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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
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Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
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Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

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.  Injures

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Avertissement

Liberté d’expression et abus de procédure

 

Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 21:27

 

 

« L’Apache est l’animal le plus vif et le plus rusé du monde, avec, en plus, l’intelligence d’un être humain ».
Commandant Wirt Davis – 1885 (1)

 

 

 

Rien.

 

Neurones inertes.

 

Face à l’avalanche de Ben Ladeniaiseries

 

Hystérie médiatique succédant, sans souffler, à celle du mariage princier, du cheval et de la cruche (The Horse & the Mug), surnommés ainsi par les britanniques lucides et hilares. Cadencée par le marteau-pilon de la propagande.

 

Où puisent-ils pareille énergie ?...

 

Occultant minutieusement les multiples manifestations du 1er  Mai, dans le monde, célébrant, revendiquant, une des valeurs fondamentales de nos collectivités : “Le Travail”. Sous sa forme élaborée, civilisatrice, qu’est “L’Emploi”, digne et épanouissant. Une des plus impressionnantes étant le défilé, à Madrid, de plus de 500.000 personnes.

 

Imagination tempétueusement océanique, en plus !... Narrative des anglophones, récit, roman, légende, épopée, variant suivant les conteurs : présidentiables vendus, politiciens achetés, “spécialistes” allumés, chroniqueurs timbrés, galonnés “enfumeurs”, traîneurs de sabre “emmédaillés”, et autres griots en godillots. Versions aussi changeantes que rouleaux de houle au gré des vents et courants.

 

L’assassinat héliporté d’un zombie, en famille dans sa villa. Ex-associé de ses futurs assassins… Un mort-vivant ne cessant de renaître au fil des ans. D’insuffisances rénales en bombardements, de cavernes en compounds, comme disent les journalistes d’investigation et les “experts” qui leur tiennent le stylo…

 

En matière de zombie, je le confesse foncièrement inculte, j’en suis resté au Thriller de Michael Jackson. C’est vrai. Ça date un peu.

 

Dans une opération commando, franchissant “furtivement” les centaines de kilomètres de l’espace aérien d’un pays souverain et allié. Pour atterrir près de sa principale école militaire. A son insu. Pas du zombie, du pays souverain.

 

170 millions d’habitants, millions de crève-la-faim. Caste au pouvoir pourrie jusqu’au iPhone, complice de l’Empire dans le démantèlement et la paupérisation de sa propre nation. Dotée d’une des meilleures couvertures radar de la planète, dans la crainte paranoïaque d’une attaque surprise de son grand et menaçant voisin. S’étripant dans de récents conflits frontaliers, jusque dans la partie Himalayenne du Cachemire, à plus de 5.000 mètres d’altitude : l’Inde…

 

Apache_chieff_Geronimo_right_and_his_warriors_in_1886.jpg

 

“Celui qui bâille” 

 

Soudain, j’apprends que la fin de l’opération s’est conclue par le message en anglais "chewingommesque" du responsable du commando, un triomphal :

« Geronimo KIA » !

 

KIA : rien à voir avec un marchand de meubles en tranches, de chiffons en paquets ou d’automobiles à gadgets. C’est la contraction, l’euphémisme passe-partout : Killed In Action. Traduction à double sens : “Tué ou Mort au Combat”, lorsqu’il s’agit de ses propres soldats ; “Liquidé”, si c’est l’assassinat d’un “ennemi” par des services spéciaux.

 

Mais : Géronimo !...

 

Nom de code donné au "mort-vivant" !

 

Me bourrer les narines de piment rouge aurait provoqué le même effet. Jets de fumée évacués par les oreilles !

 

Géronimo, un de mes héros depuis l’enfance, avec Cochise, Cheval Fou, Taureau Assis et tant d’autres Grands Chefs des Peuples Indiens ! (2) Résistant à l’invasion des colons débarquant d’Europe, leurs massacres, leurs spoliations. Luttant, avec un courage aussi immense que leur désespoir, contre le génocide de leur Nation, l’éradication de leur civilisation. (3)

 

Dans une vie antérieure, j’ai dû être Apache, Sioux ou Cheyenne, tant j’admire leur combat. Lectures ou westerns, toujours à leurs côtés. Incapable de supporter la bonne conscience des génocidaires. Symbolisé par le caricatural “casseur” d’Indiens cinématographique John Wayne (“casseur”, aussi, de Vietnamiens dans le film Green Berets…), au déhanchement de danseuse du Lido. Fantasmatique silhouette callipyge, en moins.

 

Geronimo appartenait à la Nation Apache, mosaïque tribale et clanique, semi-nomade. Un Apache Bédonkohé, « Ceux qui sont devant, à l’extrémité », en fait aux confins de la frontière actuelle du Mexique - USA. Né en 1823, dans le sud-ouest du Nouveau-Mexique contemporain.

 

Il s’appelait Goyahkla, "Celui qui bâille". Le nom donné aux enfants provenait d’observations, d’évènements, au moment de la naissance ou des premiers mois. Cheval Fou, membre de la Nation Sioux, a reçu son nom en souvenir d’un cheval emballé traversant au galop le campement, lors de l’accouchement de sa mère. Geronimo, était un bébé repu, choyé, paisible. Bâillant de bonheur…

 

Devenu adulte, vivant sereinement au sein de sa famille et de sa tribu. Au retour d’une journée de marché et de troc à l’ombre de la palissade du fort de Janos dans l’Etat de Chihuahua, les hommes découvrent leur campement détruit, incendié, femmes violées, éventrées, bébés démembrés, vieillards décapités. Un raid de miliciens mexicains, les rurales, cow-boys au service des grand propriétaires. Goyahkla, en 1850, découvrit sa mère, sa femme et ses 3 enfants, assassinés.

 

Il devint implacable de vengeance. Avec les hommes rescapés, il poursuivit les rurales, les exterminant, souvent armé de son seul couteau, dans une guérilla méthodique. Acquérant son nom de guerre mythique, de résistant : Geronimo.

 

L’avancée de la colonisation européenne, telle une lente montée des eaux, se déroulait, s’accentuait, dans le massacre des autochtones. Tuer un indien était considéré comme un « meurtre légitime », donnant lieu à l’octroi de primes pour les civils, de décorations et de promotions pour les militaires. Mineurs, chercheurs d’or, éleveurs, agriculteurs, se livrant souvent à plus d’atrocités que les soldats.

 

Parmi les “chasseurs d’apache” les plus tristement pervers : King S. Woosleyil.  Adepte de la “guerre chimique”, s’amusant à déposer en bord de piste des sacs de piñole (mélange de farine et de sucre), simulant la chute d’un chargement. Au préalable, truffés d’un poison foudroyant : la strychnine. (4)

 

Il recruta sa propre milice, ramassis d’une trentaine de tueurs aussi sanguinaires que sadiques, et se spécialisa dans l’extermination de villages ou de groupes d’Indiens en transhumance. Dont le sinistre massacre de Bloody Tanks, en 1864. De préférence, pendant les moissons du maïs et du blé, les hommes partis à la chasse. Anéantissant femmes et enfants, à leur aise. Ainsi, du massacre de Piñal Creek, dans l’Arizona d’aujourd’hui.

 

Ou encore, William S. Oury organisateur du massacre de 150 villageois pacifiquement installés au bord d’une rivière, le Camp Grant, le 30 avril 1871. Avec meurtre des femmes, préalablement violées, accompagné du carnage des bébés et enfants. A l’époque, ces "opérations" étaient planifiées non pas pendant la saison des mariages propices aux rassemblements, comme dans certains pays, mais durant les moissons où les hommes quittent leurs villages pour chasser. Assurer la réserve de viande fumée pour l’hiver.

 

Saccages et tueries, occasions de séances de liesse bénies par les évangélistes, célébrées par les médias. Déjà… Citons, The Arizona Miner :

 « Hurrah pour les Rangers du Comté Yavapai ! Nous sommes heureux de constater que nos rangers ne s’embarrassent pas de faire des prisonniers parmi les meurtriers peaux-rouges. La coutume précédemment adoptée, même par notre armée, de capturer femmes et enfants parait en voie de disparition ». (5)

 

Pris entre marteau et enclume : grands féodaux espagnols devenus mexicains, et yankees affairistes au nord du Rio Grande. Dialoguer, signer des traités, échanger des promesses, ne suffisaient pas. Les chefs des communautés Apaches étaient sidérés. Leurs propos, d’après les témoignages historiques, exprimant le désarroi :

Mangus Colorado :

« Les Américains sont d’une race violente, prête à exterminer les Apaches pour voler leur terre. Faut-il se battre ou parler avec eux ?... ». (6)

Unojo :

« Les Américians nous ont pris nos champs de maïs et de blé. Que devons-nous faire ? ». (7)

Eskiminzin :

« … Ils doivent être fous. Ils ont agi comme s’ils n’avaient ni cervelle ni cœur … Ils doivent être assoiffés de sang. Ces gens écrivent dans les journaux et racontent leur propre version de l’histoire. Les Apaches n’ont personne pour raconter la leur. » (8) 

 

 

Inconscient collectif 

 

La guerre civile entre le nord et le sud des USA (1861 – 1865) une fois terminée, tous les efforts du gouvernement américain ont été investis dans l’éradication, physique et culturelle, des peuples Indiens. Sans transition, c’était passer de l’angélique « lutte contre l’esclavagisme », à l’impassible génocide Indien. Rayer de la carte. Sur l’ensemble des territoires. Dans une guerre à outrance.

 

Les survivants étant déportés à des centaines de kilomètres de leurs lieux d’origine et parqués dans des « réserves ». Véritables camps de concentration. Loin de leurs terres de cultures, de chasses et d’échanges commerciaux. Economie brisée. Leur société pulvérisée, ne survivant que de la distribution de rations, d’aides, au bon vouloir de leurs geôliers.

 

De préférence dans des zones insalubres et propices à la propagation de maladies. Aujourd’hui, on parlerait sans l’avouer de « guerre bactériologique »… Visitant le Camp de concentration de San Carlos, le jeune Lieutenant Bretton Davis, encore imprégné de quelques principes humains, en est choqué :

« En été, une température de 44 degrés à l’ombre était considéré comme fraîche. En toute autre saison de l’année, des moustiques, des insectes inconnus infestaient le pays par millions ». (9)

 

Comme les autres peuples Indiens en lutte, les Apaches malgré une héroïque résistance ne vont pas échapper au sort fixé par les colons. A bout de ressources, Geronimo après des années de résistance, de fuites et de combats, se rend l’été 1886. Pourchassés par cinq mille hommes, le quart de l’armée des USA d’alors, et 3000 soldats mexicains.

 

Avec lui, ne survivaient plus que 34 hommes, femmes et enfants. Considérés et traités en « renégats ». Ils vivront la déportation sur des centaines de kilomètres, de camps de concentration en camps de concentration, près des forts ou des casernements. Entassés avec d’autres peuples, déportés d’autres territoires.

 

Leurs enfants, séparés de leurs parents, envoyés eux-mêmes dans le nord des USA, en Pennsylvanie. Dans des établissements religieux, forcés d’oublier leurs langues et coutumes dans l’apprentissage par cœur de La Bible. En bons petits sauvages qui doivent dire merci d’être élevés à « la civilisation ». Sous-alimentés, beaucoup meurent de tuberculose.

 

Déportation, enchaînés, au sud de l’Alabama, à Mt Vernon Barracks près de Mobile. Puis en Floride au bord des marécages et étangs insalubres du Golfe du Mexique à Fort Pickens, Pensacola. Plus loin encore. Toujours en Floride, mais sur l’Atlantique, à Fort Marion. Son exceptionnelle constitution permettra à Geronimo de survivre là où beaucoup des siens seront emportés par paludisme, tuberculose, sous-alimentation, épuisement, désespoir.

 

Symbole de la résistance héroïque de la Nation Indienne, les colons feront tout pour l’humilier, le diffamer, le ridiculiser, jusqu’à l’exhiber, alors âgé, comme une bête de zoo devant la « bonne société ».

 

Agé de quatre-vingt cinq ans, il meurt d’une pneumonie. Le 17 février 1909.

 

Rares sont ceux qui n’ont pas admis la calomnieuse propagande coloniale à l’encontre des peuples peaux-rouges. Courageusement, en 1884, le Lieutenant Bretton Davis en dénonçait l’argumentaire :

« En ce qui concerne la perfidie, les engagements non tenus, les mensonges, les vols, les massacres de femmes et d’enfants sans défense, et tous les autres crimes figurant au catalogue des actes de cruauté perpétrés par l’homme envers son prochain, l’Indien n’était qu’un simple amateur en comparaison du « noble homme blanc ». Il commettait des crimes au détail, nous en commettions en gros ». (10)

 

Etiqueter la mission d’assassinat d’un zombie du nom de Geronimo n’a pas simplement choqué les descendants des survivants du génocide de la Nation Indienne, quel que soit leur groupe ethnique, où il est immensément respecté de nos jours. (11) C’est un acte révélateur, une signature de l’inconscient collectif de la nomenklatura des USA.

 

Avec un double effet, fanatiquement stupide :

=> Accoler Geronimo au nom de "l’ennemi le plus méprisé" c’est avouer que le génocide de la Nation Indienne n’est pas encore reconnu, regretté, mais au contraire revendiqué inconsciemment dans l’expression d’un racisme viscéral.

=> Accoler Geronimo au nom de "l’ennemi le plus recherché", c’est reconnaître et lui attribuer un statut de « renégat », résistant, rebelle, insurgé. Et, non pas celui de simple criminel.

 

Témoignage du niveau d’abrutissement des ganaches belliqueuses, assimilant dans leur analphabétisme culturel le nom de Géronimo, héros d’une résistance, symbole de la lutte pour la liberté et la dignité d’un Peuple, à un règlement de compte entre services spéciaux…

 

« Justice est faite ! Bon boulot ! », clament les Droits de l’Hommiste ! Incantation reprise par la chorale des veaux…

 

CIA

 

ACI : Apothéose du Cynisme Imbécile.

 

 

 

 

 

 

 

 

(1)  David Roberts, Nous étions libres comme le vent, De Cochise à Géronimo – Une histoire des Guerres Apaches, Albin Michel, Collection “Terre Indienne”, 1993, p. 13.
(2)  Superbe ouvrage, richement illustré : Colin F. Taylor & William C. Sturtevant, Les Indiens d’Amérique du nord, Editions Solar, 1992.

(3)  Le regard d’un anthropologue sur les Amérindiens du continent américain, nord et sud : Jack Weatherford, Ce que nous devons aux Indiens d’Amérique, Albin Michel, Collection “Terre Indienne”, 1993.
Consulter, aussi, un des meilleurs connaisseurs de la spiritualité et de la civilisation Indiennes des Grandes Plaines : Frithjof Schuon : http://www.frithjof-schuon.com/indians.htm

(4)  Jean-Louis Rieupeyrout, Histoire des Apaches – La fantastique épopée du peuple de Géronimo – 1520-1981, Albin Michel, 1987, p. 159.

(5)  Jean-Louis Rieupeyrout, Op. Cit., p. 163.

(6)  Jean-Louis Rieupeyrout, Op. Cit., p. 97.

(7)  Jean-Louis Rieupeyrout, Op. Cit., p. 178.

(8)  Jean-Louis Rieupeyrout, Op. Cit., p. 177.

(9)  Jean-Louis Rieupeyrout, Op. Cit., p. 193.

(10) David Roberts, Op. Cit., p. 293.

(11) Charles McChesney, Onondaga Nation leaders blast 'Geronimo' codename for Bin Laden, The Post Standard, 4 mai 2011, http://www.syracuse.com/news/index.ssf/2011/05/onondaga_nation_leaders_blast.html

 

Photo : Geronimo (à droite) et ses derniers guerriers

 

 

 

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commentaires

G
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aux Amis Lecteurs<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lire la dernière analyse du philosophe Manuel de Diéguez :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un meurtre d’Etat – L’assassinat d’Oussama Ben Laden<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonne lecture !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Chère Aline, Bonsoir<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Votre métaphore du tireur de saloon me rappelle le scandale produit par les déclarations de Bloomberg, face aux revendications toujours<br /> actuelles des communautés indiennes des USA. Réclamant de justes indemnisations en compensation de la spoliation de leurs riches terres agricoles et pétrolières par la colonisation. Face aux<br /> suppressions continues des contributions fédérales à la santé et à l’éducation de leurs peuples.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il n’était pas encore maire de New-York. Mais, richissime pistolero des lobbys de l’extrémisme sioniste, armé de son groupe de médias<br /> florissants, dans l’arrogance et le mépris, il avait affirmé que les « prétentions » de ces communautés devaient être traitées (je cite de mémoire) :<br /> <br /> <br /> « … comme par le passé, avec un stetson sur la tête et un six-coups à la main »…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Chantre de la « libre entreprise », du « libéralisme économique », de la  « libre concurrence », il<br /> confirmait ainsi dans l’assurance de son cynisme, que l’idéologie qu’il glorifie dans sa propagande comme tant d’autres « grands capitaines d’industrie », ce « mix » de<br /> Libéralisme et de Sionisme, n’est qu’une prédation fondée sur la violence et le mensonge.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonsoir Rita<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La glorification de la torture est une abjection et une stupidité. Formidable régression des valeurs fondées sur le respect des Droits de<br /> l’Homme, l’Ethique et la Justice.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Droits de l’Homme dont nos nomenklaturas de la Bonne Conscience<br /> se gargarisent, pour mieux les transgresser lorsqu’il s’agit d’imposer leurs politiques coloniales.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Au-delà de la simple abjection, on ne dénoncera jamais assez l’abyssale imbécillité de cette pratique. Car s’il faut « 10 ans » pour<br /> obtenir un « résultat »… Un « résultat » de quoi au fait ?…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Georges, bonjour à tous,<br /> <br /> <br /> <br /> Les US ont codifié leur opération spéciale contre Ben Laden 'Géronimo " pour prouver au monde qu'ils avaient raison contre les Amérindiens .<br /> <br /> Lisez plutôt le billet de Yahia Gouasmi le président du Parti Sioniste :<br /> <br />  « On va s’en tenir à la version provisoirement officielle, donc américaine. C’est grâce à des aveux extorqués par la torture, non seulement à Guantanamo mais aussi dans les prisons<br /> secrètes de la CIA, que la piste de Ben Laden fut retrouvée. D’ailleurs, certains républicains, tout en félicitant Barack Obama, lui rappellent que le mérite revient aussi à Georges Bush et au<br /> vice-président Dick Cheney, qui ont légalisé la pratique de la torture ».<br /> <br /> Ainsi, le représentant républicain de New York, Peter King, estime que c’est le « waterboarding » (torture de la baignoire, comme le faisait la Gestapo aux résistants en France sous l’occupation)<br /> qui a permis de localiser Ben Laden.<br /> <br /> <br /> <br /> Beaucoup de régimes et de gouvernements ont pratiqué la torture mais aucun, jusqu’à présent, ne s’en était vanté de manière aussi cynique et aussi perverse. Cela nous ramène donc au lynchage et à<br /> la joie hystérique d’une partie importante de la population nord-américaine devant de tels spectacles. Il y a là une pathologie profonde qui s’explique par les origines mêmes des États-Unis.<br /> <br /> Nous voulons parler des deux crimes fondateurs de la Nation américaine : l’extermination de la population d’origine (les Amérindiens), et la déportation d’esclaves africains. Cette barbarie et<br /> cette violence vont de pair, chez beaucoup d’Américains, avec une bonne conscience « prête-à-porter ». Tout ce qui est nord-américain est forcément bon puisque les États-Unis sont une<br /> démocratie, nous répètent sans cesse à Paris ceux qui voulaient, au lendemain du 11 septembre, que tous les Français se sentent américains !<br /> <br /> <br /> <br /> Les USA sont une « démocratie » avec la pratique de la torture de la baignoire, les prisons secrètes de la CIA, les exécutions ciblées par drones, le droit qu’ils se sont auto-attribués<br /> d’intervenir où bon leur semble… C’est cette mentalité raciste et coloniale des origines qui a permis si facilement l’osmose avec le sionisme : à chacun ses Peaux-Rouges, ici les Amérindiens,<br /> là-bas les Palestiniens !<br /> <br /> <br /> <br /> Le bel Obama n’a donc pas fermé Guantanamo, mais a utilisé des renseignements obtenus par la torture afin de gagner quelques points dans sa cote de popularité… Cela ne surprend que les illettrés<br /> politiques qui s’étaient laissés prendre à cette opération de charme qu’aura été le lancement de la candidature Obama.<br /> <br /> <br /> <br /> Déjà, Albert Einstein avait noté :<br /> <br /> <br /> « Les États-Unis forment un pays qui est directement passé de la barbarie à la décadence, sans jamais avoir connu la civilisation… ».<br /> <br /> <br /> <br /> Remarque pertinente qui se vérifie chaque jour davantage ! Mais le danger réside dans l’accouplement des USA avec le sionisme, pour donner cet « USraël » qui a mené une guerre contre le<br /> monde entier depuis 1945, pour le moins. Les Américains, comme les sionistes, pensent être un Peuple élu, et cela les pousse à dominer le monde pour lui apporter bonheur (version Hollywood) et<br /> démocratie (version aquatique avec baignoire incorporée) ! Avec la version américaine de l’assassinat de Ben Laden, qui comporte de nombreuses zones d’ombre, on a pu assister au déploiement de<br /> cette arrogance cynique dont ces gens-là sont capables, avec une volonté d’humilier toujours davantage les musulmans.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce dernier point est très important car il pourrait être annonciateur de provocations à venir. Avec ou sans Ben Laden, l’USraël est touché à mort. La crise économique et financière qu’il<br /> traverse, et la volonté de résistance des peuples musulmans feront beaucoup plus pour la disparition de cette monstruosité américano-sioniste que tous les Ben Laden à venir…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La grande leçon à retenir de toute cette propagande qui se déverse est l’aveu que la torture contre des musulmans est légale. Il suffit pour cela de les soupçonner de « terrorisme » ! Une autre<br /> leçon également à ne pas oublier est la jubilation pathologique d’une grande partie de l’opinion nord-américaine suite à l’assassinat d’un arabo-musulman. Et nous, en France ? Si les médias<br /> officiels et leurs prétendus spécialistes ont emboîté le pas à la propagande américano-sioniste, il semble que beaucoup de Français ont accueilli la nouvelle avec une bonne dose de scepticisme.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis le 11 septembre 2001, puis l’agression contre la population civile de Gaza, puis l’agression d'une flottille humanitaire par l’armée sioniste, des yeux se sont ouverts et nombreux sont nos<br /> compatriotes qui pensent qu’ « ils » sont capables de tout. Malgré la campagne permanente d’islamophobie, l’opinion publique française a le sentiment, encore diffus, qu’on nous prépare à ce que<br /> le sionisme souhaite : le prétendu choc des civilisations, en un mot une gigantesque guerre contre les musulmans.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est pourquoi M. Guéant, ministre de l’Intérieur et adepte de la « croisade », cherche à nous effrayer en prévoyant une recrudescence d’attentats en France. Le pouvoir pense se sauver de la<br /> déroute par une vaste provocation qui lui rallierait le parti de la peur, n’ayant rien d’autre à proposer à la population. Il faut s’attendre, après la mort si opportune de Ben Laden, à une<br /> montée en puissance des campagnes islamophobes et à diver ses provocations. suite ici : Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste<br /> http://www.partiantisioniste.com/communications/etats-unis-torturer-des-musulmans-est-legal-0696.html .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Rita <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Cher Georges, bonjour,<br /> <br /> <br /> Une grande nouvelle a couru sur les ondes: America is back. Le shérif a eu le dernier mot. Plus vif que l’éclair, du geste inimitable du grand artiste,  il a sorti son colt<br /> et,  le bras légèrement plié, pan dans l’œil droit, et pan dans l’œil gauche.  Et voilà le travail ! Justice est faite.<br /> <br /> <br /> Le Bien a triomphé du Mal. Dix ans de traque, le vaurien méritait les deux balles qui lui ont troué la peau.  Et après un saut de puce de 2 000km pour atterrir sur un porte-avions, trouver<br /> le temps de prélever un fragment du cadavre dégoulinant d’hémoglobine, et hop, glou glou. Le tout en 24 heures. Ils sont forts, les Américains. God bless America. Le Dieu Démocratie est<br /> grand et Barack, Hussein Obama est son prophète.<br /> <br /> <br /> <br /> Le malandrin barbu baignant dans l’hémoglobine  ira rejoindre le scalp de cet autre voyou, Geronimo, cet Apache sanguinaire qui, allez comprendre pourquoi, était très fâché de ce que les<br /> troupes des missionnaires du Bien aient coupé en rondelles tout ce qu’ils avaient  trouvé de vivant  dans le campement de sa tribu. Quel mauvais caractère ! Parions qu’après les <br /> prochaines expéditions des justiciers de  l’armée des Innocents du Nouveau Monde baptisées  « Black Bull », « Nez Percé », « Naichez », « Red Clowd », « Sitting Bull ou « Crazy<br /> Horse», on aura droit un jour à l’opération  « Ben Laden ».<br /> <br /> <br /> <br /> L’ami et allié israélien, lui,  donne plutôt dans le bucolique : les Palestiniens ont été gratifiés de  « Pluie d’été », « Nuages d’automne », « Hiver chaud ». Mais avec «<br /> Plomb durci », les poètes de Tsahal  se sont vraiment éclatés. Offrir en   cadeau de fin d’année aux enfants de Gaza la toupie en plomb durci de la comptine de l’auteur<br /> pour littérature enfantine,  Haïm Nahman Bialik (1873-1934), il fallait y penser. Ca c’est du talent, quel humour et quelle culture, ils en rient encore!<br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Cher Chahid<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est vrai : les soldatesques de tous pays ont une imagination plus que fertile pour dénommer leurs « opérations », spéciales,<br /> attaques, contre-attaques, invasions, débarquements, officieuses, ou officielles…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Inspirées en général d’un passé historique plus ou moins glorieux, pour en légitimer l’action et lui donner son sens. Les personnages sont<br /> souvent mobilisés, comme Barbarossa, Barberousse, choisi par Hitler et ses généraux pour envahir l’URSS (plus de 30 millions de morts…). En souvenir de l’empereur germanique du 12° siècle.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cela donne une patine historique, culturelle, moins glaciale, utilitariste, technique, que « Plomb Durci », employé par les<br /> massacreurs de Gaza. Au fait, « durci » à quoi ?... A « l’uranium appauvri » ?...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En comparaison, les politiciens, sont incapables de la moindre créativité. Tant dans l’action que dans l’innovation. A-t-on vu une<br /> « opération de Paix », une « offensive de Paix », authentique, qui ne soit pas le camouflage d’une entreprise coloniale ou guerrière ?...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dénommée « Gandhi », par exemple. Pour changer des « sanctions », « embargos », « zones d’exclusion »,<br /> etc. Se réunir autour d’une table, dans le respect mutuel, se comprendre, construire l’avenir dans l’intérêt de nos collectivités et en fin de compte de notre petite planète…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A croire que « compassion » et « bon sens » sont exclus du champ politique. De la rationalité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Seule, la violence...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour cher Georges<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il n’y a que l’ « humour » de Noam Chomsky pour ridiculiser l’ « humour » grotesque de l’empire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Geronimo pour une opération d’assassinat d’un malade mental (qui est aussi une violation du droit international mais qu’étrangement ne dénoncent pas ouvertement ni<br /> les russes ni les chinois ; changement de contexte oblige et chacun a un Ben Laden dans son placard !), Apache pour un hélicoptère de combat etc.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pourquoi pas « Juif » ou « Tzigane » pour un avion de combat allemand ironise Chomsky le 6 mai…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le spectacle continue… et ça promet !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Surtout que les russes vont devoir copier les américains et appeler une de leurs « glorieuses opérations » contre les méchants tchétchènes<br /> « Katyn », n’ont-ils pas appelé eux aussi leur invasion de l’Afghanistan par la 40e armée soviétique commandée par le général Borissov « Opération Prague » !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cette opération et ses « frangines », rappelons le, avaient causé la mort de 1.242000 d’afghans dont 80 %  de civils, mais qui se<br /> rappelle de ça maintenant, 1979-1989 c’est déjà loin, et à l’époque Poutine (de ses 27 ans à 37 ans) et ses amis vivaient au monastère de la Sainte-Trinité-Alexandre-Nevski !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> <br />
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