Un salut complice à Boris Vian et Pierre Desproges
Le sort d'une espèce rare est en jeu dans son milieu naturel : la Bécasse !
Les derniers mois ont vu se multiplier les attaques, par La Résistance Afghane, contre les convois de ravitaillement de l’OTAN. Par dizaines, des camions sont détruits et brûlés. Particulièrement visés : les semi-remorques de carburant.
L’intensité de ces attaques représente en efficacité, performance, précision, l’équivalent de plusieurs escadrilles de bombardiers, équipés de missiles air-sol à guidage laser. Avec, en prime, des pertes civiles quasi-inexistantes.
La Résistance Afghane possède, ainsi, les meilleures forces armées au monde. Le “sommet” en termes de rendement d’une action militaire, qui est l’expression du ratio entre son coût et les résultats obtenus.
Toutefois...
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Toutefois, ces destructions massives de camions de transport, de jour comme de nuit, présentent l'inconvénient de bloquer le réseau routier, jusqu’à la frontière du Pakistan.
C'est pourquoi "L’Association des Chasseurs à la Bécasse de Kandahar" (ACBK), particulièrement indignée devant le silence des médias internationaux indifférents au sort de ce précieux volatile, vient de saisir "La Communauté Internationale" pour se plaindre des regrettables bouchons causés par ces activités pendant les week-ends, empêchant de rejoindre les terrains de chasse.
Compte tenu du problème de déséquilibre dans l’écosystème engendré par l’impossibilité de chasser la Bécasse en temps voulu, l’Association espère qu’un arrangement sera trouvé avec l'OTAN.
Il serait souhaitable, en effet, que cette organisation d'occupation militaire internationale ne fasse plus circuler ses convois à l'approche des week-ends. Les multiples carcasses de ses véhicules, immédiatement calcinés, y entravant la circulation routière et y constituant, en plus de ces incivilités, une pollution visuelle préjudiciable à la beauté des paysages.
D’autant plus que les fumées ainsi dégagées constituent, outre une grave atteinte à la couche d’ozone et à l’empreinte carbone, une gêne certaine pour le vol des Bécasses.
A n’en pas douter, dans sa diligence coutumière, le Conseil de Sécurité de l’ONU va se saisir de cette urgente problématique.
Sa “résolution” est attendue avec impatience.
(Agence de Presse Pouet-Pouet News)
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