de rapports de forces,
en maîtrisant ou déployant les ressources de la puissance, même limitée, dont ils disposent.” (6)
Telle est la voie étroite, mais inévitable, des puissances émergentes soucieuses de préserver leur souveraineté, dont fait partie l’Iran.
Popeye, malgré ses boîtes d’épinard, ses moulinets de gonflettes musculaires, n’y peut et n’y pourra rien…
(1) Nelson Mandela, The Struggle is My Life, IDAF, 1978, cité par Sophie Pons dans Apartheid – L’aveu et le pardon, Bayard éditions, 2000.
(2) Claude Lévi-Strauss, Mythologiques, t. I : Le Cru et le cuit, Paris, Plon, 1964.
(3) Consultez les remarquables travaux sur cette époque de l’historienne française (actuellement boycottée et censurée par les medias) Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 7. Notamment ses livres sur les liens entre la finance, la grande industrie (comme toujours, milieux violemment opposés à toute politique sociale) avec l’extrême-droite européenne et nazie.
(4) Michel Foucault, Surveiller et Punir, Gallimard, 1991.
(5) Shibil Siddiqi, Terrorism : The nuclear summit’s “straw man”, Asia Times, 16 avril 2010, http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/LD16Ak02.html
“Israel presently possesses an estimated 400 nuclear weapons, from powerful thermonuclear devices to tactical or "battlefield" nukes.
Its nuclear doctrine embraces not only a "first strike" posture but also one of "preemptive strike" against a conventional or unconventional attack on any of its weapons of mass destruction (nuclear, chemical or biological).
It is also committed to maintaining nuclear superiority by preventing any other Middle Eastern country from obtaining nuclear weapons.
It has already employed conventional attacks and assassinations to prevent such an outcome.”
(6) Payne, Anthony, The Global Politics of Unequal Development, Palgrave Macmillan, New York, 2005, p. 246 & 247. Cité dans mon billet du lundi 16 juin 2008, Crise Alimentaire Mondiale : Le Boulanger, La Boulangère et Le Petit Mitron …
Photos du film de Stanley Kubrick, à voir et revoir (les TV le censurent…) : Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb).
Monument d’humour noir sur les délires bellicistes des nomenklaturas.
La scène où le pilote (joué par Slim Pickens) du bombardier américain chevauche avec son chapeau texan, fou de joie, la bombe nucléaire qu’il vient de lâcher sur la Russie (l’URSS dans le contexte de la Guerre Froide) est un moment “culte” de ce film…
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