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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
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Horizon...


Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
Une espérance solidaire avec ceux qui ne l'acceptent pas.
A contre-courant...

 

 

 

Modération


Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

a)  Hors sujets et trolls

b)  Attentatoires à la Dignité Humaine :

.  Injures

.  Propos racistes

.  Incitations à la haine religieuse

 

Avertissement

Liberté d’expression et abus de procédure

 

Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

24 janvier 2021 7 24 /01 /janvier /2021 22:50

 

 

"La véritable école du commandement est celle de la culture générale.
Par elle, la pensée est mise à même de s’exercer avec ordre, de discerner dans les choses l’essentiel de l’accessoire, (...) de s’élever à ce degré où les ensembles apparaissent sans préjudice des nuances.
Pas un illustre capitaine qui n’eût le goût et le sentiment du patrimoine et de l’esprit humain.
Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote..."

Charles de Gaulle (*)

 

 

Il voulait faire une Amérique à nouveau « grande »…

MAGA, était l’acronyme à usage de slogan de la campagne électorale qui avait porté Trump pour un premier mandat à la présidence des Etats-Unis : Make America Great Again

 

Beaucoup y avaient cru.

Il a été forcé d’accepter sa défaite électorale, dans un climat de malversations entachant les comptages des suffrages exprimés, de désordres et de chaos dans de nombreux Etats ; et l’humiliation de se voir censuré par les nouveaux maîtres de l’information ou de la propagande que sont devenus les réseaux sociaux, aux commanditaires réels soigneusement occultés…

Trump : La Chute en Vrille…

Il laisse ainsi un pays profondément divisé, ravagé par une crise économique et sociale d’une ampleur inconnue depuis la fin des années 1930.

 

A sa décharge, dit-on, il n’a jamais pu gouverner, paralysé par les mailles du filet de l’Etat Profond ; à l’exemple des autres Etats occidentaux et affiliés.

 

De plus, son pays a dû subir les redoutables effets d’un virus, aux stratagèmes et déclinaisons à l’infini, se révélant une miraculeuse « ingénierie sociale » pour les oligarchies ; utilisant cet outil protéiforme, avec autant de frénésie que de ravissement, pour implanter un totalitarisme menant leurs concitoyens en troupeaux dans l’enfermement d’un goulag de dictature Orwellienne.

Il n’a même pas pu drainer le « swamp », pour reprendre une de ses expressions favorites. Ce « marécage » pestilentiel de connivences, de combines et de corruptions qui infeste les rouages de l’Etat.

 

C’est le « swamp » qui a triomphé, n’ayant eu de cesse de provoquer sa chute en vrille.
 

Trump : La Chute en Vrille…

 

Ni héros, ni victime, il n’est que le symbole, le constat, la mesure, dans une abyssale perte de « valeurs » morales, ou plus simplement humaines, du délabrement des institutions et des systèmes de gouvernement d’un Etat se voulant « impérial », mais n’étant que décadent. Décadence, par osmose, largement partagée, infusée, chez ses « alliés »…

 

Un « gendarme du Monde » en faillite, sur tous les plans.

Son seul titre de gloire, ou de satisfaction, prenant soin de le rappeler dans son discours d’adieu : il restera dans l’histoire un des rares présidents des Etats-Unis à ne pas avoir déclenché une guerre.

 

Peut-être…

 

Mais, il n’a rien fait, ou rien pu faire, pour arrêter les dizaines de campagnes militaires aux budgets faramineux, aux violences et aux destructions, horribles, quotidiennes, permanentes, infligées à des millions de personnes, initiées par ses prédécesseurs sur tous les continents.

 

En tant que président, incapable de remettre en cause les pratiques de ses prédécesseurs, il a signé les ordres nécessaires pour assassiner de hauts responsables et personnalités de pays qui refusent d’être asservis, en violation des conventions internationales. Véritables crimes de guerre.

Multipliant les « sanctions » économiques ou autres, en violation de ces mêmes conventions, toujours à l’encontre de pays refusant la vassalisation ; sous les prétextes les plus artificiels ou les plus mensongers. Jusqu’à inclure la paisible île de Cuba dans la liste les « Etats terroristes »…

 

Cette paranoïa l’amenant, encadré des plus féroces et sanguinaires pitbulls de l’Etat Profond, de Bolton à Pompeo,  à dénoncer les traités internationaux signés par son pays, dans le cadre de l’ONU, tant avec la Russie ou l’Iran, destinés à éviter les conflits mondiaux.

 

La liste est longue. Arrêtons-là…

 

Sans vouloir l’accabler dans l’acharnement, force est de constater qu’il a commis les erreurs impardonnables pour celui qui a l’ambition de devenir un Homme d’Etat :

 

i)  Ne pas avoir le courage de se retirer lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité de gouverner et de mener à bien son programme ; selon ses engagements vis-à-vis de ses électeurs, et selon les valeurs qu’il a promis de respecter. Se noyant dans les compromissions avec ses propres adversaires politiques.

 


ii)  Ne pas choisir des collaborateurs de talent, de conviction et de courage. En lieu et place, se compromettre dans le népotisme le plus délirant. Dans le cas de Trump : sa fille et son gendre ayant plus d’importance politique que des ministres en exercice.

 


iii)  Ne pas se forger une connaissance de la « réalité ». Aussi bien celle qu’affrontent quotidiennement ses propres concitoyens, que celle que traversent depuis des siècles les Nations avec lesquelles on traite.
Ce que le Général de Gaulle appelait la « culture générale », celle qui permet d’exercer l’esprit à peser, évaluer, discerner, la différence entre l’essentiel et l’accessoire, dans leurs nuances.


 

Plastronner dans les médias, ou la Jet set, n’est pas gouverner.
 

 

Finalement, Trump n’est que l’archétype de nos gouvernants actuels, quels que soient nos pays occidentaux ; aussi incultes que serviles à l’égard de l’Etat Profond dont ils appliquent les directives. Son successeur ne vaudra pas mieux.

Souhaitons que sa chute en vrille préfigure celle de nos propres et épouvantables oligarques. En attendant le grand nettoyage.

Tchao Pantin !...

 

Trump : La Chute en Vrille…

 

 

*.  Charles de Gaulle, Le Fil de l’épée, Editions Plon.

 

 

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 09:05

 

 

« Aujourd’hui, les formes dominantes d’institution et de pouvoir sont la forme totalitaire et la forme mafieuse avec une forme intermédiaire qui serait la combinaison des deux. »

Gérard Haddad (1)

 

 

 

 

Je fais le crédit à mes Amis-Lecteurs de comprendre l’anglais, avec l’accent US…

Mettant en ligne une vidéo d’une quinzaine de minutes d’un entretien sans trouver le temps nécessaire de traduire, encore moins de sous-titrer. (2)

 

Intitulée : « Can America Survive a "Stupified Plutocracy" ? »…

 

Rendre la subtilité du titre se révèle délicat : « Les Etats-Unis peuvent-ils renaître d’une "Ploutocratie Pétrifiée" ? » ; est mon choix de traduction.

 

« Stupified », selon le contexte, recouvre une multitude de sens : stupéfié, médusé ;  ou encore tétanisé, rendu inconscient de son environnement, déconnecté de la réalité, par un état de choc ou la prise de drogue. En français plus courant, on pourrait dire "sclérosé" ou, plus brutalement : "abruti", de drogue, d’alcool, ou plus certainement dans le sens du propos, d’imbécilité mégalomaniaque…

 

Elle illustre une lame de fond s’accélérant en vitesse et force : la remise en cause grandissante de la Ploutocratie aux Etats-Unis : régime spoliateur mis en place par les grandes fortunes s’emparant des richesses de la nation ; augmentant exponentiellement leur fortune pendant que l’appauvrissement de leurs concitoyens ne cesse de s’approfondir.

 

Aucun pays dit "occidental", figurant dans les premiers PIB de la planète, n’échappe à ce type de tyrannie politique, dissimulée à l’abri du paravent « démocratie ».

 

Un rapport du parlement britannique, sous la direction de l’ancien ministre Travailliste Liam Byrne, vient de mettre en garde sur les violentes crises (employant le terme « explosions ») à venir dans nos sociétés. Du fait de l’accroissement exponentiel, au rythme minimum de 6% l’an, la fortune des 1% les plus riches de la planète d’après les estimations, atteindra 64 % de la richesse mondiale d’ici 2030 (3).

Dans son rapport publié le 22 janvier 2018, OXFAM International était encore plus sévère, estimant qu’en 2017, 82% de la richesse créée dans le monde avait été accaparée par le « 1% » … Alors que près de 4 milliards de personnes n’avaient enregistré aucune augmentation de leurs revenus. (4)

Dans cette vidéo, la présentation d’un livre par son auteur : Money and Class in America. (5) Rien de nouveau à ce genre d’exercice ou de promotion, mis à part dans ce cas : le site diffuseur et l’auteur.

Gilets US : A "Stupified Plutocracy"…

Aux Etats-Unis, la contestation contre l’injustice sociale et économique est très vivace, comme celle emblématique du mouvement Occupy Wall Street (OWS). Malgré son occultation par les grands médias, par peur de la contagion.

 

Et ce, depuis de nombreuses années et même décennies. En 2007, j’avais évoqué dans un billet (6) le bouleversant témoignage de Barbara Ehrenreich, dans son livre : “Nickel and Dimed” (7) sur la précarité et la détresse d’une partie grandissante du peuple américain ; pour avoir effectué, elle-même dans le cadre de ses recherches, les petits boulots de serveuses, vendeuses, etc.

 

Dès 1932, John Dos Passos avait écrit un "livre coup de poing" sur les violentes luttes sociales, véritable guerre civile larvée rongeant les grandes villes industrielles, en réaction à l’exploitation du patronat américain : L’An Premier du Siècle – 1919 (7).

Cette vidéo donne un coup de projecteur sur l’extension de ces mouvements de contestation du modèle économique, imposé par la caste au pouvoir, que j’ai surnommés les "Gilets US". De plus en plus, rejoints par des membres éminents de l’oligarchie du pays ; suffisamment lucides pour se rendre compte que leur nation va droit dans le mur.

 

Trois points marquants :

 

i)  Le site diffuseur est celui du Institute for New Economic Thinking. Un organisme d’économistes et de chercheurs qu’on ne peut taxer comme on le fait systématiquement aux Etats-Unis de "communiste" ou "cryptocommuniste", dès lors qu’on se livre à une remise en cause du sacro-saint Libéralisme Economique.

Ce blasphème, en France, provoque un qualificatif diffèrent, mais tout aussi immédiat dans le procès d’intention : on est "rouge-brun" ou "populiste". Pour étouffer toute velléité de contestation, chez les plus émotifs, on rajoute la louche traditionnelle : "antisémite", "homophobe", et bla-bla-bla…

 

Cette plateforme de réflexion propose de changer de paradigme du fait de l’échec des théories, modèles économiques et sociaux actuels ; que nos amis anglophones appellent : « Neoclassical Economics ». Qui n’engendrent qu’inégalités croissantes et chômages à tous les niveaux. Sachant, d’après leur propre constat de chercheurs, que « … la résistance au changement est substantielle – tant dans la discipline que dans le monde en général » (… "… the resistance to change is substantial — both inside the discipline and in the world at large").

ii)  L’auteur du livre, Lewis H. Lapham, est issu d’une des familles les plus renommées des USA. Son grand-père était maire de San Francisco ; son arrière grand-père fut un des fondateurs de Texaco. Un de ses fils est marié à la fille de l’ancien premier ministre canadien, Brian Mulroney.

 

Quant à lui, après avoir transité par les établissements d’enseignement les plus huppés (Yale, entre autres), il est devenu écrivain, essayiste, éditeur, directeur de publications dont le prestigieux Harper’s, (fondé en 1850)

 

Rien d’un "casseur-populiste-encagoulé"…

 

 

iii)  Et, pourtant, il cogne… Dur.

Dénonçant les sybarites au pouvoir, déglingués de stupidité et de mégalomanie, promoteurs de l’injustice économique et sociale et de l’éradication du rêve américain d’une démocratie rayonnante ; dans leur propre pays et dans le reste du monde…


Chronique d’une évolution, peut-être même d’une révolution annoncée.

 

 

 

 

1.  Gérard Haddad - Lumière des Astres Eteints - Grasset - 2011 - p. 66
2.  Institute for New Economic Thinking, Can America Survive a "Stupified Plutocracy" ? , 24 octobre 2018, https://www.ineteconomics.org/perspectives/videos/can-america-survive-the-rule-of-a-stupified-plutocracy
3.  Richest 1% will own two-thirds of global wealth by 2030, RT, 9 avril 2018,
https://www.rt.com/business/423587-richest-wealth-shocking-inequality/
4.  Richest 1 percent bagged 82 percent of wealth created last year – poorest half of humanity got nothing, OXFAM International, 22 janvier 2018,
https://www.oxfam.org/en/pressroom/pressreleases/2018-01-22/richest-1-percent-bagged-82-percent-wealth-created-last-year

5.  352 pages • Paperback ISBN 978-1-682191-57-6 • E-book 978-1-682191-58-3

https://www.orbooks.com/catalog/money-and-class-in-america-by-lewis-h-lapham/

Sous sa forme E-book, le livre est facturé US$10 ou UK£7.
6.  Georges Stanechy, Barbara Ehrenreich : Les USA "d’En Bas", 15 juin 2007, http://stanechy.over-blog.com/article-10888996.html
7.  Traduit sous le titre : « L’Amérique pauvre : Comment ne pas survivre en travaillant ». Publié en 2001 - Gallimard.

 

 

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28 avril 2018 6 28 /04 /avril /2018 18:45

 

 

 

" Les États-Unis ne se préoccupent plus des conflits de faible intensité. Ils ne voient plus l'intérêt qu'il y aurait à faire preuve de réserve, ni même de sournoiserie. Ils jouent cartes sur table, sans distinction.

C'est bien simple, ils se fichent éperdument des Nations Unies, du droit international ou des voix dissidentes, dont ils pensent qu'ils n'ont aucun pouvoir ni aucune pertinence."

Harold Pinter  (1)

 

 

 

 

 

Mutuellement, à tour de rôle…

 

Ils n’arrêtaient pas de se "papouiiller"…  S’époussetant, se ventilant, s’étreignant de béatitude…

 

Trump et Macron, dans leurs récentes prestations présidentielles à Washington, me faisaient penser au duo de comiques Laurel & Hardy. Célèbres pour leurs aventures, séries de catastrophes hilarantes ; imperturbables de bonne volonté et solidarité réciproques.

Sauf, que nous ne sommes pas dans un film de divertissement.

 

Il n’y a pas la place pour le rire, quand on sait que destructions et pillages, massacres et tortures, accablent des millions d’innocents d’une simple signature de ces individus.

 

Deux polichinelles sans pouvoir, paradant devant micros et caméras de leurs appareils de propagande. Leur fonction : réciter et appliquer ce que le Deep State (l’Etat Profond) leur dicte ; dans l’autosatisfaction de leur irresponsabilité, de leur immaturité ou infantilisme. 

 

Dans la "Bonne Conscience", tels des "Grands Prêtres de l’Axe du Bien" : répandre catastrophes et chaos dans des pays à piller.  Pathologies mentales, des Croisades, aux  invasions coloniales ou "politiques de la canonnière", dont les oligarchies occidentales n’arrivent pas à se détacher.

 

Cœur de cible actuel, prolongation du travail de fossoyeur, ou de prédation, de leurs prédécesseurs  (2) : le Moyen-Orient. Et, plus particulièrement la Syrie.

 

Dans le mensonge, la plus cynique des fourberies.

 

Trump & Macron : Laurel & Hardy…

Personne n’est dupe des gesticulations de ce duo de comédie, à commencer par Russes et Iraniens.

 

Dans le meilleur des cas, il leur semble se retrouver dans les sempiternelles séries policières avec leurs deux personnages inamovibles : le "Bad cop" & le "Good cop" - le bon flic et le méchant. Les deux n’ayant, dans des styles différents, que le même objectif : "faire tomber" le coupable, ou présumé tel.

 

Car, les masques tombent vite… En une fraction de seconde.

 

A la bonhommie de Laurel et Hardy, se substitue le rictus de cruauté d’Al Capone et Lucky Luciano. Si Trump & Macron passent leur temps, rigolards, à s’épouiller mutuellement, tels des chimpanzés de Madagascar, ils deviennent subitement féroces dès l’injonction reçue de s’attaquer à ceux qui ne se soumettent pas à la règle du clan occidental.

Idéologie, doctrine, doxa, restent les mêmes ; leur impitoyable application se poursuivant d’un gouvernement à l’autre. Pour le Moyen-Orient, plus précisément, c’est l’application du plan Oded Yinon de 1982 : s’emparer des immenses richesses de son sous-sol, dans la dislocation, destruction, éradication, des Etats, Nations et Peuples de la région.

 

D’où les trois principales obsessions du délire colonial qui afflige les oligarques occidentaux :

 

i)  Faire "lâcher prise" à la Russie, en lui interdisant toute implantation militaire ou commerciale dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb.

Avec les trois vecteurs que tout observateur observe jusqu’à saturation :

=>  Propagande russophobe d’une extrême violence dans le matraquage continuel auprès des opinions publiques occidentales, sur fond de mensonges et de mises en scène truquées (attaques aux poisons ou armes chimiques, etc.).
=>  Pressions et agressions "armées" à ses frontières, de la Mer Baltique à la Mer Noire et méditerranée : troupes de l’OTAN massées dans les pays limitrophes, avec coups d’Etat hostiles (Ukraine) ou, carrément, coups de force militaires (Géorgie).
=>  Pression et agressions "économiques", sous forme de "sanctions" à répétition pour entraver son développement et ses relations avec les autres pays qui souhaiteraient coopérer sur ce plan.

 

ii)  Détruire et démembrer la Syrie, en perpétuant chaos et destructions, sous divers prétextes ; de préférence les plus "nobles", ou les plus "vendeurs", à l’égard des opinions.
Nous ne reviendrons pas sur le déroulé de ce crime colossal : tout le monde le sait (pour peu qu’on veuille s’affranchir de la propagande), et nous y avons consacré un dossier dans ce blog (3).
Soulignons au passage, que nos forces armées se déploient en Syrie. Question : où est la défense de notre Souveraineté Nationale dans la contribution à la destruction d’un pays qui ne nous a rien fait ?... Voir nos forces armées s’engluer, au XXI° siècle, dans une aventure coloniale, infâme de cruauté et de perversité, donne à tout citoyen français, soucieux de la dignité et de l’indépendance de sa Nation,  l’envie de vomir… (4)

 

iii)  Pulvériser l’Iran. La remise en cause du traité International, avalisé par l’ONU, sur le nucléaire iranien n’est que la préparation de la guerre qui va être déclenchée pour détruire à nouveau l’Iran. Comme cela avait été accompli lors de la guerre entre l’Irak et l’Iran, de 1980 à 1988.

Son invasion étant militairement impossible, trop fort, trop grand, la pulvérisation de ce pays sera effectuée par bombardements massifs (les bombardements nucléaires "tactiques" sont même envisagés publiquement). Du moins, c’est le souhait et le projet, ou le délire, de nos oligarques…

Le ministre de la Défense des USA, le général Mattis, vient de l’annoncer officiellement : « Un conflit direct Israël-Iran est plus que probable ». (5)
 

 

Mais, comme Laurel & Hardy, le duo Trump & Macron, ira de ratages en ratages. De fiascos en fiascos… Leur dernière équipée, avec leurs missiles "beaux, nouveaux et intelligents", l’a démontré.

 

L’Histoire avance lentement, peut-être, mais inexorablement ; indifférente aux bricolages mensongers, agitations frénétiques, fanatismes criminels et propagandes liberticides, des oligarques du moment.

 

 

 

 

1.  Citation extraite du discours de réception de son Prix Nobel de Littérature 2005. Un des derniers grands intellectuels juifs, épris de Justice et de Liberté, luttant avec courage contre toutes les dérives impériales ou coloniales "occidentales", sur tous les continents ; y compris en Palestine.
Cf. : Georges Stanechy, Harold Pinter : The Go-Between, 12 février 2009,
http://stanechy.over-blog.com/article-27844632.html

2.  Georges Stanechy, Hollande : Le Naufrage d'un Nul, 25 avril 2017,
http://stanechy.over-blog.com/2017/04/le-naufrage-d-un-nul.htm

3.  Syrie : le Délire Colonial,
http://stanechy.over-blog.com/tag/syrie%20:%20le%20delire%20colonial/

4.  27 avril 2018,
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Des-soldats-francais-ont-ete-envoyes-en-renfort-en-Syrie-revele-Jim-Mattis-50708.html

5.  Mattis : Direct Israel-Iran Conflict 'Very Likely', 28 avril 2018,
https://sputniknews.com/middleeast/201804281063982142-mattis-israel-iran-conflict-likely/

 

 

 

 

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 21:30

 

 

« Le pervers détruit, bafoue, fait souffrir : peut lui chaut.
Il ne perçoit pas autrui comme son égal, ne le considère pas comme un être humain au même titre que lui.
Il ne connaît pas l’amour, la sollicitude, la bienveillance, sauf quand il les feint pour berner sa proie. 
Le monde est un terrain de jeu qui doit se plier à son désir et lui permettre de prendre son plaisir ; aucun autre sens que celui-là ne lui est accessible.»

Anne Clotilde Ziégler  (1)

 

 

 

L’ambassadeur de la Syrie à l’ONU, Bachar Al-Jaafari, l’avait annoncé : son pays se défendrait par ses propres moyens contre toute attaque éventuelle par des missiles dont la coalition trilatérale – USA/UK/France – le menaçait. Dans l’illégalité et la négation absolues du droit International, en particulier les principes de la Charte de l’ONU, régissant les rapports entre Etats souverains.

 

Dans la nuit du 14 avril 2018, la Nation Syrienne a réalisé l’exploit de le faire. Brillamment.

 

Bravo la Syrie !...

 

L’Exploit militaire : Damas en fête !...


Car, il s’agit bien d’un remarquable exploit militaire : sous une pluie de 103 missiles venant de tous les horizons et plateformes de lancement terrestres, aériennes et navales, sa défense antiaérienne en a abattu 71 !...

 

Conservant son potentiel militaire intact, notamment ses batteries de défense antiaérienne et ses pistes d’aérodromes.
 

La population de Damas, en ce samedi 14 avril 2018 est descendue dans la rue, célébrant dans la liesse la prouesse d’avoir humilié trois des plus grandes forces armées du monde, dotées de missiles « jolis, nouveaux et "intelligents" » ; pour reprendre la formule infantile du déjanté POTUS.

Damas - samedi 14 avril 2018 : toutes les générations unies dans la joie !

Damas - samedi 14 avril 2018 : toutes les générations unies dans la joie !

L’humour en prime !... Des internautes Syriens proposent même, à la vente d’occasion, des missiles "Otanesques" récupérés dans les champs : assurant que malgré bosses et éraflures ils conservaient leur forme initiale… Sous réserve d’une couche de peinture, ils redeviendraient "jolis"…

Damas - samedi 14 avril 2018 : la génération de demain célèbre la victoire d'aujourd'hui !

Damas - samedi 14 avril 2018 : la génération de demain célèbre la victoire d'aujourd'hui !

La Syrie rejoint à cette occasion les petits pays qui ont résisté, par leur courage et leur détermination, aux immenses destructions infligées par les plus grandes forces aériennes occidentales : à l’exemple de la Corée du Nord (2) ou du Vietnam.

 

En fait, célébration d’une double victoire : l’armée syrienne ayant achevé la veille l'éradication des faubourgs du sud de Damas - Ghouta et Douma - des mercenaires de l’OTAN enkystés, depuis des mois, dans leurs forteresses souterraines ; d’où ils bombardaient régulièrement le centre de la ville, organisant leurs raids meurtriers d’égorgeurs patentés.

Damas - samedi 14 avril 2018 : la joie et la fierté d'appartenir à une Nation souveraine !

Damas - samedi 14 avril 2018 : la joie et la fierté d'appartenir à une Nation souveraine !

C’est la perte du plus colossal bastion de leurs mercenaires depuis l’organisation du chaos en Syrie par les occidentaux qui, on le sait, a provoqué leur dépit et colère, avec pour conséquence ce bombardement aérien.

 

Pour le justifier, les occidentaux ont fabriqué la "fausse attaque chimique de Douma", se présentant en "sauveurs de femmes et d'enfants"…

 

Eux, qui laissent faire depuis des décennies les plus abjects massacres de civils sans défense en Palestine, y compris en ce moment à Gaza...

Eux, qui ont provoqué des ravages chez les enfants de Falloujah, accablés de déformations et pathologies pour des générations…

Eux, qui ne cessent de détruire des pays entiers, semant le chaos et la mort, comme au Yémen depuis des mois…

 

Le cynisme de ce trio de criminels, n’a plus de bornes. La Syrie n’ayant aucune arme chimique, ils ont visé le centre de recherche et de production de médicaments et traitements  contre le cancer de Damas – difficiles à obtenir du fait des « sanctions » occidentales.

 

Psychopathes, pervers confits de fourberie et de sadisme...

Damas - samedi 14 avril 2018 : les selfies de la victoire !

Damas - samedi 14 avril 2018 : les selfies de la victoire !

Aboiements des Chiens de Guerre, bavant de trouille…

 

Dans ce fait d’armes, trois points intéressants sont à relever :

 

i)  La fiabilité du matériel antiaérien russe  

Constat aveuglant : les « jolis, nouveaux et "intelligents" » missiles de l’arsenal de l’OTAN ne font pas le poids face aux matériels antiaériens russes, même de conception ancienne ; comme l’ont démontré les régiments antiaériens de la Syrie.

Ceux ayant servi à l’abattage massif des missiles du trio USA/UK/France, ont près d’un demi-siècle d’existence, voire plus, en termes de mise en service (3) :

=>  S-125 (mise en service : 1961)
=>  
S-200 (mise en service : 1966) ; c’est le missile aux impressionnants ravages, utilisé par les Vietnamiens contre les avions de la coalition lors des sauvages  bombardements de Hanoï du 18 au 29 décembre 1972 : 81 avions abattus dont 34 B-52 et 4 F-111 – 49 pilotes capturés.

=>  Kvadrat appelé aussi Kub (mise en service : 1970)
=> 
Buk (mise en service : 1979) – matériel de conception le plus récent : 39 ans…

Matériels, pour la plupart, longtemps inutilisables, du fait des destructions des milices de l’OTAN dont ce furent parmi les premières missions : immobilisés par manque de pièces détachées, d’ateliers de maintenance cannibalisés, radars et postes de conduite de tirs méthodiquement pulvérisés…

Autre exploit, plus invisible et en amont, après avoir chassé les mercenaires des  bases et sites de défense antiaérienne : 1
8 mois de travail acharné ont été nécessaires aux spécialistes Russes et Syriens pour "réhabiliter" ce matériel, le remettre à niveau, changer les radars détruits, former de nouveaux techniciens et opérateurs, et mettre en place toute la connectique pour les intégrer dans un poste de commandement assurant la coordination entre toutes les batteries aux performances différentes. Du fait de la rapidité des décisions à prendre,  quels que soient les automatismes en jeu, il convient d’assurer les arbitrages et la répartition des cibles dans une parfaite synchronisation.

Résultat plus que positif de ce  bombardement : servir de tests « combat proven » et à tirs réels, riches d’enseignement. Particulièrement suivis et étudiés par les experts en défense antiaérienne : outre Russes et Syriens, Iraniens et Chinois…

ii)  Couverture et modernisation de la protection antiaérienne pour l’ensemble du pays

Conséquence de « l’agression » criminelle des occidentaux contre un Etat souverain, les Russes ont déclaré officiellement  ne plus être tenus par leur engagement, vis-à-vis d’eux, de ne pas livrer à la Syrie l’armement antiaérien - moyenne, longue et très longue portée - de dernière génération.

 

Les Russes vont donc livrer à la Syrie, ainsi qu’à d’autres pays (probablement la Corée du Nord), les ultra-performants S300 et S400.

 

L’espace aérien syrien va être, sous peu, totalement verrouillé. Interviendra alors, la phase suivante : mise au point des contre-attaques par missiles contre bases, aéronefs et bâtiments « ennemis ». Le tout dans le renforcement des alliances régionales : Russie-Syrie-Iran.
 

iii) La trouille des occidentaux
Même face à du matériel de conception ancienne, les occidentaux ont pris soin d’éviter d’entrer dans l’espace aérien syrien et de s’approcher de ses eaux territoriales. Tout aussi précautionneux dans l’évitement de l’espace aérien des bases russes en Syrie.

 

Leur arrogance et autres aboiements ne masquent que leur trouille de voyous…

 

Aucun média occidental n’y a fait allusion : mais au même moment, dans la Mer de Chine du Sud, les Chinois ont organisé de façon impromptue les plus gigantesques manœuvres navales, à tirs réels, supervisées par le président Xi en uniforme : une cinquantaine de bâtiments, une centaine d’avions, 10.000 marins engagés… (4)

 

Du jamais vu. Et pour enfoncer le clou, les Chinois vont répéter ces manœuvres dans le détroit de Taïwan, que les occidentaux considèrent comme leur "chasse gardée".

 

La roue tourne…
 

Le président Xi lors des manoeuvres en Mer de Chine du Sud...

Le président Xi lors des manoeuvres en Mer de Chine du Sud...

L’oligarchie putassière française           

 

Comment nos dirigeants ont-ils osé engager notre pays dans une agression à l'égard d’un pays qui ne représente en rien une menace pour notre souveraineté et notre devenir, au contraire ?... Sans aucun respect de "décision démocratiquement partagée" par l’ensemble du peuple français…

 

Comment justifier pareil acte criminel sur fondement de mensonges, dans un cynisme abyssal ?... Voir nos ministres des affaires étrangères successifs, aussi lamentables les uns que les autres, faire étalage d’une indicible fourberie (5), dans un asservissement de notre pays à des intérêts qui ne sont pas les siens ?...

 

Sommes-nous réduits à n’être qu’une colonie, des auxiliaires d’un Empire dont nous subissons volontés et délires ?... Notre armée, nos services de renseignements, des succursales d’organisations étrangères ?... (6)

 

Pourquoi la France n’est-elle pas un vecteur de Paix, de Coopération, de Développement, à l’égard des autres Nations ?...

 

En fait, questions auxquelles l’historienne Annie Lacroix-Riz a répondu à la suite de ses patientes et nombreuses recherches portant sur nos « élites » et leur comportement lors de la préparation et le déroulement de la 2ème guerre mondiale.

 

En termes moins courtois, je n’emploie pas le mot « élites », lui préférant « oligarques » ; avec ses connotations maffieuses de rapacité et de perversité. (7)

 

 Notre oligarchie est passée, sans états d’âme, de la collaboration avec l’Allemagne à sa soumission aux Etats-Unis.

 

Annie Lacroix-Riz le rappelle dans cet extrait de conférence que je livre :

« De la collaboration avec l'Allemagne à l'alliance américaine Les classes dirigeantes françaises, confrontées à un peuple jugé trop rétif, ont pris au 19e siècle l’habitude de s’appuyer sur des homologues étrangères, plus puissantes et plus sûres d’elles.
Au siècle suivant, elles ont opté tour à tour ou conjointement pour leurs partenaires d’Allemagne et des États-Unis.
 »

 

 

 

 

1.  Anne Clotilde Ziégler, Pervers Narcissiques - Bas Les Masques !, Editions Harmonie / Solar,  mai 2015, p. 66 – 67.

2.  Georges Stanechy :
=>  Corée : Lecture d’Une "Crise", 5 mai 2013, http://stanechy.over-blog.com/cor%C3%A9e-lecture-d-une-%E2%80%9Ccrise%E2%80%9D%E2%80%A6

=> Corée du Nord : Surf sur la Désinformation, 21 octobre 2016, http://stanechy.over-blog.com/2016/10/coree-du-nord-surf-sur-desinformation.html
3.  71 out of 103 Destroyed : Here How Syria’s Air Defense Repelled West’s Missiles, 14 avril 2018, https://sputniknews.com/military/201804141063558487-syria-air-defense-forces-analysis/

4.  The Economic Times, China holds biggest ever military drill in South China Sea, 12 Avril 2018, https://economictimes.indiatimes.com/news/defence/china-holds-biggest-ever-military-drill-in-south-china-sea/articleshow/63736152.cms
5.  https://news.sfr.fr/actualites/societe/en-video-le-drian-une-bonne-partie-de-larsenal-chimique-du-regime-a-ete-detruite.html
6.  Pierre de Villiers : se servir… -  L’ex-chef d’Etat-Major rejoint un groupe américain de conseil en management…, 9 avril 2018, https://www.egaliteetreconciliation.fr/Pierre-de-Villiers-se-servir-50485.html
7.  Georges Stanechy, Macron : Le Masque de l’Hyperviolence Oligarchique, 11 mars 2017, http://stanechy.over-blog.com/2017/02/macron-le-masque.html

 

 

 


 

 

 

 

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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 20:00

 

 

"Ce qui compte aujourd’hui, le problème qui barre l’horizon, c’est la nécessité d’une redistribution des richesses.

L’humanité, sous peine d’en être ébranlée, devra répondre à cette question."

Frantz Fanon  (1)

 

 

 

 

Pas de panique !...

 

L’année 2018 ?... Nous le savons, le pressentons, va être pire que la précédente…

Ce qui ne doit pas nous empêcher à l'égard de nos destins personnels, de nos proches, des êtres que nous chérissons, de la souhaiter excellente, les préservant des peines et souffrances qui accablent beaucoup de nos frères et sœurs en humanité.

 

A tous les Amis-lecteurs de ce Blog, j’adresse donc mes vœux de bonheur et de santé, avec mes chaleureuses amitiés.

Sans prétendre regarder l’avenir dans une boule de cristal, si nous nous efforçons à la lucidité, les perspectives d’évolution sont évidentes : "nos sociétés" poursuivent leur descente en vrille accélérée vers un écrasement inéluctable, tant sur le plan de leur délitement intérieur que sur celui d’un aveuglement géopolitique suicidaire.

 

Précision : quand je dis "nos sociétés", je parle de celles dites "occidentales", prétendues "démocratiques" ou "civilisées". Rien à voir avec la formidable renaissance du continent eurasiatique, dans tous les domaines ; malgré les lenteurs apparentes du déroulement de l'Histoire. Offrant un contraste sidérant avec la déchéance, l’implosion, en cours, de ce "monde occidental".

 

 

Nos sociétés malades des Pervers Narcissiques qui les asservissent

 

Nos oligarques, aux ordres de "l’Etat Profond", poursuivent méthodiquement le rétablissement du servage dans nos sociétés, dites "riches" (parmi les 10 premiers PNB), transformant leurs citoyens en moutons se laissant "tondre" par le broyage quotidien de la TVA, dans la passivité et l’abrutissement. La richesse se concentrant à vitesse exponentielle pour le seul profit du 1% des plus riches et de leur domesticité ; ne payant qu’un impôt symbolique au regard de leurs revenus et de leurs privilèges...

 

Notre système économique, fondé sur l’économie-casino dans une spéculation financière incontrôlable, est au service d’une caste ; non pas au service de l’ensemble de ses membres, réduits à l’état de consommateurs, d’individus, si possible esseulés, déboussolés, désinformés... Tous les environnements de protection sociale et de redistribution de la richesse nationale via, entre autres, des services publics de qualité (santé, éducation, régimes de retraite, etc.) sont implacablement démantelés.

 

La précarité, la paupérisation, de la majorité de nos populations, sont imposées dans l’hyperviolence de législations approuvées par des "parlements-bidons", trahissant leurs électeurs, d’une immigration massive pour casser le marché du travail,  d’une éradication continue de nos outils industriels au prétexte d’une "mondialisation" sans régulation.

 

Jetant dans nos pays, des millions de gens dans l’incertitude du lendemain, ou dans un retour à la loterie du travail journalier… Au point de voir apparaître dans les métropoles de Grande-Bretagne, par exemple, des maladies qui avaient disparu : la tuberculose, et autres ravages.

Dans un cynisme abyssal, nos oligarques accentuent, accélèrent, cette vertigineuse régression sociale et humaine, par une propagande anxiogène, ponctuée à intervalles réguliers d' "attentats" dont on aura du mal à connaître les tenants, les aboutissants, et surtout, les commanditaires réels…

 

Avec une diminution graduelle, insidieuse, sous des prétextes les plus farfelus (du "terrorisme", aux "fake news"…), mais irréversible, des libertés publiques : d’expression, de réunion, de conscience.

 

Politiques spoliatrices, aliénantes, sur fond d’abrutissement médiatique, d’alcoolisme, de tabagisme, encouragés ; avec mise en place progressive d'une "dépénalisation" des drogues dites "douces", ouvrant la voie, si ce n'est un boulevard, aux drogues "dures"

 

Objectif : des citoyens béats de servitude…

 

La Chine, depuis 20 ans, extrait de la pauvreté une moyenne annuelle de 25 millions de personnes. L’Union Européenne et les USA, font exactement le contraire. Résultat, à terme ?...

 

Fanon rappelait avec force, j’ai mis sa citation en exergue : « la nécessité d’une redistribution des richesses. L’humanité, sous peine d’en être ébranlée, devra répondre à cette question. »

 

Oui. L’aveuglement de nos oligarques nous mène droit dans le mur.

Question : Comment des responsables politiques, ou autres, peuvent-ils se montrer aussi insensibles, cruels, face aux souffrances qu’ils infligent à des millions de leurs propres concitoyens ?...

 

Dans le mensonge, la fourberie, la duplicité, la manipulation, la trahison, les plus cyniques. A l’encontre des grands principes des "Droits de l’Homme", dont ils se gargarisent dans leurs déclarations et discours ; enrobant cette ignominie dans l’autosatisfaction de leur "Bonne Conscience" .

 

Aucun principe moral ?... Aucune valeur ?... Aucune compassion ?...

 

Avec du recul, ou de la hauteur, il est frappant de constater que ces oligarques présentent les caractéristiques types des Pervers Narcissiques ; au sens où l’entendent les thérapeutes spécialisés dans une discipline récente, puisqu’elle a émergé à la fin des années 80.

 

Effectivement. N’ayant aucun affect, les plus horribles tourments dont ils accablent les "Autres" ne les concernent pas. Ils ne sont pas responsables. Ce sont ceux accablés de misère et de violence qui sont "responsables".

 

D’où leurs propos sentencieux sur les chômeurs ou pauvres : s’ils le sont, c’est qu’ils sont "responsables", ils ne "veulent pas" sortir de leur condition, ils ne "travaillent pas assez", ou ne "cherchent pas de travail" ; ce sont des "paresseux" !...

 

Le problème urgent n’est pas de voir nos "sociétés malades" produire à la chaîne des Pervers Narcissiques ; c’est de les voir incruster, tels des métastases, tous les centres de décision et d’orientation de nos politiques économiques, sociales et culturelles.

 

Réformer nos institutions, nos systèmes politiques, économiques, nos outils constitutionnels, législatifs, électoraux, pour éradiquer cette engeance, ce cancer, qui prolifère en se cooptant, présente un incommensurable défi.

 

Car ces oligarques, ces Pervers Narcissiques déjantés, sont excessivement dangereux du fait qu’ils ne se rendent même pas compte des dégâts qu’ils commettent ; tant dans leurs propres pays que dans leurs conquêtes coloniales ou impériales, fruit de leur délirante mégalomanie...

 

 

Les va-t-en guerre aux poches pleines

 

Une des dimensions récurrentes des Pervers Narcissiques est leur  attitude lorsqu’ils voient leur emprise, leur contrôle, sur leur entourage ou leur environnement, leur échapper. Ils deviennent, obsessionnellement, implacables, haineux. Cultivant, obnubilés, le défi, la sanction, la rage d’humilier, de châtier.

 

Les deux pantins, qui animent actuellement la scène géopolitique, en sont un parfait exemple. Je les surnomme Bibi et Schtrump, tellement ils sont ridicules de grandiloquente bêtise ; caricature de leur propre caricature. Sans pouvoir réel, ils ne sont que les "chargés de communication", ou les représentants, nous le savons, de "l’Etat Profond" occidental.

 

Ils veulent la guerre… Ils en sont obsédés… Bombarder, détruire, réduire en cendres, envahir, semer le chaos.

Pourquoi ?...

 

"L’Etat Profond" voit son emprise diminuer, son échec en Syrie est cinglant, il ne peut le tolérer. Sur le plan mondial, les basculements de forces sont irréversibles ; et s’accélèrent. Le centre de gravité de la puissance économique et politique va, définitivement, se trouver sans partage en Asie.

 

D’où la fureur des propos de ses porte-voix, de plus en plus hallucinés.

Les stratèges de "l’Etat Profond" pensent avoir, dans leur jargon, une "fenêtre" (window) une période de temps d’une dizaine d’années, où ils peuvent encore maintenir leur emprise, imposer leurs volontés. Après ce sera trop tard…  Leurs adversaires seront nettement trop forts, dans tous les domaines.

 

Même les instruments de la "guerre économique", qu’ils utilisent depuis des années, auront de moins en moins d’impact du fait du développement autonome, y compris sur le plan monétaire, d’un immense bloc en cours de constitution en Eurasie (Route de la Soie, SCO, etc.).

 

Au Moyen-Orient, émerge lentement mais sûrement une des armées les plus efficaces et les plus aguerries. Quotidiennement arrivent des engins et matériels, parmi les plus sophistiqués, en provenance des arsenaux russes. La Syrie construit patiemment une formidable armée. Sachant, par exemple, qu’il faut un minimum de 3 à 5 ans pour former des opérateurs de batteries anti-aériennes, bourrées d’électronique, surtout pour en assurer la maintenance. Déjà les avions de l’entité sioniste ne tirent leurs missiles vers la Syrie qu’à partir du Liban, pour vite s’abriter  derrière les montagnes et regagner à tire-d’aile les abris de leurs bases…

 

Formidablement aguerrie dans toutes les formes de combats (de rue, de chars, d’artillerie, etc.). Ce n’est pas une armée enlisée dans les massacres de populations civiles sans défense, ou s’illustrant dans le mitraillage des embarcations en bois des pêcheurs Palestiniens sans armes.

 

Ce ramassis d’assassins ne fera pas plus le poids, dans le prochain affrontement planifié par "l'Etat Profond", que lorsqu’ils ont pris la raclée mémorable assénée dans le sud Liban, par des guerriers sans défense antiaérienne, ni aviation, ni marine….

 

Bibi et son compère Schtrump vont donc multiplier provocations, violences, agressions, guerre économique, sanctions. Tant qu’il est encore temps…

 

Ils veulent la guerre ?... Ils l’auront.

 

Leurs armées, leurs mercenaires, recevront une dérouillée. Mais, ils s’en moquent. Ce n’est pas eux qui vont souffrir ou mourir dans les combats. Après tout, l’essentiel n’est-il pas de se remplir les poches, tels Al Capone ou Lucky Luciano, avec leur bande.

Quant à vouloir détruire l’Iran… Pour ne pas changer : Délirer. J’y reviendrai dans un prochain billet.

 

 

Que pouvons-nous faire ?...  A priori : Rien.

 

Les citoyens, que nous sommes, sont tellement marginalisés, entravés, étouffés, manipulés, gavés de propagande, apeurés de précarité, pétris de délires anxiogènes, qu'ils ne peuvent agir face à une oligarchie qui prend soin de verrouiller toutes les instances de décision et d'information, cooptant soigneusement ses membres.

 

Mais, cela aura une fin.

 

Comment briser cet enfermement, provoquer une évolution positive ?...

 

Faut-il une conflagration majeure, comme l’astéroïde s’écrasant sur notre planète formant, sous l’effet du choc, ce que nous appelons le Golfe du Mexique et mettant un terme au règne des dinosaures ?... Une nouvelle guerre mondiale ?... Un séisme "économique" ?... Politique ?... Ecologique ?... Sanitaire ?...

 

Ne restons pas dans l'attente. Agissons.

 

Restons nous-mêmes, fermes sur nos valeurs et notre foi en l'avenir. Solidaires, dans le partage de nos efforts pour un monde meilleur ; même s'ils nous paraissent dérisoires face à la folie ambiante. Les grands fleuves naissent de quelques gouttes de rosée sur la mousse d'un rocher dans la montagne, dit le sage Chinois.

 

"Réenchantons" le monde. Il nous le rendra...

 

 

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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 17:30

 

 

  " Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel.

   Le risque potentiel d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera.

   Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques.

  Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant.

  Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble."

Dwight D. Eisenhower  (1)
Président des Etats-Unis (1953 - 1961)

 

 

 

 

L’aveu

 

Le bombardement d’une base aérienne de la Syrie par une soixantaine de missiles tirés dans la nuit du jeudi au vendredi 7 avril 2017 à partir de navires américains en méditerranée, suite à une décision unilatérale du gouvernement des Etats-Unis, représente, avant toute analyse, un sinistre aveu…

 

Les doutes, accumulés au cours des dernières semaines, laissent la place à l’évidence : Trump a tourné sa veste et prêté allégeance au "Deep State".

Trump : L’Allégeance au " Deep State "…

Cet "Etat Profond" que le président Eisenhower, ancien général, dénonçait dans son discours de fin de mandat du 17 janvier 1961, le qualifiant de "complexe militaro-industriel", évoluant progressivement en "complexe militaro-pétro-financier"… Qui gouverne de fait, non seulement les USA mais tous les pays qui leur sont vassalisés.

 

Désavouant les déclarations et renonçant aux promesses de sa campagne électorale au cours de laquelle, en opposition aux harangues guerrières de sa concurrente Hillary Clinton, il ne cessait de souhaiter mettre un terme à l’inflation permanente et aberrante du budget des dépenses militaires. Afin d’en affecter les montants à la rénovation des infrastructures du pays…

 

Affirmant, la main sur le cœur, vouloir renoncer aux dizaines d’expédition annuelles des forces armées dans des pays lointains au prétexte d’en changer les gouvernements pour y imposer "la démocratie"…

 

Pas par pacifisme angélique, mais tout simplement pour « raison garder »… Choix dictés par le sens des responsabilités selon des arbitrages prioritaire, économiques et sociaux, en faveur de la population américaine…

 

Au lieu de quoi… Lentement et inexorablement, s’enfonçant dans les sables mouvants du marécage washingtonien qu'il se promettait d'assécher (to drain the swamp...)… Pris au piège, Trump explosait, fusait dans tous les sens… Pour sauver sa propre peau, son "empire immobilier" et son clan, en multipliant témoignages et démonstrations de soumission au "Deep State"…

Trump : L’Allégeance au " Deep State "…

Contrairement à ses "engagements de campagne", il décidait d’augmenter le budget des dépenses militaires de 55 milliards de dollars ; l’équivalent du total annuel des dépenses militaires "officielles" de la Grande-Bretagne, ou de la France.

 

Nommant ministre des affaires étrangères le parrain international du milieu pétrolier, le Texan Rex Tillerson ; PDG en exercice de la première entreprise mondiale de gaz et de pétrole ExxonMobil.

 

S’entourant des généraux les plus bellicistes du pays, connus pour vouloir asservir le reste de l’humanité à coups de bombes, nucléaires ou pas. Jusqu’à nommer ministre de la défense le général James Mattis qui s’était illustré par ses atrocités en Irak, notamment à l’encontre des habitants de la ville de Falloujah. Coupables de résister héroïquement, non pas pour défendre le dictateur déchu, mais tout simplement l’indépendance et la souveraineté de leur Nation face aux envahisseurs.

 

Les enfants de Falloujah témoignent aujourd’hui, par les stigmates dont ils sont affligés, des sauvageries commises sous les ordres de cet authentique criminel de guerre, surnommé par ses propres hommes "Mad Dog" (chien enragé …): bombes au phosphore, à l’uranium appauvri, bombardements de cérémonies de mariage, etc. ; la boîte à outils complète du "déjanté" galonné assumant sa folie meurtrière…

 

Mike Whitney rappelle dans un article les nombreux "tweets" de harcèlement de Trump à l’encontre d’Obama, en 2013 déjà, critiquant vigoureusement l’intervention américaine en Syrie. Ainsi que ses belles paroles prononcées en décembre 2016, dans un discours qui en avait ému plus d’un (2) :

« Nous poursuivrons une nouvelle politique étrangère qui prendra en compte les erreurs du passé…

Nous arrêterons nos opérations secrètes de changement de régimes ou de renversements de gouvernements…

Notre but est la stabilité et non pas le chaos, parce que nous voulons reconstruire  notre pays…

Dans nos échanges avec les autres pays, nous rechercherons le partage des intérêts chaque fois que cela sera possible et poursuivrons une nouvelle ère de paix, d’entente et de bonne volonté… »

 

Le premier ministre russe, Medmedev, a parfaitement résumé la mutation de Trump dans son récent commentaire. Dès l’intronisation de Trump en tant que président, il s’était demandé combien de temps allait-il tenir face au "Deep State", avant d’être "brisé"… Pour conclure : « Cela a pris seulement deux mois et demi ».

 

Fake News

 

Trump, qui ne cessait de condamner les grands médias (la chaîne CNN étant la plus visée…) et leurs Fakes News, les "infos trafiquées", lance à présent des opérations militaires sur fondement de ce qu’il méprisait avec véhémence : les Fake News !…

 

Tout le monde sait que l’armée syrienne ne possède pas d’armes chimiques, son stock ayant été intégralement détruit sous contrôle de l’ONU, conjointement avec des spécialistes américains et russes, en 2014.

 

Le bombardement d’une base syrienne pour sanctionner une soi-disant attaque chimique, sans aucune enquête internationale et indépendante préalable, n’est donc qu’un prétexte. "False Flag", fourberie destinée à légitimer, dans l’hystérie de la propagande auprès des opinions publiques occidentales, cet acte de guerre  contre un  pays souverain qui n’en attaque aucun autre ; tout particulièrement, les USA…

Trump : L’Allégeance au " Deep State "…

Cette opération planifiée depuis plusieurs semaines avait pour finalité, éloignée du contexte syrien, une "démonstration  de force" face à la Russie et à la Chine. La doctrine actuelle des bellicistes américains ayant pour fondement que toute négociation, avec adversaires ou concurrents, ne peut avoir pour démarche initiale qu'une : "position de force".

 

La pluie de missiles de croisière a été déclenchée le jour de l’arrivée du président chinois aux USA… Maîtrisant l’art de "laisser le Temps au Temps", les Chinois sont restés de marbre. Du temps de Mao, alors que la Chine poursuivait son redressement au prix de mille difficultés et embargos depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et la fin de la guerre civile contre les milices de Tchang Kaï-Chek soutenues par l’Occident, les Chinois considéraient déjà les USA en « tigre de papier »…

 

Quant à vouloir impressionner la Russie… Rions… Comme l’ont fait les dirigeants russes, en premier les militaires. Car cette opération de bombardement a eu un considérable "effet boomerang" sur le moral du Pentagone…

Non seulement, les avions en état de voler avaient été préalablement évacués avec leur personnel, y compris celui chargé de leur maintenance. Les nombreux vols de reconnaissance au-dessus de la base, avec leurs gros sabots, avaient laissé présager l’opération. Seuls six avions ont été détruits, en réparation ou hors d'usage au moment de l'attaque.

 

Mais encore, aucune piste de la base n’a été détruite. Ni les pistes d’envol principales, ni les pistes de circulation annexes. Intactes. Ce qui a permis la reprise immédiate des vols dès le surlendemain.

 

En fait, sur les 59 missiles tirés contre la base, seuls 23 sont arrivés à bon port, autour des pistes … Les 36 autres ont été neutralisés électroniquement par l’armée russe ; autrement dit, tous ceux destinés à démolir méthodiquement les pistes, l'infrastructure essentielle d'une base aérienne.

 

Ce coup de poing psychologique va être dur à encaisser pour les traîneurs de sabre du Pentagone. Leurs missiles de croisière Tomahawk de conception ancienne, datant des années 70, sont peut-être précis mais actuellement trop lents pour ce type d’opération. Subsoniques, leur vitesse de pointe ne dépasse pas les 880 km/h maximum, avec une électronique de pilotage rudimentaire.

 

Les spécialistes du combat électronique russes les ont fait plonger dans les eaux claires de la méditerranée, pour amuser les dauphins. Si les va-t-en-guerre américains peuvent provoquer des ravages sur des pays sans défense avec ce type d’armement obsolète, comme le Yémen en ce moment, il s’agit d’une autre histoire pour frapper des adversaires au top de la guerre électronique : Russie, Chine, Iran

Trump, son entourage, son gouvernement, son Congrès ?... Des imbéciles. Irresponsables. Extrêmement dangereux, toutefois, par leur mégalomanie, leur arrogance, leur mythomanie, et leur mortifère volonté de puissance de dominer la planète pour mieux la piller ; imbibés de leur croyance, ou de leur fanatisme, en l’Etre Supérieur qu’ils pensent incarner.

 

Imposant "leur Loi" au reste de l’Humanité. Incapables d’imaginer, ou d’accepter l’inéluctable mutation des relations internationales vers un monde multipolaire, dans le respect mutuel des croyances, des cultures et des intérêts des « Autres »…

Je voyais sur une TV, Hollande et Merkel affirmer que s’il y avait eu bombardement « c’était la faute à Bachar »… Monstrueuses têtes à claques, aussi stupides qu’inconscientes des immenses  massacres, ravages et souffrances qu’elles provoquent, organisent et entretiennent… 

 

Analphabètes de l’évolution de l’Histoire…

 

 

Nos sociétés occidentales sont malades de leurs oligarchies. Porteuses de pulsion de mort.

 

Et, cela ne date pas d’hier…

Quand je regarde ce ramassis d’oligarques aussi corrompus que criminels, je vois le tableau exposé au Musée du Prado à Madrid de Pieter Brueghel l’Ancien :

 

Le Triomphe de la Mort
 

Pieter Brueghel l’Ancien - Le Triomphe de la Mort - 1562 - Musée du Prado - Madrid

Pieter Brueghel l’Ancien - Le Triomphe de la Mort - 1562 - Musée du Prado - Madrid

 

 

1.  Discours de fin de mandat du Président des Etats-Unis, Dwight D. Eisenhower  - 17 Janvier 1961 -
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_fin_de_mandat_de_Dwight_D._Eisenhower

2.  Cité par Mike Whitney, Trump’s War Whoop : a Gulf of Tonkin Moment ?, CounterPunch, 6 avril 2017, http://www.counterpunch.org/2017/04/06/trumps-war-whoop-a-gulf-of-tonkin-moment/

 

 

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 18:30

 

 

 

« Dans la vie, les hommes les plus forts sont ceux qui comprennent la signification du mot patience…

Je ne suis pas aussi fort que je pourrais l'être, mais j'ai longtemps connu et pratiqué la patience. »

Tokugawa Ieyasu  (1)

 

 

 

 

Je lui souhaite "Bonne Chance" !...

 

Il en faudra beaucoup à Donald Trump, "notre" nouveau Président (2), dès sa prise de fonction le 20 janvier prochain.

 

Toutes les oligarchies étaient contre lui. Dans son propre pays, et celles de ses colonies. A commencer par la France.

 

Lui préférant Hillary Clinton. A qui, il est vrai, beaucoup doivent promotion, carrière, fortune, contrat ou, même, installation au pouvoir. Pourtant surnommée, par tous ceux qui ont observé, étudié ses actions, ambitions, idées et "programmes" : "La Reine du Chaos".

 

Titre de l'ouvrage de l'américaine Diana Johnstone, (3) indispensable à la connaissance d'une politicienne belliciste, aussi dénuée de scrupule que de la moindre compassion pour les populations des pays qu'elle a accablés de violences, de destructions et de massacres. Effrayante par son hystérique propagation des "sanctions", "guerres préventives", et "milices mercenaires" affublées de tous les noms que le marketing politique peut inventer. Mais, évidemment, adorée par les fabricants de canons, leurs financiers et autres spécialistes de la prédation.

 

Donald Trump est un "grossier personnage", sans éducation, ni distinction, ne cessent de s'offusquer médias et nomenklaturas !...

 

Sans comparaison aucune, effectivement, avec le charisme raffiné d'un Obama ou d'une Clinton, capables en un geste élégant, trait de plume, ou appui d'un bouton, de raser pays entiers, villes et villages, fêtes de mariage ou cérémonies d'enterrement... Carnages de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, avec le sourire et les "Droits de l'Homme" en écharpe ou en cravate...

 

Trump, "la brute misogyne", qui a dénoncé publiquement Obama et Hillary comme "créateurs" de Daesh, n'a pas de sang d'innocents sur les mains, ni sur sa conscience. C'est peut-être en raison de "ce manque" que ses adversaires oligarques répétaient qu'il n'avait aucune expérience des "responsabilités politiques" et, en conséquence, aucune "qualification" pour devenir président...

 

Tout aussi lamentable : pendant la campagne électorale, ce "balourd", n'est pas arrivé à la cheville de l'habileté de la Clinton !... Comme l'ont révélé les centaines de mails diffusés par WikiLeaks : éliminer son concurrent des primaires, Sanders, en trafiquant les votes ; et en truquant les débats aux question/réponses préparées à l'avance avec la complicité des "journalistes"... Trump, lui, tel un "catcheur" a terrassé ses adversaires à bras-le-corps, et non par des entourloupes de coulisses.

 

On comprend l'implacable réquisitoire auquel s'est livré Donald Trump le 13 octobre 2016, trois semaines avant le vote dans une réunion publique à West Palm Beach en Floride, contre cette oligarchie et ses médias, pourris jusqu'à la moelle selon ses propres termes. Ce discours, non encore sous-titré en français, restera dans les annales historiques comme l'acte d'accusation le plus virulent jamais lancé contre une oligarchie. Même Cicéron n'a pas fait mieux.

 

Je partage l'analyse du commentateur Canadien Richard Le Hir (4) :

"Trump se montre sous un jour que non seulement on ne lui connaissait pas, mais qu’on n’aurait jamais pu soupçonner.

Il faut particulièrement écouter les 20 premières et les 7 dernières minutes de son discours lorsqu’il parle de la démocratie bafouée, des intérêts particuliers, du peuple (We the people) dépouillé de sa souveraineté, des méfaits de la mondialisation et de l’inspiration satanique de ses promoteurs, tout en affichant un nationalisme et un patriotisme puissant et sans équivoque.

Contre toute attente, il a choisi d’incarner le Pays profond contre l’État profond."

 

Ecoutez-le, car c'est un grand moment d'Histoire, non seulement pour son pays, les Etats-Unis, mais aussi pour les pays qui lui sont soumis :

Discours d'anthologie de Donald Trump contre la corruption abyssale de l'oligarchie US et de ses médias - 13 octobre 2016

Immédiatement, se pose la question :  "l'Etat profond" laissera-t-il Donald Trump gouverner ?... (5)

 

Le Parti Républicain auquel il s'est affilié détient la majorité du Congrès : Chambre des Représentants et Sénat. Toutefois, les "requins" qui en maîtrisent rouages et combines, autrement dit "l'establishment", sont contre ses idées et sa politique. Eux, leur gagne-pain, outre la spoliation de leur propre peuple, ce sont les "sanctions", et les "guerres" officielles ou occultes. En fait, polichinelles au service de leurs sponsors dissimulés, ils vivent du racket des peuples et nations.

 

Déjà, les agitateurs sont lâchés dans les rues des principales villes du pays, protestant contre un élu qui n'a pas encore commencé de gouverner : New York, Chicago, Seattle, Austin, San Francisco, Phoenix, Los Angeles... (6)

 

De gros intérêts, colossaux, divergents, opposés, sont en jeu... Faire face à ces conflits, les champs de bataille du Business l'ont blindé.

 

Reste, de loin, son principal adversaire : Le Temps. Comment "réindustrialiser", ou commencer à "réindustrialiser", un pays, comme il en a le souhait, en 4 ans ?...  Lutter contre la "désertification industrielle", organisée par la Finance Spéculative, méthodiquement appliquée depuis des décennies, ne peut se réaliser en un claquement de doigt. Dans un pays surendetté, aux immenses gaspillages et ramifications de corruption. Alors que "l'attente" du peuple américain est plus que forte.

 

Sans anticiper sur les immenses obstacles et dangers qui l'attendent, retenons les points forts de cette personnalité, qu'on le veuille ou non, "hors du commun" :

=>  La stature d'un homme qui n'est pas celle d'un politicien, "élevé" dans un vivier à marionnettes, coopté par les magouilleurs d'un parti politique. Il a la ténacité d'un homme de conviction et de courage, renforcée par ses talents d'orateur. En comparaison, nos candidats aux prochaines élections, primaires ou autres, semblent ridiculement minables...

=>  Le pragmatisme d'un homme d'affaires qui a connu des hauts et des bas, ancré dans le "win-win", le "gagnant-gagnant" : "je ne gagne pas si tu perds, je gagne avec toi". Toute une perspective, une méthode, une "raison d'être" que des mandarins, vivant d'intrigues, de  favoritismes et de machinations politiciennes, ne peuvent concevoir.

=>  Le sens des responsabilités d'un homme qui a bâti son groupe et sa fortune, en dehors de l'Etat, sur le développement de projets aux multiples investissements et créations d'emplois.

 

Un bémol à tout cela : les concessions qu'il a été obligé d'accorder au "Lobby Belliciste" s'acharnant sur le pillage et le morcellement du Moyen-Orient, pour éviter l'éclatement du Parti Républicain, et la fronde des "gros requins", à quelques semaines de l'élection présidentielle, sur deux points essentiels :

i)   La remise en cause de l'accord International signé avec l'Iran sur le nucléaire militaire,

ii)  La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, contraire aux résolutions de l'ONU, sur fond de déclarations outrageusement "islamophobes".


D'après certains, ces compromis ne seraient qu'un repli tactique, le "sacrifice" d'une pièce au cours d'une partie d'échecs, lui permettant de terminer sa course vers la victoire. Les plus optimistes, dont je suis, pensent qu'à l'exemple d'un Thomas Becket, la fin tragique en moins, il n'hésitera pas à s'opposer à ses "anciens amis" si la paix dans le monde et l'intérêt de son pays l'exigent... Surtout, s'il comprend qu'il a été floué par ceux qui ont voulu escroquer sa bonne foi.

 

Personnage imprévisible ?... Oui. Des surprises nous attendent, j'en suis persuadé.

 

La meilleure serait que Donald Trump se révèle en Homme d'Etat, à l'égal d'un Poutine, remettant son pays sur les rails du Renouveau et de la Dignité...

 

Ma photo préférée du Couple Présidentiel...

Ma photo préférée du Couple Présidentiel...

1.   Tokugawa Ieyasu ( 徳川家康 ) - 31 janvier 1543 / 1er juin 1616 - Daimyo puis Shogun du Japon.  Le dernier des trois unificateurs du Japon de l'époque Sengoku, après Oda Nobunaga et Toyotomi Hideyoshi.

2.  Georges Stanechy, Donald Trump : Notre Président ..., 20 mars 2016,
http://stanechy.over-blog.com/2016/03/donald-trump-notre-president.html

3.   Diana Johnstone, La Reine du Chaos, Les Editions Delga, 2016,
http://editionsdelga.fr/portfolio/diana-johnstone/

4.   Richard Le Hir Le pays profond c. l'Etat profond, 9 novembre 2016,  http://reseauinternational.net/le-pays-profond-c-letat-profond/ & http://vigile.quebec/Le-pays-profond-c-l-Etat-profond.

5.   Georges Stanechy, Donald vs Hillary : L'Enjeu Souterrrain..., 3 aoüt 2016,
http://stanechy.over-blog.com/2016/08/donald-vs-hillary-l-enjeu-souterrain.html

6.  Trump's victory leads to protests - students walkouts across America, PressTV, 10 novembre 2016,
http://www.presstv.ir/Detail/2016/11/10/492938/Trumps-victory-protests-student-walkouts

 

 

 

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3 août 2016 3 03 /08 /août /2016 21:30

 

 

"Ce qui fait dire et qui demeure sous-jacent au discours est tout aussi indispensable à l'interprétation des faits observés que ce qui est dit." 

Henri Laborit (1)
 

 

 

 

Mieux que les JO de Rio : la course à la présidence de Donald et Hillary !... A présent, candidats officiels des deux partis dominants, le départ vient d’être donné. Arrivée prévue : début novembre prochain.

 


Féroce compétition

 

Entre fausses promesses, invectives, coups bas (2) et autres calomnies réciproques, il ne faut pas s’attendre à un niveau de débats et de réflexions permettant d’entrevoir ce qui attend en premier lieu le peuple américain et, en second, le reste de la planète.

Donald vs Hillary : L’Enjeu Souterrain…

Quelle différence entre les deux, quant au programme électoral de ces membres éminents de la richissime oligarchie dite du "1 %" ?...

 

Dans le domaine économique et social : infime. Quasi inexistante.

 

En fait, c’est leur dernière préoccupation, malgré la paupérisation continue de la majorité de la population (3). Si ce n’est d’endormir l’opinion publique, comme nos dirigeants en Europe pour se faire élire, avec "l'engagement" ou le "serment" d'aller chercher la croissance "avec les dents", de "créer des milliers d'emplois". Où, quand , comment ?...

 

Loin du New Deal de Franklin Roosevelt qui, pour lutter contre les ravages de la Grande Dépression, mit en œuvre, entre 1933 et 1938, d’innnovantes et courageuses réformes pour lutter contre la pauvreté, le chômage, les millions de faillites des petites et moyennes entreprises, la misère des agriculteurs et ouvriers agricoles. Y compris ces européens venus pour trouver le paradis, jusqu'en Californie, survivant dans le cauchemar de la malnutrition et du dénuement...

Le "rêve" américain...

Le "rêve" américain...

Les grands auteurs américains de l’époque dénoncèrent dans de bouleversants romans ou pièces de théâtre, souvent repris au cinéma, ces drames et aliénations sociales broyant la vie et la dignité d’êtres humains vivant dans une des sociétés les plus riches de la planète. Dont les plus connus, sur les étagères de nos bibliothèques : John Steinbeck (Les Raisins de la Colère, Des Souris et des Hommes), Erskine Caldwell (Le Petit Arpent du Bon Dieu, La Route du Tabac), John Dos Passos (lire ou relire sa trilogie "USA" écrite entre 1933 et 1936, dénonçant les assassinats et tortures, avec émasculation, des leaders ou syndicalistes ouvriers ou agricoles par les milices patronales…), etc.

 

Cette sinistre décennie marquée par le Krach Boursier de 1929, ouvrit la voie à  une refonte du système bancaire et financier, afin de juguler les manoeuvres prédatrices de ce milieu mafieux par essence et destination… Régulation d'un système méthodiquement "détricotée" au fil des ans depuis, pour arriver à l'arnaque colossale de 2008...

 

Impensable à notre époque, où City et Wall Street régentent nos sociétés !...

 

Reste la politique extérieure, ou de "domination impériale". De fugitives "nuances" semblent apparaître entre les deux compétiteurs…

 

La Reine du Chaos (4), on le sait, ne rêve que plaies et bosses dans une hystérique promotion de la "démocratie" et des "droits de l'Homme", sous forme de massacres, bombardements et destructions de pays entiers. Précédés, accompagnés ou suivis de cascades de "sanctions". Son unique langage vis-à-vis des autres nations qui n’auront qu’à s’agenouiller devant la puissance de droit divin que représentent à ses yeux, et ceux de ses sponsors, les USA ; s'ils ne veulent pas vivre dans le Chaos…

 

Moins guerrier dans ses propos, en dépit du racisme assumé de son appartenance à la caste dominante, face à la paranoïa sanguinaire de sa concurrente, Donald Trump passerait presque pour un pacifiste.

 

Restons lucides : nous sommes aux antipodes de Gandhi !...

 

Cette différence de tonalité dans les discours de politique étrangère ne représente aucunement l’amorce d’une prise de conscience, par la coterie au pouvoir, de l’impérieuse nécessité d’entretenir un climat de paix et de confiance mutuelle entre nations pour s’atteler ensemble aux enjeux, problèmes de développement, mais aussi de préservation, pour ne pas dire de survie, de notre planète.

 

Ce nest que le lointain écho d’une lutte acharnée, impitoyable, souterraine, invisible aux yeux de l’électorat, entre deux groupes de pression, deux lobbies… Un combat de Titans !... Convoitant "le pouvoir" ?... L’expression, simpliste, est vide de sens. Quel "pouvoir" ?...

 


"It’s just Business"…

 

Dissimulés derrière le rideau de fumée du "Libéralisme Economique", activé par  les prêcheurs  ou théoriciens de la miraculeuse et irremplaçable Economie de Marché ne cessant de préconiser la régression de l’Etat à un simple rôle de police dans nos sociétés humaines, deux groupes de pression se livrent une guerre implacable pour s’emparer des : "Marchés Publics" !

 

Source d'enrichissement vertigneux et fulgurant des membres de l'oligarchie. Davantage que la prétendue liberté d'entreprendre dans la pseudo "libre concurrence", la spoliation économique des nations asservies et colonisées, ou encore, la spéculation sur fond de "délits d’initiés" impunis et permanents.

 

L’Etat, par l’octroi de ses marchés, est la vache à lait du 1% oligarchique. Dans le silence des paradis fiscaux…

 

Comme toute oligarchie, celle des USA est fractionnée en clans rivaux, se déchiquetant pour avoir la plus grande part du gâteau. Empoignade acharnée, brutale, vicieuse, de deux « hordes »…

 

La première, la plus connue et la plus puissante ou dominante actuellement, est représentée par Hillary, candidate du parti Démocrate :  le complexe militaro-industriel, dont le président des USA Eisenhower avait annoncé les dangers pour le pays, dans son célèbre discours de fin de mandat du 17 janvier 1961. Inquiétude prémonitoire :
« Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. » (5) 

 

Depuis plusieurs décennies, un demi-siècle déjà, adossé aux multinationales et établissements financiers de Wall Street, formatant l’opinion publique avec son colossal appareil de propagande « médiatique » des grandes chaînes TV-radios-cinémas, groupes de presse et d’édition, il s’arroge, effectivement, l’essentiel des « Marchés Publics ».

La "Horde Militaro-Industrielle" ou le Fascisme Messianique des USA

Marchés et contrats liés à la « Défense Nationale », dans des simulacres d’appels d’offres, sans contrôle des marges, avec des budgets en dépassements illimités, et des délais jamais respectés.

 

Tel le programme de l’avion furtif F-35, « l’avion de chasse le plus cher de l’histoire militaire » (US $ 200 millions pièce !...) célèbre, avant sa sortie difficile en 2016, pour ses retards de mise au point et ses médiocres performances. (6) Ou encore,  le porte-avions géant Gerald Ford qui a accumulé de multiples différés de livraison (prévue en 2011 et incertaine en 2016…) atteignant le prix record de 15 milliards de dollars l’unité… (7)

 

Chaque année ce sont plus de mille milliards de dollars jetés tous azimuts dans des puits sans fond : plans et achats d'armement, expéditions militaires, au service des pétroliers et de leurs satellites (chimie, pharmacie, etc.). Pour le plus grand profit d’un cénacle de privilégiés parmi les plus corrompus du monde.

 

Chez les Républicains, "le complexe militaro-industriel" avait joué la carte Ted Cruz. Un « déjanté », fou furieux tout aussi paranoïaque que La Reine du Chaos, qui passe son temps au Congrès à concocter des "sanctions" et échaffauder les "plans de bombardements" de toute une série de pays : quand ce n’est pas contre l’Iran, c’est contre la Russie ou la Chine, ou encore le Vénézuela ou la Bolivie…

 

Mais Ted Cruz a été balayé par Donald Trump. D’entrée de jeu, la "horde militaro-industrielle" perd 50% de sa mise !... D’où sa rage pour faire plier et éliminer Donald Trump.

 

Elle a raison de s’inquiéter : Donald Trump ne partage pas les intérêts de ce gang. C’est un des rois du béton, un milliardaire de la construction d’ensembles immobiliers et de génie civil, qui représente ceux d’un secteur d’activité oublié par l’Etat fédéral : le BTP. Qui ne ramasse que les miettes du gâteau des Marchés Publics goulûment avalés annuellement, sous son nez, par la maffia militaro-industrielle.

 

C’est un ras-le-bol massif qui s’exprime dans ses discours : dénonçant l’argent gaspillé dans des aventures, guerres, occupations, et gesticulations militaires sans fins ni résultats. Ce n’est pas l’expression d’un souhait de "Paix Mondialisée" : désirs irrépressibles d’embrassades avec les Russes, d’accolades ferventes avec les Chinois ?... Pas davantage, l’éruption spontanée d’une éthique de la « zénitude » :  préparer des lendemains qui chantent pour les humains, les bébés phoques et les petits oiseaux ?…

 

Ce serait se tromper de contexte.

 

Tout simplement : c’est la colère du portefeuille. La révolte du Business ; du moins celui laissé sur le bas-côté de la prospérité et du profit facile.

 

Stigmatisant ainsi la construction et l'entretien permanent de plus de 800 bases US dans des pays étrangers ; alors qu’aux USA les infrastructures (ports, digues, routes, ponts, barrages, etc.) , écoles et hôpitaux publics, sont dans un état de délabrement avancé. Donald Trump n’a cessé de citer les rapports alarmants des spécialistes faisant état de la dangerosité de 60% des ponts du pays, en raison de leur manque d’entretien, de réfection ou de rénovation…

 

Ce sont des centaines d’entreprises de BTP, certaines rayonnant sur plusieurs Etats, avec des dizaines de milliers de sous-traitants aux centaines de milliers d’emplois (aux qualifications nettement supérieures à celles des "serveurs temporaires" des fast foods dont le recrutement fausse les statistiques du chômage US) qui se retrouvent les carnets de commande à moitié, ou aux 3/4, vides et sans perspectives.

 

Avec de nombreuses banques régionales en sous-activité, qui d’ordinaire alimentent en crédits ces entreprises et les  populations locales, excédées de voir leur Business stagner ; quand il ne se fait pas racketter par les requins de Wall Street et leurs spéculations financières induisant des crises récurrentes.

 

Cette exaspération est largement soutenue par une presse régionale très bien implantée, moins connue que les grands médias de New York ou Washington, dont l’impact est démultiplié par de nombreuses stations locales de TV-radios indépendantes.

 

Donald Trump incarne, malgré lui, un courant qui le dépasse : la "horde militaro-industrielle" est allée trop loin dans sa spoliation de la richesse nationale.

 

Qui va l’emporter dans cette lutte ?... L’équipe Hillary ou  l’équipe Donald ?... Plus passionant à suivre que les JO !...

 

C’est "l’Argent" qui mène le monde chante Liza Minelli dans son célèbre et délirant duo avec Joel Grey, dans le film Cabaret de Bob Fosse : « Money, money, money… » (8)

 

Si pour un fois, une fois seulement, l’argent pouvait ouvrir la voie à La Paix…

 

 

 

 

  1. Eloge de la fuite, Henri Laborit, p. 69, http://www.telecharger-ebook-gratuit.com/livres/43290-henri-laborit-eloge-de-la-fuite.html
  2. Nouvelle photo de Mélania Trump nue publiée, Le Figaro, 1er août 2016,
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/08/01/97001-20160801FILWWW00079-nouvelle-photo-de-melania-trump-nue-publiee.php
  3. L’état réel des USA en une seule image, Wikistrike, 18 septembre 2015,
    http://www.wikistrike.com/2015/09/l-etat-reel-des-usa-en-1-seule-image.html
  4. Hillary Clinton - La Reine du Chaos, livre de Diana Johnstone, traduit en français et publié aux éditions Delga, 2016, http://editionsdelga.fr/portfolio/diana-johnstone/
  5. https://en.wikisource.org/wiki/Eisenhower%27s_farewell_address_(press_copy)
  6. L’avion de chasse F-35 multiplie les déboires, Les Echos, 4 février 2016,
    http://www.lesechos.fr/04/02/2016/lesechos.fr/021672086086_l-avion-de-chasse-f-35-multiplie-les-deboires.htm
  7. Les nouveaux porte-avions de l’US Navy sous le feu des critiques, Duncan Macrae, Air&Cosmos, 9 mars 2015, http://www.air-cosmos.com/les-nouveaux-porte-avions-de-l-us-navy-sous-le-feu-des-critiques-29946
  8. Film de 1973 aux 8 Oscars : mise en scène, actrice principale, second rôle masculin, décors, photographie, montage, son et musique.
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20 mars 2016 7 20 /03 /mars /2016 17:00

 

 

« Toutes les idées, idéologies, concepts, sentiments, automatismes culturels qui, animant un individu, l'arrêtent sur le chemin qui le mène à l'espèce et le sécurisent par une appartenance à un groupe social, relèvent de la préhistoire de l'espèce humaine. »
Henri Laborit  (1)

 

 

 

A ne rien y comprendre !...

 

Dépassant Poutine dans l'exécration, le dernier épouvantail médiatique à la mode, aux Etats-Unis : Donald Trump

 

Blanc bonnet...

 

Ce milliardaire, sans mandat de député ou de sénateur, ni fonction passée ou présente dans un parti ou un gouvernement, s’est porté candidat aux élections primaires pour obtenir l’investiture du "Parti Républicain" dans la perspective de la prochaine élection présidentielle de son pays.

 

D’après les sondages, il serait actuellement le candidat le mieux placé à la fois dans les primaires et même pour l’élection finale. Face à la candidate du "Parti Démocrate" : Hillary Clinton. (2)

Donald Trump : Notre Président…

Pourtant : "Blanc bonnet – Bonnet blanc"… Choix difficile, peut-être : entre Peste et Choléra… Mais, telle est la finalité d’un système de cooptation oligarchique où s’affrontent des milliardaires, ou des clans de milliardaires, pour gérer les intérêts de la "Caste des 1%" dont ils sont les membres actifs…

 

So what ?... Et, alors ?...

 

L’acharnement hystérique, dont il est l’objet dans les grands médias et dans tous les cercles de pouvoirs, officiels et occultes de son pays, est plus que surprenant.

 

Jusqu’aux dirigeants de son propre parti qui se mobilisent contre lui, le présentant en danger mortel pour "la radieuse et incomparable démocratie" nord-américaine. Des généraux et des "experts en sécurité nationale", membres de son parti, ont même diffusé une "lettre ouverte" pour s’offusquer de sa candidature... (3)

GOP (Grand Old Party) : surnom du Parti Républicain dont l'emblème est l'éléphant... Jetant son candidat le mieux placé, pour la prochaine présidentielle, dans un ravin... Et, Donald Trump de s'exclamer : "Mais, qu'est-ce que j'ai dit ?..."

GOP (Grand Old Party) : surnom du Parti Républicain dont l'emblème est l'éléphant... Jetant son candidat le mieux placé, pour la prochaine présidentielle, dans un ravin... Et, Donald Trump de s'exclamer : "Mais, qu'est-ce que j'ai dit ?..."

Un niveau de violence extrême vient d’être franchi avec des commandos, visiblement bien organisés et en cheville avec les médias, provoquant des bagarres lors des réunions électorales, imposant l’annulation de plusieurs d’entre elles ; notamment à Chicago.

 

La diabolisation a atteint son paroxysme : on a sorti Hitler, et même Mussolini, du placard à balais de l’Histoire, pour le comparer à ces figures dantesques !… Avec, évidemment, des blogs et sites "nazis", créés pour la circonstance, qui ne cessent de l’encenser afin d’entretenir la panique par cette assimilation "satanique"…

Donald Trump : Notre Président…

Il est raciste, islamophobe, « suprématiste de la race blanche » ?... Rien de nouveau sous le soleil. Aucun projet politique, aucune carrière dans la haute administration ou le gouvernement du pays, ne peuvent se concevoir sans souscrire à cette doxa.

 

Seule différence par rapport à ses concurrents, opposants ou détracteurs politiques, tous partis confondus, lui n’a pas encore du sang sur les mains : il n'a ni voté, ni ordonné, de bombardements de populations sans défense, ni détruit ou réduit en cendres de pays qui ne livraient pas une guerre au sien, ni commandité d’assassinat par drones ou tueurs patentés, ni approuvé l’organisation ou le maintien de centres de tortures et autres crimes contre l’humanité, dont ils sont de fervent adeptes…

 

En quoi est-il pire qu’un Ted Cruz, son rival le plus acharné dans les primaires du Parti Républicain ?  Ce sénateur du Texas, membre du clan "Bush", évangéliste fanatique aux déclamations bibliques hallucinées à chacune de ses réunions électorales…  

 

Lié à l’industrie du pétrole, par son père qui possédait une florissante entreprise spécialisée dans les recherches sismiques d’hydrocarbures ; à la finance affairiste et spéculatrice par son épouse, membre du clan Bush tout comme lui, gestionnaire de fortunes chez Goldmann Sachs (actuellement, en congé sans solde pour suivre son mari dans sa campagne électorale) après être passée par Merrill Lynch… (4)

 

Quant à Hillary Clinton, belliciste obsessionnelle, "La Reine du Chaos" pour reprendre le titre du livre de Diana Johnstone, tout a été dit sur cette virago… (5)

 

Où est la différence ?...

En fait, j'aime mes adversaires. Ils me font sentir "éligible"...

En fait, j'aime mes adversaires. Ils me font sentir "éligible"...

Oligarques et "Pères Prédateurs"

 

Donald Trump, milliardaire de l’immobilier au flamboyant brushing, flanqué de son épouse top model, archétype de "la réussite à l’américaine",  incarnerait-il le bouc émissaire de "la Mauvaise Conscience" de la nomenklatura US ?... Repue de spoliations à l’encontre de ses propres concitoyens, et de dévastations prédatrices  aux dépens de multiples nations sur des continents entiers ?...

 

Impensable.

 

Non du fait du niveau de cynisme de la caste au pouvoir, l'enfermant hermétiquement dans sa mégalomanie, mais des racines mêmes de cette prétendue démocratie…

 

Depuis l’origine, le système politique des Etats-Unis a été méthodiquement architecturé en régime géré par les riches, "dans l’intérêt exclusif des riches". Ce qu’on dénomme, avec pudeur, une ploutocratie en termes de "sciences politiques".

 

C’est une mafia de richissimes colons britanniques qui a fondé les Etats-Unis. L’Histoire, ou la propagande, les ont sacralisés en Pères Fondateurs (Founding Fathers). En réalité, ils devraient être qualifiés de "Pères Prédateurs"… Tous milliardaires, par la naissance, le sens des affaires, le commerce international, le traficotage d’avocats et de financiers jonglant avec les délits d’initiés de l’époque pour s’enrichir au plus vite et de manière exponentielle.

 

Entre autres… Benjamin Franklin a démarré sa fortune dans la presse et l’édition. John Langdon était le propriétaire d’une impressionnante flotte de bateaux de commerce rayonnant sur plusieurs continents. John Dickinson, à la colossale fortune, était le plus riche propriétaire terrien de Pennsylvanie…

 

Les plus célèbres de ces "fondateurs" étaient, en effet, propriétaires d’immenses plantations aux centaines d’esclaves, notamment de tabac et de coton, tels George Washington ou Thomas Jefferson. George Washington trouve même l’occasion d’élargir son gigantesque patrimoine en épousant une riche veuve, Martha Dandridge Custis, qui lui apporta dans sa corbeille de mariée de vastes plantations de Virginie et environ 300 esclaves.

 

Outre une énergie motrice quasi-gratuite, l’esclavage présentait, aussi, de confortables aspects "ludiques", ne disons pas "lubriques", pour ces grands propriétaires…

 

George Washington eut un fils d’une de ses esclaves, au joli nom de Vénus, appelé West Ford. Mais, les descendants n’ont pas pu faire procéder à une recherche ADN : pas touche au Totem… (6) Moins divinisé, Thomas Jefferson y eut droit. Les analyses ADN ont prouvé que ses amours avec la belle esclave Sally Hemings, avait bien donné naissance à un fils : Eston Hemings. Piteusement, ce fervent dévot de la Déclaration des Droits de l'Homme n'a même pas eu les cojones d'affranchir la mère et son fils avant sa mort...

 

Les tonitruantes et glapissantes féministes nord-américaines, curieusement, restent "bouche cousue" sur ce qu’elles qualifieraient "d’esclavage sexuel", sous d’autres latitudes ou d’autres époques… Blaise Pascal le disait : Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà… (7)

 

Sans se vouloir l’avocat du diable, en quoi Donald Trump est-il pire que cette engeance ?...

L'auto-sabotage du Parti Républicain...

L'auto-sabotage du Parti Républicain...

Ces "Pères Prédateurs" qui ont fondé, formaté, les institutions des Etats-Unis à leur profit. Et, en conséquence, l’inconscient collectif de cette colonisation européenne s’érigeant en nation nouvelle.

 

Sur fondement de la Liberté et des Droits de l’Homme ?...  

 

Seuls les imbéciles peuvent croire à cette légende, forgée par une propagande permanente. Prétexte, habillage rhétorique, hypocrite, d’une prédation. Travestissant un régime fondé sur un principe simple : "La Loi du Plus Fort". Jusqu’aux conséquences les plus extrêmes.

 

Le point de départ a été une "fronde fiscale" contre la "mère-patrie", ou la métropole… Ces richissimes colons souhaitant s’enrichir sans frein et ne rien verser à la Couronne britannique ; s’organisant cyniquement pour faire partager ce mouvement à plus modestes qu’eux. Toujours cette exigence inversement proportionnelle à l’enrichissement : plus ma fortune s'accroît, moins je veux payer d’impôts ou de taxes…

 

La continuité, la durabilité, d’une aristocratie ou d’une oligarchie, imposent, en effet, l’édification d’une large assise démographique, conditionnée et anesthésiée. Défendre des privilèges, une spoliation organisée, exigeant de la chair à canon et des pourvoyeurs de taxes dont la caste au pouvoir, avec ses rejetons, est la première à s’affranchir… D’où la méthodique importation de la misère de l’Europe, sous forme d’une immigration aussi massive que rapide.

 

La réussite de cette colonisation fondée sur le vol des terres et l'accaparement des richesses naturelles du pays, dans le génocide, physique et culturel, des autochtones amérindiens. Une Bible dans une main, un fusil dans l’autre… 

 

La plupart de ces colons se donnant Bonne Conscience en se revendiquant "Evangélistes", "porteurs du message du Christ" ; expliquant leur "proximité idéologique" actuelle, dans un radicalisme religieux à la Ted Cruz, avec le barbare et ultra-islamophobe colonialisme sioniste, sur un autre continent. L’héroïque résistance du grand chef amérindien Geronimo témoigne, malgré tous les efforts pour en occulter l’impact, de l’atrocité de ce "nettoyage ethnique"… (8)

 

Le deuxième moteur de la prospérité de cette oligarchie a été l’esclavage, maintenu de longues années après sa clôture officielle, notamment par une ségrégation raciale légalement organisée. Dont toutes les lois n’ont pas encore été abrogées à ce jour.

 

Ainsi, en 2004 a échoué une tentative fédérale, fondée sur les décisions de la Cour Suprême, de supprimer un article de la Constitution de l’Etat d’Alabama stipulant que :

« … des établissements scolaires distincts doivent être fournis pour les enfants blancs et les enfants noirs, et aucun enfant de l'une de ces deux races ne doit être autorisé à aller dans un établissement réservé à l'autre ».

 

Même Obama, comme pour le centre de tortures de Guantanamo qu’il avait promis de fermer, n’a pas bougé le petit doigt sur cette infamie…

 

Esclavagisme et ségrégation raciale ont imbibé la mentalité entrepreneuriale du pays, contaminant son modèle idéologique : le Libéralisme Economique. Considérant le travail comme un « coût » à éradiquer par tous les moyens, quel que soit l’impact en termes de paupérisation sur la collectivité et, au-delà, la négation de La Dignité Humaine. L’essentiel étant de préserver les mécanismes d’enrichissement facile et exponentiel de "la Caste du 1%".

 

Les atroces conditions de vie de ces esclaves ont été récemment mises en lumière dans une série de films, issus de témoignages de l’époque :  Django Unchained (Oscar du meilleur film 2013) de Quentin Tarantino, ou Twelve years a slave (Oscar du meilleur film 2014) de Steve McQueen. Avec un paroxysme atteint entre 1889 et 1903, où les historiens ont répertorié une moyenne de deux américains Noirs assassinés chaque semaine, avec les mêmes variantes : pendus, brûlés vifs ou mutilés… (9)

 

Ce mépris des oligarques nord-américains, pour la valeur « Travail », a provoqué aussi des dévastations chez les "travailleurs blancs pauvres" (working poors), tout particulièrement entre les deux guerres mondiales. Les grands écrivains américains de l’époque en ont dénoncé les aspects les plus violents dans leurs romans, dont plusieurs ont été adaptés au cinéma: John Steinbeck (Les Raisins de la Colère, Des Souris et des Hommes) ou, mon préféré pour sa qualité d’écriture, Erskine Caldwell (La Route du Tabac, Le Petit Arpent du Bon Dieu)…

 

Pas de quoi s’étonner que tous les candidats à la présidentielle ne s’intéressent pas au sort de leurs concitoyens, plongés dans la précarité permanente du salariat ou de la micro-entreprise, dont les revenus ne proviennent pas des "délits d’initiés" ou de la spéculation financière, des rentes de situation et de la corruption de l’industrie de l’armement. Austérité, blocage des salaires, opposition à tout mécanisme de redistribution de la richesse nationale étant leur unique credo.

 

D’autant que l’oligarchie s’est constituée une mine d’or inépuisable, pour son "économie-casino" et sa structure militaro-industrielle, dans le maintien d’un Empire asservissant et pillant tous les continents depuis son expansion, à la fin du XIX° siècle.

 

L’implacable indifférence de ces clans de milliardaires à l’égard de leurs concitoyens, malgré d’incessantes manifestations de protestation dans toutes les communautés des Etats-Unis solidement occultées par notre système de désinformation semble, toutefois, trouver ses limites…

 

Inscription du T-shirt sur fond de drapeau des USA : " Nous  -  Le Peuple  -  en avons marre ! "...

Inscription du T-shirt sur fond de drapeau des USA : " Nous - Le Peuple - en avons marre ! "...

(NB sur cette caricature révélatrice d'un sentiment largement répandu au sein d'une population excédée par le comportement irresponsable et corrompu de son "élite" : Le canon est pointé sur Washington, avec la Maison Blanche en toile de fond. A noter le panneau indiquant la direction de la capitale en abrégé : "WASH"... Qui est aussi le verbe "laver", "nettoyer"...)

 

 

Hérésie et Blasphèmes

 

Pourquoi, donc, autant de détestation pour Donald Trump, de la part de l’oligarchie et de son appareil de propagande, y compris en Europe ?... Il n’est pourtant qu’un épiphénomène.

A prendre en considération, malgré tout : s’il est élu, il sera « Notre » Président. Même si nous n’avons pas de droit de vote pour exprimer notre choix…

Nous le savons, depuis le départ du Général de Gaulle, la France est réduite à une simple colonie américaine. Nos "présidents" n’étant que de simples gouverneurs élus d’une de leurs colonies européennes. Sans pouvoir et, encore moins, sans « tripes » : un ectoplasme succédant à un agité, lui-même à une fripouille ou un grand dadais, en relais d'un « colin froid » pour reprendre le mot de Jean Edern Hallier, etc.

 

Les bouffons qui nous gouvernent, dans leur obséquieuse servilité à l’égard de notre suzerain, n’ont pas cessé d’aliéner la souveraineté de notre Nation : notre diplomatie, nos forces armées, notre économie. (10)

 

Jusqu’à démanteler, délocaliser, implanter, nos industries de pointe et de haute technologie à son profit (11)…

 

En quoi Donald Trump se révèlerait-il plus « dangereux » qu’un autre président des USA à notre encontre, ou celle du reste de la planète ?... Pourquoi cet acharnement des oligarques, alors qu’il est membre de leur caste?...

 

J’ai écouté quelques uns de ses discours, de ses conférences de presse, de ses débats télévisés. J’ai reconstitué les phrases et paragraphes qui avaient été tronqués.

 

Et, j’ai compris…

 

Il a commis des blasphèmes impardonnables, inadmissibles, envers "les 10 commandements" de l’oligarchie des USA. Celle qui nous impose sa vision du monde. Non seulement aux USA, mais à toutes ses colonies ; la France, comme tous les autres pays européens et au-delà. Jusqu’en Australie et en Nouvelle-Zélande, dans l’hémisphère sud.

 

En conséquence, Donald Trump est accusé d’hérésie et condamné à être brûlé médiatiquement sur la place publique...

 

Sans faire appel à Torquemada & Co, il est facile d’identifier les inacceptables blasphèmes proférés par cet individu :
 

i)     Dire des médias qu’ils sont malhonnêtes

ii)   Dire des politiciens, en charge des responsabilités publiques, qu’ils sont incompétents et, pour la plupart, corrompus

iii)  Dire que l’immigration clandestine est voulue, organisée, par les politiciens pour casser le marché du travail ; génératrice d’insécurité et d’injustice à l’égard des nationaux qui ont besoin de l’aide prioritaire de la collectivité (oser affirmer que les vétérans - Vietnam, Afghanistan, Irak, etc. - blessés et amputés de guerre sont laissés à l’abandon !...)

iv)  Dire que les bases militaires des USA à travers le monde sont inutiles, représentent un gaspillage colossal de l’argent public, en lieu et place de la construction d’écoles, d’hôpitaux, de routes et de ponts (oser affirmer que 60% des ponts du pays sont en situation dégradée !…)

 v)  Dire que la diplomatie doit être revue dans un sens d’apaisement, et non pas de confrontation, à l’égard de la Russie et de la Chine (soutenir cette proposition horrible : Make Business Not War / Faire du Business – Pas la Guerre…)

vi)  Dire que la "Mondialisation" avec ses traités de libre échange est suicidaire pour l’économie et que le pays doit procéder, en lieu et place, à des accords au cas par cas, de façon bilatérale et équilibrée

vii)  Dire que toutes les guerres récentes conduites par le pays sont un désastre sur tous les plans. Un concentré d’incompétences, de gabegies, et de mensonges. Soutenir que la guerre d’Irak fut une des « pires décisions » prises, par des responsables gouvernementaux, dans l’Histoire du pays, cause de tous les ravages actuels :

« Going into Iraq, in my opinion, was one of the worst mistakes in the history of this country. It was one of the worst decisions ever made in the history of this country. It started everything that’s happening today in the Middle East, it is because of that one decision to go into Iraq. OK? It was a horrible decision, including the migration. Everything that, you know, it’s a mess. »  (12)

viii)  Affirmer que la Paix au Moyen-Orient dépend, en premier lieu, de la solution du problème Palestinien

ix)  Et, suprême blasphème, affirmer que pour ce faire les USA doivent avoir une position impartiale, équitable (le terme blasphématoire, en anglais : even-handed). En clair : mettre un bémol au soutien inconditionnel aux sionistes fanatiques…

x)   Prétendre que le rôle primordial du Président des USA est d’être imperméable aux lobbies de tous bords.

 

Intolérable.

 

Les oreilles des oligarques du panier de crabes washingtonien, hébétés de corruption et de bellicisme, en permanence penchés au-dessus de leur chaudron à "sanctions" et "guerres préventives", ont senti le vent du boulet …

 

Prémisses d’un retournement de courbe ?...

Restons lucides.

 

Donald Trump est un membre éminent de l'oligarchie des USA. Rapports de force et négociations vont rapidement niveler les divergences d’opinion entre prédateurs.

 

Nul besoin d’être un prospectiviste chanceux pour affirmer sans se tromper :
Avec ou sans lui, dans tous les cas de figure, la "Caste du 1 %" mondialisée va démultiplier ses ravages …

 

Nous y sommes arrivés !  Nous avons pu accaparer la moitié de la richesse de la planète ! Tu penses à ce que je pense ?... L'autre moitié !!!

Nous y sommes arrivés ! Nous avons pu accaparer la moitié de la richesse de la planète ! Tu penses à ce que je pense ?... L'autre moitié !!!

 

 

 

1.  Henri Laborit, Eloge de la Fuite, Collection Folio / Essais, p. 66, téléchargeable gratuitement : http://inventin.lautre.net/livres/Henri-Laborit-Eloge-de-la-fuite.pdf

2.  Yvan Couronne, Après les primaires de mardi, un duel entre Clinton et Trump se dessine, 16 mars 2016,
https://fr.news.yahoo.com/primaires-victoire-%C3%A9clatante-trump-floride-rubio-retire-011438050.html?nhp=1

3.  Lettre ouverte à propos de Donald Trump par des experts républicains de la sécurité nationale, Réseau Voltaire, 3 mars 2016, http://www.voltairenet.org/article190579.html

4.  J’entendais un de nos politiciens, sur une de nos bruyantes radios matinales franchouillardes, dire que chez les candidats Républicains son préféré était Ted Cruz… S’agissait-il d’un imbécile, d’un ignare ou d’un propagandiste à la solde du clan Bush ?... Ou, les trois à la fois ?...

5.  Diana Johnstone, Queen of Chaos – The Misadventures of Hillary Clinton, publié chez CounterPunch, 2015,
http://store.counterpunch.org/product/queen-of-chaos/

6.  Cf. : Virginia Historical Society, « An Imperfect God: George Washington, His Slaves, and the Creation of America ».

7.  "L’esclavage sexuel" se pratiquait dans les deux sens. Certaines femmes de propriétaires de plantations dans les Etats du sud se livrant aux mêmes "pratiques ludiques", avec l’assentiment du conjoint. Des films récents y font allusion : "12 Years a Slave" du metteur en scène Steve McQueen, "Django Unchained" de Tarantino, etc.

8.  Georges Stanechy, Geronimo…,  8 mai 2011, http://stanechy.over-blog.com/article-geronimo-73423407.html

9.  Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, Agone, 2002, p. 361.

10.  La colonisation US du ministère français de l’Economie, Réseau Voltaire, 20 octobre 2007, http://www.voltairenet.org/article152247.html

11.  Georges Stanechy, Rapport Gallois : Dévotion à Sainte Ploutocratie, 20 novembre 2012,
http://stanechy.over-blog.com/article-rapport-gallois-devotion-a-sainte-plouto-112655173.html

12.  Aleksander Jokic, Donald Trump and Michael Walzer :  Great Minds Think Alike, CounterPunch, 15 mars 2016
http://www.counterpunch.org/2016/03/15/donald-trump-and-michael-walzer-great-minds-think-alike/

 

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