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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
chante la lutte des Peuples
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Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
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.  Injures

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Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 00:16
 


J’aime le Jazz.

Mon instrum
ent favori ?...  Le saxo.
 

Pourtant, j’ai pratiqué longtemps le piano. La musique classique. Pas jusqu’au niveau de notre regretté Edward Saïd, qui pouvait interpréter les plus grandes oeuvres dans des concerts.

 

J’ai dû rater ma vocation et me tromper d’instrument. Eternel problème de ces choix parentaux qui ne correspondent pas à celui de l’enfant. Volonté d’imiter le père, aussi bon pianiste que grand voyageur, ou grand absent, lui aussi ?...

 

Je ne leur jette pas la pierre. La musique est une fantastique ouverture. Une croisière sur un océan d’émotions. Un des meilleurs chemins initiatiques de la rigueur et de la découverte intellectuelles.

 

Mais, je me promets, dans une vie future, puisque nous aurions sept vies, comme les chats : je serai joueur de saxo dans un orchestre de jazz…

 

Que m’arrive-t-il ?...  Je parle de moi, alors que je voulais vous présenter un des musiciens que j’admire le plus :

Gilad Atzmon !...

 

Je l’avais mentionné, ici et là, dans des commentaires. Il vit à Londres. Internationalement connu et estimé.

 

Car, vous l’avez compris, si je le fais figurer dans mon album « Artistes et Ecrivains », c’est qu’il est exceptionnel.

 
 Gilad-Atzmon-3.jpg
 



J’apprécie le talent d’un artiste quand il est au confluent de plusieurs disciplines, fondé sur une authentique créativité, en constant renouvellement. D’un artiste qui n’a pas pour seules préoccupations le plan marketing de son “segment de clientèle”, et le solde de son compte en Suisse.

 

Un artiste qui, au-delà de son art, appartient à la communauté des hommes, dont il défend les valeurs : de justice, de paix et de fraternité. Qui donne du "sens", pas seulement à son existence, mais à celle de notre humanité.

 

Avec Gilad Atzmon, on a la chance d’avoir ce bouquet de dons, à commencer par celui du don de soi…

 

Un des meilleurs saxophonistes actuels, si ce n'est le meilleur. Dans la grande tradition des John Coltrane ou Charlie Parker. Ceux qui lui en ont fait découvrir la beauté du son. Il joue de tous les saxophones : soprano, alto, baryton… Mais aussi, comme Johnny Clegg, d’autres instruments : clarinette, flûte, synthétiseur.

 

Créant un orchestre, en 1990, l’Orient House Ensemble, il explore, avec des musiciens et chanteurs aux nationalités multiples, les cultures des différents quartiers du village qu’est notre planète : Europe, Moyen Orient, Afrique, Amérique latine… Il adore le tango. Métissage des mélodies, des rythmes, des sensibilités, des styles.

 

 

 

 

 

Compositeur de talent, il produit des œuvres somptueuses. Dont le célèbre album Exile, obtenant la distinction du meilleur album de Jazz de l’année 2003, par la BBC (1). Dans cet album on peut y entendre la voix sublime de la chanteuse palestinienne Reem Kelani. Ecoutez : “Dal’Ouna On the Return”… Ou encore, le chanteur et joueur de luth tunisien Dhafer Youssef.

 

Au mois d’octobre 2007, il a sorti son cinquième CD : Refuge. On ne le commercialise, sur “le continent”, que depuis le mois de janvier 2008. Si vous ne le trouvez pas encore dans les bacs de vos disquaires, allez sur son site déguster une de ses nouvelles créations : Autumn in Baghdad… En l’écoutant, son saxo me murmure les vers de Verlaine : “Il pleure dans mon coeur, comme il pleut sur la ville…”

 

A ses heures perdues, c’est un romancier. Ses deux romans sont des succès traduits dans une vingtaine de langues : A Guide to the Perplexed (2) et My One and Only Love (3).

 

C’est, avant tout, un militant infatigable. De la beauté, insiste-t-il ! Beauty as weapon, aime-t-il répéter. De l’harmonie. Il considère que la justice et la paix sont indissociables de cet ordre là. La dignité humaine, en premier.

 

Il défend entre autres causes, mais en priorité, le peuple Palestinien, oublié de tous. Il se sent leur frère. Sa musique est imprégnée de ce sentiment. Lisez, ou relisez, son fameux entretien avec l’écrivain espagnol Manuel Talens (4). Il s’en explique. Remarquable de pertinence dans l’analyse. Magnifique de conviction et de sérénité.

 

Oui. J’oubliais : il est juif, comme le chanteur Johnny Clegg ou la cinéaste Keren Yedaya, qui figurent dans mon album. M’impressionnant par leur talent, et le courage de leur engagement. Pour qui je ressens autant d’affection que d’admiration.

 

Gilad Atzmon est né en Israël. A Tel Aviv. Il a 45 ans. Militaire, il a servi pendant l’invasion du Liban, en 1982. Sous les ordres du général Sharon, qu’il considère comme un criminel de guerre (5).

 

Atrocités et horreurs, avec les massacres des civils des camps palestiniens de Sabra et Chatila. Vieillards, femmes, enfants, nouveaux nés, animaux domestiques, chiens, poulets, pigeons. Tout y est passé. Une orgie sanguinaire. Tronçonnés, éventrés, cloutés sur des portes…

 

Il n’a pas supporté. Il a quitté Israël, s’est exilé à Londres.

 

D’où le titre, plus tard, de ses oeuvres : Exile, Refuge... 

 

Après des études de philosophie, il s’est lancé dans la musique. Car, il se sent en exil :

 “ Je parle Hébreu et ma patrie c’est la Palestine. Contrairement à Israël, une organisation politique raciste et nationaliste, la Palestine est une entité géographique. La Palestine est authentique et vraie ; Israël est artificiel et imposé.” (6)

 

Bien sûr, lui, juif, vétéran de l’armée israélienne, s’est fait accuser d’antisémitisme, de négationnisme, par les extrémistes sionistes… Censurant son dernier livre, dans sa parution en hébreu.

 

Les fous furieux de la violence aveugle et de la destruction massive. “Antisémite” : leur seul argument, leur seule arme, leur fatwa.

 

Le “terrorisme intellectuel”.

 

Pour des partisans du racisme, de l’apartheid, des tortures, des humiliations, de la terreur d’Etat, quoi de plus naturel ?...

 

Mais, les praticiens des crimes contre l’humanité, les fanatiques, les sanguinaires, peuvent-ils comprendre ce qu’est un "Juste" ?...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
(1)  Exile : “Best Jazz Album of the Year” Award – 2003.
(2)  Editeur : Serpent’s Tail – London – 2002.
(3)  Editeur : Saqi – London – 2005.

(4)  Entretien paru, sous le titre “La belleza como arma politica”, dans la revue mensuelle mexicaine Memoria, n° 202, décembre 2005.
(5)  Entretien avec Manuel Talens. Op. Cit.

(6)  “I do speak Hebrew and my homeland is Palestine. Unlike Israel, a racist and nationalist political apparatus, Palestine is a piece of geography. Palestine is authentic and genuine; Israel is artificial and imposed.” In: Entretien avec Manuel Talens. Op. Cit.
 
 
 
 
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commentaires

G
Bonjour TruthMerci pour le lien. Il est réconfortant de voir que de plus en plus de juifs, artistes, intellectuels, historiens, notamment, savent faire la différence entre leur religion, le Judaïsme, et l'idéologie coloniale qu'est le sionisme. Et, au-delà de la seule prise de conscience, combattent avec courage les dérives sanguinaires et impériales de cette idéologie.Bien à toi.
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T
CHER GEORGES , va vite lire le nouvel article de Gilad rendant compte du livre de Shlomo Sand "Comment le peuple juif fut inventé" Il parait que ce livre vient de sortir ce 3 Septembre aux Editions Fayard ... En attendant d'aller chez le libraire il convient de se faire un devoir de lire le compte rendu et les reflexions de à ce sujet  Gilad sur le site suivant :<br /> A propos de l'ouvrage de Shlomo Sand : « Comment le peuple juif fut inventé » « Nous errons », qu'ils disaient… Euh… : qui ça, « nous », déjà ??http://www.alterinfo.net/A-propos-de-l-ouvrage-de-Shlomo-Sand-Comment-le-peuple-juif-fut-invente-Nous-errons-,-qu-ils-disaient-Euh-qui-ca,-nous-,_a23580.html****<br /> Bon Dimanche !
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N
Bonjour Georges!Loin de moi la pensée embourgeoisée du tintinMARRE qu'on pu faire mes casseroles. Je parlais d' une"destestation", due à ma lucidité tardive et à mon réveil brutal sur la tragédie sans fin que vit la Palestine. J'ai voulu voir par moi même, et j'ai vu...Pour ce qui est de l'âme, pas le temps j'ai faim!@TruthPalestine quand tu nous tiens!Puisqu'on est dans le rayon musical voici un artiste que j'écoute comme une autiste. Keith Jarrett  concert à Köln
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G
Bonsoir TruthMerci de cette splendide et émouvante ballade dans notre Chère Palestine...Amitiés
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G
Bonsoir Nadine Non. Je ne suis pas d'accord sur la "détestation" d'une amitié antérieure... Il ne faut jamais regretter les amitiés que nous avons partagées, les amours que nous avons pu vivre. Même si nous avons été déçus, bien souvent parce que nous avons commis<br /> des erreurs d'appréciation, formulé des attentes illusoires ou autres<br /> attitudes infantiles, liées à notre besoin de reconnaissance ou à des<br /> blessures narcissiques de notre premier âge. Mais, au moment où on<br /> cheminait avec ces sentiments, notre vie en était remplie. Et, c'est la déception ou l'échec apparents qui structurent nos<br /> rencontres futures. Nous apportant maturité pour mieux nous laisser<br /> déguster celles qui se présentent à nous. L'amertume tourne au vinaigre, acide qui détruit notre âme. Surtout pas !... Amitiés
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T
AYN KAREM REMEMBERED http://www.palestineremembered.com/Jerusalem/Ayn-Karim/index.htmlhttp://www.palestineremembered.com/Jerusalem/Ayn-Karim/index.html#Town%20TodayDécidement , tout est retrouvailles aujourd’hui sur ce site et, notamment la mention d'Ayn Karem où, il y a 2 ans déjà,  m'a conduite l'amie palestinienne qui m'a invité chez elle pour les vacances et qui habite Jerusalem-Est et se trouve être la première femme palestinienne psychiatre- j'ai nommé Sama Jabr,  dont on trouve régulièrement de merveilleux articles sur les sites alters.( Par ex. : http://www.info-palestine.net/article.php3 ?id_article=3888)C'est en taxi , à partir de Jérusalem , que nous y fumes conduit par un chauffeur palestinien qui durant le trajet nous commentait les lieux que nous traversions, chacune de leurs histoires tout comme leurs inscriptions dans la grande histoire de la Palestine : il connaissait celle de chaque pierre, de chaque maison, de chaque chemin- un érudit . A la question de savoir d'où lui venait toutes ces connaissances il me repondit :"Mon université c'était  la prison . Vous savez on a de magnifiques professeurs emprisonnés dans les geoles israeliennes. Et le temps d'apprendre "-Pourquoi la prison ?-Parce que j'appartenais au Matzen ( Le Parti Communiste qui, du temps où Israeliens et Palestiniens se rencontraient encore,  a longtemps rassemblé Israeliens et Palestiniens dans un combat commun et qui semble avoir pratiquement disparu de la carte politique  ) .-Et vous même d’où êtes-vous ? -«Inscris !  Que je suis ArabeQue tu as raflé les vignes de mes pèresEt la terre que je cultivais  … »  et la récitation Mahmoud Darwish  nous accompagne jusqu’à Ein Karem , le village présenté dans les Evangiles comme étant celui de la Visitation : la Vierge enceinte du Christ vient de Galilée visiter sa cousine Elisabeth enceinte de Jean le Baptiste Saint Luc (1,39-45) nous dit dans les Evangiles « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. »A quoi répondent les paroles de la Vierge que nous connaissons sous le nom du Magnificat et que nos plus grands musiciens ont mis en musique  ( Vivaldi, Bach, Scarlatti, Monteverdi, Schubert  Penderecki…) :Magnificat anima mea Dominum,     Mon âme exalte le Seigneuret exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.     Exulte mon esprit en Dieu mon sauveur.Quia respexit humilitatem ancillae suae.     Il S'est penché sur son humble servante.Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.Désormais tous les âges me diront bienheureuse.Seulement l’inattendu qui surgit ici c’est la découverte que l’instant de cette rencontre entre la Vierge et Elisabeth à Ayn Karim il n’y a pas que les Chrétiens pour le commémorer . Sur le lieu et à l’instant de la supposée rencontre de Marie et d’Elisabeth les musulmans prétendent qu’a jailli une source , toujours là pour offrir son eau fraiche en été et sur cette légende et cette source ils ont bati une mosquée , appelée la Mosquée de la Source , que vous trouverez à cet endroit du web et ou vous verrez la source sous les deux arcades,  mais une plaque vous rappellera que Rotschild s’est approprié la Mosquée et l’a désacralisée pour en a faire une galerie d’exposition de peinture. http://www.palestineremembered.com/Jerusalem/Ayn-Karim/Picture892.htmlhttp://www.palestineremembered.com/Jerusalem/Ayn-Karim/Picture9976.htmlPour le reste du village les photos que vous trouverez sur ce site ne vous donnerons qu’une vague idée de sa suffocante beauté car elles ne rendent pas la couleur dorée des pierres dont sont construites toutes les maisons d’Ayn Karim (http://www.palestineremembered.com/Jerusalem/Ayn-Karim/Picture41.html ), construites par les Palestiniens,  -bien sur !- mais toutes confisquées, volées par les sionistes qui, aujourd’hui, les habitent …. « Sionistes de Gauche ! » me dit Sama avec amertume. Oui ! Ayn Karim est le lieu de villégiature de l’intelligenzia yerosolemite (de Jerusalem) « de gauche » .-« Sais –tu ce qui distingue un sioniste de droite d’un sioniste de gauche ? » me demande mon amie  De droite il emploie pour la restauration ou les réparations de sa maison confisquée aux Palestiniens des immigrés asiatiques ; De gauche il emploie des maçons palestiniens : reconnaisant leurs talents de batisseurs, l’intellectuel yerosolemite « de gauche » se fait restaurer par eux  les maisons qu’il leur a escroquées »  .  Au loin , la bas, sur les sommets des collines, l’horreur de l’invasion des colonies,  HLM aux toits de tuiles ou d’ardoises comme en Europe, érigés sur les sommets comme tous les nids d’aigles guerriers destinés à surveiller les populations palestiniennes non encore expulsées ( à Ayn Karim c’est fait !) qui , depuis toujours, dispersaient leurs maisons au flancs des collines, et les accompagnaient de figuiers, oliviers, cactus, amandiers . Pour conclure ces souvenirs de vacances en PALESTINE me revient encore un  souvenir . Nous cherchons le chemin pour l’église de la Visitation. Seules, dans une ruelle d’Ayn Karem, Sama mon amie, dont le foulard indique bien l’origine palestinienne,  aperçoit une femme seule, à l’allure « occidentale » , qui peut, peut être, nous l’indiquer. Elle pose sa question poliment et même avec une certaine aménité , l’autre « ne » l’entend « pas » et a ce regard  dont parle Primo Levi dans « Si c’est un homme »« …son regard n’était pas celui d’un homme à un autre homme ; si je pouvais expliquer à fond la nature de ce regard, échangé comme à travers la vitre d’un aquarium entre deux êtres appartenant à deux mondes différents, j’aurais expliqué du même coup l’essence de la grande folie du Troisième Reich » … du sionisme aussi bien . Sama répète sa question, l’autre est sourde et maintien "son regard qui la traverse comme si elle était transparente"  … Sama doit vouloir exister et la répète encore … L’autre explose enfin dans un haineux «I am not from here » . Tu ne croyais pas si bien dire !  Sama oui !  Elle elle est d’ici !  et son regard fait exister aussi bien la Palestine que les êtres qu'elle approche ... même ceux qui comme toi veulent l'anéantir !
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N
Bonjour Georges, Surprise de votre retour, mais c'est bien! J'aime le piano et je me souviens d'un concert de piano il y a quelques temps de cela. C'était magique car c'était à la belle étoile dans le village d'Aïn-Karem village se trouvant à quelques kilomètres d'Al Qods (Jérusalem) Lors de mon dernier voyage en Palestine, choquée par la situation j'avais oublié mon passeport à l'hôtel, mais peu peut importe je voulais retrouver quelques proches alors j'ai continué sans identité après tout pourquoi pas?! c'était pour mes amis. C'était une sensation de liberté inttendue où tout est sous contrôle.Oui, j'ai vu la Valse de Bachir et c'est plus que vrai, entre parenthèses nous étions sept dans la salle, c'est pas comme ça enfin bref. Bien sûr que certains jeunes gens deviennent dingues dans cette mascarade du grand israël. Il faut croire que ces hommes avaient une petite... pour penser à un grand pays. Je ne sais pas si la masse peut comprendre ce film il reste pour une poignée de gens qui savent.Voyez vous Georges je suis comme cet ancien premier ministre hollandais qui se deteste d'avoir été un jour l'ami d'Israël.
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G
Merci de ton soutien Epihanie & Truth !...Le témoignage que tu nous livres sur la soirée de Barenboim est important. Beaucoup de français refusent l'arrogance et l'hypocrisie belliqueuses de nos politiciens. Le fait que le public ait applaudi à l'annonce que Barenboim souhaitait aller jouer, avec son orchestre composé de juifs et de musulmans, Israéliens et Palestiniens, à Téhéran en est une magnifique preuve.Saluons aussi le courage de Barenboim qui a fait un extraordinaire travail avec son ami Palestinien Edward Saïd, dont nous pleurons encore la disparition, pour la paix. Il continue cette oeuvre en faveur de la concorde entre les hommes et pour la défense de la dignité humaine. Il est magnifique.Magnifique aussi, le film Danse avec Bachir. Emouvant, et courageux, le traitement, par le metteur en scène israélien de la culpabilité de tous ces jeunes combattants partis envahir le Liban en 1982, avec en toile de fond les horribles massacres des camps Palestiniens de Sabra et Chatila... Emouvant, la façon dont il décrit la peur de ces jeunes combattants dont on sent qu'il n'ont aucune motivation pour participer à une guerrre qu'ils savent, au fond d'eux-mêmes, totalement injustifiée et inhumaine...Toutes ces initiatives donnent l'espoir qu'un jour nos sociétés humaines arrivent à museler les prédateurs qui en ont pris le pouvoir...Bien à toi
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E
Youppy !, vous voilà de retour Stanechy .... Vous m'avez fait peur avant les vacances quand vous avez marqué un flottement quand à la possibilité ou pas de perpetuer votre blog à la rentrée et puisque nous sommes dans la musique c'est la chanson "Ne me quitte pas "qui me venais alors à l'esprit et que  j'avais  envie de vous envoyer Par ailleurs ,regardant les jeux olympiques en Chine je n'ai cessé de penser à vous et à ce merveilleux article sur "mes excuses au peuple chinois " et j'ai pensé aussi que comme moi vous deviez être infiniment heureux ...et même fier ... car nous nous sentions tous un peu chinois cet été...et partagions le bonheur léger de ce peuple plein de grace et de générosité qui accueillait le monde , le fêtait en faisant la fête... Faut bien être fier de quelque chose car pour ce que nous apporte comme honte notre Genie des Carpettes bushiennes je ne te dis pas ... La Nausée ...Et puis quand même des bonheurs et de la gratitude: pour Atzmon si beau comme musicien , si grave et lucide comme polemiste , si talentueux et drole comme écrivain et philosophe , et enfin si amical et ouvert à la détresse des hommes et du peuple de Palestine ....Et puis Georges je veux quand même te parler de Barenboim hier soir à la salle Pleyel ... des billets qui coutaient les yeux de la tête mais une salle bondée , une longue file sur le trottoir esperant la revente de places introuvables et puis Barenboim et tout cet orchestre , le West-Eastern Divan Orchestra, créé avec son ami Edward Said (justement)  et composé de jeunes jusqu'à 30 ans, mais de jeunes Arabes , Syriens , Egyptiens , Iraniens et Israeliens que leurs états séparent et qui là étaient réunis pour nous offrir une "Walkyrie " à pleurer se  concluant  par trois quart d'heures d'applaudissements ininterrompus et qui n'allaient  pas seulement à la musique mais aussi à ce que nous disait Barenboim apres avoir donné l'accolade et la bise à chacun de ses musiciens et musiciennes venus de pays que certains veulent ennemis ...Oui Barenboim a dit qu'il a fait cet orchestre "pour  aller jouer  à Damas , au Caire , à Tel Aviv , Ramallah et aussi à Teheran "... et là ce fut l'explosion des applaudissements ... Et alors j'ai pensé que nos French Neocon-Sionistes  qui frétillent de nous envoyer massacrer les Iraniens feraient bien de réfléchir à deux fois .... Non ce n'est pas la France n les Français qui veulent ça et on a commencé , comme hier soir ,  à le leur faire savoir .....Faudra bien que le Jazzman Gilad dont l'orchestre se compose aussi de Palestiniens et Barenboim à l'orchestre si juif et si Arabe et si Palestinien trouvent à jouer un jour ensemble ... Bref me voilà à Rêver ... ça repose du Kouchemar sarkozien nous leur survivrons ... and We Shall Overcome ... On a les poetes ; les cinéastes et les musiciens avec nous ... Et si vous ne l'avez pas vu allez vite voir "Valse avec Bechir" ....
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N
Bonjour le blog!Je viens de découvrir un portrait touchant de Miguel Angel Estrella.
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A
Si le dieu de la musique avait voulu s’incarner sur la terre, je crois qu’il aurait choisi Chopin. Beaucoup de grands compositeurs nous ont offert des œuvres sublimes, mais pour moi, Chopin EST la musique. Je ne connais pas Gilad Atzmon musicien, mais c’est un vrai juste : ses articles - souvent swiftiens - où il critique la politique raciste d’Israël sont terriblement efficaces. Merci à lui. Amitiés,
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C
Bonsoir GeorgesAbsolument, on ne doit leur céder aucun monopole. Si seulement ils étaient dignes d’un monopole quelconque ; ils sont d’une médiocrité intellectuelle effarante. Comme j’ai dit, ma première rencontre avec un vrai pianiste (en chair et en os !), a été tout à fait bouleversante pour moi ; le grand pianiste argentin Miguel Angel Estrella est lui aussi l’homme de tous les combats pour la dignité humaine, d’ailleurs il a longtemps coopéré avec son proche ami Daniel Barenboïm et Edward Saïd… Etant l’invité d’honneur d’un « observatoire » avec lequel j’ai coopéré des années durant, le Pianiste devait chaque année participer avec nous à un certain « congrès »… l’effet de vitrine comme tu as dit l’autre jour, l’homme savait qu’il était en train d’être récupéré par un certain régime, lui qui a longtemps milité contre la récupération de son talent et réputation par l’aristocratie argentine…se produisant au Maroc toujours à huis clos en présence de tous les puissants du pays, il avait le génie de jouer certains morceaux incroyablement « révolutionnaires », tout en les commentant lui-même d’une façon sans équivoque, c’était comme dire à une crapule, avec son Piano, « tu es une crapule, tu sais ! » et la crapule en question applaudissait! A l’image de ce qu’avait écrit Woody Guthrie sur sa guitare en 1930 « cette machine tue les fascistes », le Piano de  Miguel Angel Estrella leur disait « cet instrument n’aime pas les féodaux, les rapaces, les vermines et les tartuffes que vous êtes ! ».Un jour j’étais en train de parler avec lui de la Palestine… et voilà qu’un puissant des finances du pays, fait son intrusion brutale et impolie et lui dit « ça suffit Miguel, on va bouffer maintenant », et  Miguel Angel Estrella de rétorquer « tu vois bien que je suis en train de parler! », très à l’aise comme les fils de l’homme d’affaire susmentionné, notre crapule nationale ajouta « oui, mais là on va bouffer à la Mamounia ! » !!!!!! C’est ça notre élite finalement, une élite de la « bouffe » !   Bien à toi
Répondre
G
 Bonsoir Chahid Nous sommes tous porteurs d’une “Petite Musique de Nuit”, pour reprendre ce titre de la sérénade pour quintette à cordes en sol majeur, écrite par Mozart, que j’aime beaucoup. Alors, il ne faut pas hésiter à l’exprimer.  Toi, comme moi et d’autres, nous n’écrivons pas dans un blog pour “faire de l’audimat”, ou de l’argent, mais pour échanger avec des proches, des amis connus ou inconnus. Pour ajouter notre petit caillou à l’édification du “sens” que nous souhaitons à l’humanité, dont nous partageons le destin. Alors, n’hésite pas à nous parler de piano, de ta passion !... Tu verras, comme l’a démontré Edward Saïd, passion et combat se nourriront l’un de l’autre. Il a réalisé des choses splendides, sur ce plan, avec son ami Daniel Barenboïm.  Je partage ton agacement, ou ta colère, quant au détournement de la culture, sous toutes ses formes, en un symbole de statut social.  Je me souviens d’une visite dans un de ces palais de féodaux nouvellement construit. Ses fils étaient fiers de me le faire visiter. Soudain, entrant dans une pièce, je tombe en arrêt devant une splendide bibliothèque de livres reliés en cuir patiné par le temps... Certains étant d’authentiques pièces de collection. Je savais que ni lui, le chef de clan, redoutable homme d’affaires, ni ses fils n’avaient lu ou acheté un livre de leur vie. Très à l’aise devant ma surprise, ils m’ont expliqué qu’ils avaient été achetés par leur décoratrice, dans des salles des ventes en Europe, pour en faire le décor de la pièce. Il “fallait” une bibliothèque…  En Europe, le phénomène est similaire. Même si les formes en sont différentes. Des festivals d’opéra sont connus pour leur épouvantable snobisme. Tel celui de Bayreuth, consacré à Wagner, par exemple. Ou encore, les arnaques sur l’art, dit “moderne” ou “post moderne”… Voir des milliardaires véreux, acheter des tableaux à des prix faramineux, se constituant des musées privés, etc. C’est inévitable. Il faut “faire avec”. Cela ne doit pas pour autant nous empêcher de ressentir et d’exprimer ce que nous aimons. Ce serait faire un cadeau, à ces féodaux-prédateurs, qu’ils ne méritent pas.  On ne doit leur céder aucun monopole. Que ce soit celui de la pensée, de la parole ou de l’art. Bien à toi. 
Répondre
C
Bonsoir GeorgesTrès belle présentation de cet artiste/écrivain hors pair. Quand talent, clairvoyance, humanisme et dévouement se rencontrent, nous avons absolument des chefs-d’œuvre et des hommes et femmes de chefs-d’œuvre.Ta passion pour le Piano, le Jazz ou le Saxo, n’étonne guère tes lecteurs ! On reconnaît souvent les notes d’un Piano dans tes mots, phrases et paragraphes… « Dis moi quelle musique tu écoutes, je te dirai qui tu es », je ne me rappelle plus de l’auteur, mais c’est révéler à quel point nos goûts « artistiques » ne sont finalement qu’une « extension » des causes qui nous préoccupent, en l’occurrence un monde de dignité avec des hommes et des femmes libres, égaux et solidaires… pourtant c’est très simple comme « valeurs » !Hélas, l’élitisme de certaines crapules a tout gâché…le Piano se retrouve privé de sa vocation artistique et humaine pour devenir une sorte de marque pour une certaine classe sociale, un cigare en quelque sorte.A vrai dire j’aurais aimé parler du Piano et des pianistes sur mon blog, mais je n’aurais jamais été compris. Comment expliquer que même si je ne suis pas né dans un milieu ou famille aisée, j’ai pu développer une passion ou une « maladie » incurable pour le piano ? Je n’ai jamais pu accéder à une école ou conservatoire pour apprendre à jouer au Piano, j’ai appris à refouler cette passion, à la cacher … pour s’en sortir dans un pays féodal où des féodaux décorent leurs Riyads avec des Pianos sans avoir aucune passion pour cet art et instrument, on doit se battre et jouer du Piano avec sa tête seulement, laissant à des crapules un « privilège » qu’ils ne peuvent déguster ou sentir. Depuis les grands génies Beethoven, Mozart, Chopin (mon préféré !) etc., je crois que l’aristocratie s’est emparée d’un instrument qui n’est pas le sien. Dans le prochain commentaire (puisque je dois laisser la place aux autres commentateurs), je parlerai inchaellah de ma rencontre bouleversante avec le grand pianiste Miguel Angel Estrella. Il y a deux années je crois, j’avais posté un post sur ce sujet, mais prié de le retirer, j’ai cédé (j’avais écrit que les généraux marocains n’aimaient pas le Piano !!!), j’ai depuis déserté l’actualité du dit « plus beau pays au monde » pour me consacrer modestement à la cause palestinienne et ce n’est pas par hasard que notre regretté Edward Saïd est un grand pianiste! Bien à toi
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G
 @ Alain Denis J’aime aussi, le soir ou en journée quand cela est possible, mettre en musique de fond sur mon PC, du jazz, du blues ou des mélodies brésiliennes.  En ce moment, j’écoute de la musique brésilienne sur une radio brésilienne, via web-mediaplayer. Je t’en donne le nom : contonete brazilian beats. Des percussions, des chants qui t’entraînent au-delà de l’horizon… Amicalement 
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A
un plaisir tes interventions... amitiéj'écoute souvent Swing.Fm,, 101.2 dans mon coin, le Jazz y est toujours joyeux et rythmé ou doux, ça me convient bien pour le confort paisible...
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