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Liberté ...

   
 

 

 

 


 
Le Québécois
chante la lutte des Peuples
contre la Prédation
 
 

Horizon...


Du conseil international en gestion stratégique et en développement d'économies émergentes...
Au regard sur la régression du respect de la dignité humaine, des libertés et du partage.
Une espérance solidaire avec ceux qui ne l'acceptent pas.
A contre-courant...

 

 

 

Modération


Tous commentaires et propos contribuant à enrichir échanges et débats, même contradictoires, sont amicalement reçus. Ne sont pas acceptées les pollutions organisées, en particulier :

a)  Hors sujets et trolls

b)  Attentatoires à la Dignité Humaine :

.  Injures

.  Propos racistes

.  Incitations à la haine religieuse

 

Avertissement

Liberté d’expression et abus de procédure

 

Devant la multiplication actuelle des atteintes à la liberté d’expression, sous forme d’intimidations et de menaces à l’égard de blogs et de sites, de la part d’officines spécialisées dans la désinformation et la propagande relatives aux évènements passés, présents et à venir au Moyen-Orient, tout particulièrement, il est rappelé que la Loi du 21 juin 2004 (LCEN),

modifiée par la Loi n°2009-1311 du 28 octobre – art.12, s’appliquant à des « abus » éventuels,

spécifie

dans son alinéa 4 :

« Le fait, pour toute personne, de présenter aux personnes mentionnées au 2

un contenu ou une activité

comme étant illicite

dans le but d'en obtenir le retrait ou d'en faire cesser la diffusion,

alors qu'elle sait cette information inexacte,

est puni

d'une peine d'un an d'emprisonnement

et

de 15 000 Euros d'amende»

 

 

23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 23:59

 


Rafael Correa, dès son élection (1), a décidé de diminuer sa rémunération de Président de la République, par deux. Estimant indécent, l’écart entre les revenus de cette fonction, directs et indirects, avec leurs privilèges annexes, et ceux du citoyen moyen. Fonction, qu’il estime comme devant être vécue, avant tout, sous forme d’un sacerdoce et non pas d’un "fromage" lucratif pour lui, sa famille, ou son clan. Il a, d’ailleurs, étendu cette mesure à tous les titulaires de postes gouvernementaux.

 

Nous sommes à des milliers de kilomètres de l’Europe, il est vrai. A Quito, capitale de l’Equateur. Sur une autre planète…

 

 

Eug--ne-Delacroix---La-libert---guidant-le-peuple.jpg

 

 

En France, une des premières mesures du nouveau Président de la République, lors de sa prise de fonction, a été d’augmenter ses revenus de 140 %. Parallèlement, pour témoigner sa reconnaissance à l’égard des sponsors qui l’ont soutenu pendant sa campagne électorale, il a accordé à la catégorie des revenus les plus élevés, c’est-à-dire aux plus riches de la population, des "cadeaux fiscaux".

 

La propagande est arrivée, difficilement, à minimiser leur total à une quinzaine de milliards d’euros. En fait, c’est, au minimum, du triple de ce montant dont il s’agit. Au moment, où, ne cessent de nous répéter les politiciens et leurs organes de propagande, des efforts sont "indispensables" pour relancer la croissance…

 

Nous sommes dans la symbolique rayonnante d’un régime ploutocratique.


A l’exemple de ce qui se passe dans les autres pays occidentaux, européens notamment. Triomphe du "Libéralisme Economique", dont on sait qu’il n’est que l’habillage idéologique du "Capitalisme Sauvage", le plus brutal.


Pour la France, ce modèle économique et social va être imposé avec détermination par la caste au pouvoir. Il est devenu européen, ne l’oublions pas. Organisé, coordonné, cautionné par les oligarchies dirigeant l’Union Européenne.

 

Les grèves et manifestations massives, réactions et sursauts démocratiques salutaires, n’y pourront rien. Le cynisme des nantis n’a plus de bornes. Les fondements mêmes du contrat social de notre République vont être dynamités : Liberté, Egalité, Fraternité.


Ce sont ces trois piliers dont je veux évoquer la disparition. En les prenant dans le sens inverse de leur invocation illusoire, pour terminer par la Liberté. Notre bien le plus précieux.

 

 
Le dynamitage de la Fraternité ou de la Solidarité

 

Les "régimes spéciaux" de retraite de certaines catégories de salariés, mis en place essentiellement au lendemain de la deuxième guerre mondiale, ont été diabolisés par le pouvoir. Présentés comme une injustice, à l’égard des autres français qui n’en bénéficient pas.

 

Or, ces régimes de retraite ne sont que la base sur laquelle devaient et devraient être alignés les régimes de retraites de tous les français. Loin d’être une injustice, c’est un minimum à atteindre, dans un des pays les plus riches du monde qu’est la France. Dont la richesse n’a cessé de progresser depuis 1945 et sa reconstruction.


La retraite devrait être l’exemple même du fonctionnement de la solidarité, et de la redistribution des richesses acquises par l’ensemble de la communauté.

 

Mais, le modèle de société en cours de constitution est tout autre : une ploutocratie, assemblée de riches super privilégiés, régnant sur une communauté de moutons de Panurge. Panurge étant, ici, l’appareil médiatique. Ayant comme mécanisme fondateur de l’exploitation : "le travail", considéré comme une vulgaire matière première.


Seuls étant valorisés, protégés, honorés, le capital et la spéculation.

 

On a pu mesurer, pourtant, l’importance de ce travail. Une ville peut être paralysée, un pays ne plus fonctionner, si des travailleurs se mettent en grève. Alors que les actionnaires et les PDG, hyper gavés de rentes, pourraient faire grève, rester sous leurs couettes, sans que la collectivité n’en ressente les moindres effets...


Preuve d’un profond dysfonctionnement dans l’appréciation et la rémunération du travail par rapport au capital, et à son importance fondamentale pour une société.

 

Derrière cette violente attaque contre les régimes de retraite s’activent des intérêts de lobbies extrêmement puissants. Ceux des milieux financiers, comme toujours. Sociétés d’assurances, tout spécialement. Avec pour autre cible prioritaire : la Sécurité Sociale.


Objectif : leur privatisation, à l’exemple du modèle américain. On sait de quoi il retourne. Aux USA, ceux qui peuvent se payer retraite et protection sociale sont les hauts revenus et les riches. Les autres, marginalisés, restant à leur place : "en bas".

 

Forts de leur puissance, ces milieux prédateurs ne s’en cachent même pas. Une illustration de ce travail acharné de sape : parmi les membres les plus fanatiques de ces lobbies figure Denis Kessler. Il dirige la SCOR, compagnie de réassurance, après avoir été un dirigeant du groupe Axa, le président de la Fédération française de sociétés d’assurances (FFSA), et le vice-président du Medef aux côtés d’Ernest-Antoine Sellières,

 

Ce fondamentaliste du capitalisme sauvage, s’était fait remarquer pour ses interventions répétées, en tant que président de la FFSA  "... afin de mettre fin au secret médical en réclamant d’avoir accès aux données privées transmises dans les feuilles de soins électroniques (FSE)" (2). Permettant, ainsi, un tri entre les malades potentiellement rentables et les autres. A l’exemple de la pratique des compagnies d’assurances américaines.

 

N’hésitant pas à dire et écrire clairement, ceux que d’autres pensent :

"La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !" (3).


Restons lucides, cet intégriste du Libéralisme Economique, n’est que la partie visible de l’iceberg. A sa suite, ce sont de gros moyens pour casser le système social de notre pays.


La présidente du Medef, Laurence Parisot, enfonce le clou. Il y a deux jours, elle envisage avec son  organisation de remettre en cause un des droits les plus difficilement acquis, la "durée légale du travail" :

"Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail … Tout le monde voit bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant… Je sais autour de quoi certains ministres réfléchissent depuis quelque temps et la question de la durée du travail est un axe de réflexion" (4).


Ces propos confirment ce qu’un ancien inspecteur du travail, Richard Abauzit, a recensé en termes de destruction méthodique, systématique du droit du travail et des acquis sociaux. L’étude qu’il a réalisée, à titre personnel, circule. Il convient de la lire et de la distribuer autour de soi, pour prendre la mesure des conséquences qui se profilent :

"Nous sommes en train de perdre une à une, dans le plus grand secret, toutes les protections contre les abus de pouvoir que nos grands-parents ont fait inscrire depuis un siècle dans le droit du travail" (5).


Lui, parle d’une "démolition accélérée" et de "casse" …

 

Arrêtons avec les faux problèmes créés par l’oligarchie : les retraites et la sécurité sociale trouveraient facilement leur complément financier, et même au-delà, en taxant tous les revenus des "capitaux spéculatifs" à hauteur de 50 %. Moitié pour le financement du système de protection sociale et des retraites, et moitié pour le spéculateur.


Etant entendu qu’un capital spéculatif est celui qui est investi à moins d’un an dans des opérations financières non liées à son activité d’origine, ou à plus d’un an, non lié à des opérations industrielles et commerciales. Telles que les constitutions de réserves foncières ou autres…


Voilà un axe de réflexion sur lequel Laurence Parisot devrait se pencher…

 



Le démantèlement de l’Egalité

 

Le cynisme de tous ces nantis soutient que pour "stimuler la croissance", l’Etat doit réaliser des économies.  Non pas : "l’Etat doit améliorer ses rentrées fiscales", et "assurer la redistribution des revenus de la collectivité".


Cette politique antisociale a pour conséquence de mettre fin au principe républicain de l’Egalité. En réalité, l’idéologie d’une ploutocratie ne peut accepter de cohabiter avec la conception d’une société fondée sur la "redistribution".


Son obsession : ne pas payer d’impôt !...

 

Ce concept a été étendu à l’entreprise. Ce sont, donc, de multiples avantages, exonérations et autres cadeaux, planifiés en faveur des entreprises. Pour tromper les citoyens, ce sont les termes fumeux de "stimuler la croissance", en faveur des "entreprises", sans cesse évoqués, en boucle, la main sur le coeur. Un disque rayé…

 

Car, sous le vocable trompeur de "stimuler la croissance", deux "perspectives" sont passées sous silence :

 

i)  ce sont des cadeaux fiscaux en faveur des "actionnaires" des entreprises, et non pas des salariés,

 

ii) ce sont des cadeaux fiscaux destinés, en priorité, aux "grands groupes" et autres "sociétés multinationales" à capitaux français.

 

Ne nous laissons pas abuser, par "entreprises", dans la sémantique des politiciens et de la propagande, il s’agit bien des grands groupes, de la catégorie des sociétés multinationales : grande distribution, banques, compagnies d’assurances, et autres marchands de béton et de canons.


Ceux qui ne créent aucun emploi.


Ce raisonnement se fonde sur le mythe de "moderniser" la société afin de "sortir" de la crise économique, "d’augmenter réellement et durablement la croissance". Et autres tartes à la crème…

 

Lorsque j’entends ces fariboles, le premier baromètre économique que je consulte est celui de l’industrie dite de "luxe". Car, qui dit difficulté économique ou crise économique, l’est pour toutes les catégories sociales. S’il y a en a qui y échappent, c’est que nous ne sommes pas dans le cadre d’une crise, mais dans celui d’un dysfonctionnement, d’une distorsion : l’absence de mécanisme de redistribution de la richesse nationale. L’absence d’Egalité…

 

Attention : l’industrie du "luxe" est  un secteur économique très segmenté. Il y a luxe et luxe. Ne pensons pas aux parfums, maroquineries, fanfreluches et autres breloques ostentatoires qui donnent lieu, avec raison, à toutes les imitations possibles. Là, nous ne sommes que dans l’arnaque du "paraître".

 

Il y a un segment bien plus sérieux et consistant, sur lequel je focalise mon attention : "la construction des yachts de luxe". Un monde ultra discret, uniquement pour gens fortunés, avec ses réseaux, médias et foires spécialisées, sans publicité tapageuse affichée sur les abribus ou magazines pour salles d’attente.

 

Un monde que les analystes et autres pseudo journalistes "économiques" n’abordent jamais. Leurs patrons n’apprécieraient pas, se sentant visés…


Tous les bateaux supérieurs à 80 pieds (6). Pas ceux que vous voyez habituellement dans nos sympathiques ports de plaisance. Non, ceux-là, beaucoup plus volumineux, sont enregistrés dans des paradis fiscaux, aux Bahamas et autres lieux exotiques. Ces palais de luxe flottants, achetés par les riches actionnaires des multinationales, sur lesquels se prélassent les penseurs et artisans des politiques antisociales.

 

Tenez, pour vous changer les idées, visitez un de ces bateaux de luxe, bourrés de marbre et de bois précieux : Le Capri. Construit par les célèbres chantiers Lürssen de Brême (7). C’est un 192 pieds. Son réservoir contient 150 000 litres de carburant. Réchauffement climatique ? C’est quoi ça ?...

 

Figurez-vous que le marché de la construction des bateaux de luxe privés n’a jamais été aussi florissant. Toutes les études de marchés font ressortir une progression moyenne de 20 % par an. Tous les chantiers spécialisés, en Europe tout particulièrement, croulent sous les commandes, avec des bateaux de plus en plus luxueux, de plus en plus gros, et, corrélativement de plus en plus chers.


Les français sont de gros acheteurs. Par discrétion, un des français les plus riches fait construire le sien à Taiwan. Un autre, en Nouvelle Zélande. Ah !... La discrétion…

 

Promenez vous sur les sites des chantiers navals italiens, qui détiennent 35 % environ du marché mondial : Feretti, Cantieri di Pisa, Benetti, Sanlorenzo


Je ne vous parle pas des coûts de fonctionnement avec équipage, ni des coûts de maintenance annuels, pour ne pas vous encombrer. Ajoutons que ces jouets de luxe ne naviguent, avec leurs propriétaires prédateurs, que quelques semaines par an, dans le meilleur des cas.

 

Apparemment, les fortunes privées qui achètent ces objets précieux n’éprouvent aucune difficulté quant à la "croissance réelle et durable" de leurs revenus, pour reprendre les expressions alambiquées de Laurence Parisot…

 

Toujours plus, pour les uns, et toujours moins, pour les autres. Telle est la finalité du démantèlement de cet idéal républicain qu’est l’Egalité.


Nous évoluons intellectuellement, et en termes de valeurs, comme sous la monarchie de Charles X, qui prétendait remettre en cause les acquis de la Révolution...

 

 

 

L’étouffement de La Liberté

 

"Serf" en temps de paix, "Chair à canon" en temps de guerre…  C’est ainsi que les castes au pouvoir ont toujours considéré "Le Peuple". A moins que celui-ci ne sache se lever, et se faire entendre.

 

Charles X et les milieux prédateurs de l’époque, représentés par le puissant ministre et prince de Polignac, voulaient supprimer les acquis de la Révolution. Provoquant trois jours de révolte. Les "trois glorieuses" : 27, 28 et 29 juillet 1830. Qui renversèrent définitivement les Bourbons.

 

C’est le sujet du tableau d’Eugène Delacroix, que j’ai mis en illustration : La Liberté guidant Le Peuple. Sur les barricades se retrouvent toutes les composantes du peuple français, autour de la Liberté : le bourgeois ou l’artisan avec son haut de forme, l’ouvrier avec son béret et sa chemise, la jeunesse avec un gavroche armé… Luttant contre l’armée qui, au lieu de défendre le pays, agissait comme la milice en uniforme d’un régime détesté.

 

Je le dédie à tous les grévistes qui, sous les diffamations quotidiennes des médias de la propagande, ont eu le courage de faire grève. Accusés, à longueur de journée, de "prendre en otage" les "usagers"...

 

En cela, ils ont défendu ce droit démocratique élémentaire qu’est la grève. Ils ont surtout lutté pour défendre les valeurs d’une société, où le travail doit avoir sa juste considération fondée sur le partage de la richesse nationale.


Tout aussi fondamentalement, ils ont défendu une liberté d’expression dont les médias ne sont plus capables. Lâcheté, hypocrisie, mensonge


L’abjection. Les "grands médias" ne sont qu’un outil de propagande privatisé, au service de la ploutocratie leur maître, contribuant à l’étouffement de toutes les libertés.

 

Courage d’autant plus méritoire des grévistes que leurs propres dirigeants syndicaux, pour la plupart, ne sont entrés dans cette grève, traînant des pieds, qu’à reculons. Leur attitude me faisant penser à celle des dirigeants syndicaux du chef d’œuvre d’Elia Kazan Sur les Quais, avec Marlon Brando (8).

 

Bravo aux grévistes et au courage dont ils ont fait preuve.


Comme toujours, c’est une minorité qui agit pour le bien d’une majorité, paralysée par la peur et la veulerie.


Ces grévistes sont le levain qui fait lever la pâte molle d’une nation…

 

 

 

 


 

 

1)  Elu à la Présidence de l’Equateur, le 26 novembre 2006, avec plus de 57 % des voix.
2)  Il a, pour cet intense travail de lobby, obtenu le prix Orwell 2003.
Cérémonie pastiche, organisée par l'ONG britannique Privacy International, visant à dénoncer les atteintes à la vie privée.
3)  Kessler, Denis, Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !, Magazine Challenges. 4 octobre 2007.
4)  Le Medef suggère de supprimer la durée légale du travail, Le Monde, 21 novembre 2007.

5)  Abauzit, Richard,
Casse Du Code Du Travail, La Fin Du Boulot.
6)  Le "nautical foot" (feet au pluriel), le pied nautique, en terme de mesure, en usage dans la construction navale internationale, représente 30,48 cm. Ainsi, quand on parle d’un 80 pieds ou feet, cela équivaut à 24,38 mètres (80 x 30,48).
7)  Chantiers Lürssen Werft GmbH & Co, www.lurssen.com
8)  Sur les Quais, On The Waterfront en anglais, chef d’œuvre classé à la huitième place du Top 100 de l'American Film Institute, avec un des plus beaux rôles de Marlon Brando. Les relations troubles entre responsables syndicaux des dockers, mafia et armateurs du port de New York, constituent la toile de fond de ce film.



Illustration : Tableau de Delacroix : La Liberté guidant Le Peuple.

 


 

 

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commentaires

G
Bonsoir EvaMerci !Actuellement en déplacement (hier plus d'une vingtaine d'heures de pérégrination...), je ne suis pas en mesure de répondre dans le détail.Pour les amérindiens, j'avais traité d'une partie de cette tragédie de l'exploitation humaine dans une série de posts sur l'Amérique latine (l'été dernier). Notamment, sur la Bolivie, l'Uruguay, le Paraguay, le Pérou et le Guatémala. Ces posts renvoient à une série de liens et de références. J'avais conclu, ce premier tour d'horizon, par un post intitulé : Amérique Latine Barbare Anamnèse...Amitiés
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E
Bonjour georgesIls sont où ces articles ? Peux-tu me donner un lien amerindiens ? Merci  evaresis@yahoo.fr tu es encore cité dans mon dernier post mai -8 mai 2008.Bien à toiEva
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G
 <br /> Bonjour Eva<br />  Il est effectivement nécessaire de se mobiliser pour l’amélioration<br /> du sort de nos frères amérindiens sur lesquels j’avais écrit, l’été dernier,<br /> une série de posts. Ils vivent, depuis cinq siècles, une situation coloniale inacceptable.<br /> Ils ne connaissent, ni droits de l’homme, ni faveur de nos médias. Peut-être<br /> sont-ils moins télégéniques que les moines tibétains ?...<br />  Bien à toi<br />  <br />  
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E
Bonjour Georges, tu as bien fait de citer cet article sur l' Equateur, je l'avais remarqué (et signalé à Michel Collon) et gardé pour une prochaine parution sur le massacre des Indiens Amicalement Eva
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G
 Chère Eva Merci ! Comment s’abonner à mon blog ? Là, tu me poses une “colle” !... Je ne me suis jamais penché sur cet aspect technique. Mais, grâce à ton punch, stimulant ma curiosité “blogueste”, je vais voir cela… Toutes mes amitiés. 
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E
Stan, bonjourJe vais mettre cet article et le suivant en lien sur mon prochain article (http://r-sistons.over-blog.com )comment s'abonner à ton blog stp ? tu es en lien sur mon blog, et je t'ai mis dans ma liste de sites à visiter (voir liste articles publiés).Amicalement, Eva
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G
  Bonsoir Eva Merci de ta visite. Résister ? Oui. Notre pays n’est plus, à l’exemple de ses voisins européens, qu’un condominium américano-israélien qui exécute ce que lui dictent ses administrateurs ou ses maîtres. Dans cette résistance, nous avons à partager notre solidarité, notre vigilance, avec ceux qui sont en première ligne de ce combat de libération, et qui en subissent toutes les violences et les horreurs quotidiennes : les Palestiniens et les Irakiens, en particulier. Bientôt, probablement, les Iraniens avec leurs voisins Afghans. Sans oublier nos amis d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique qui luttent en permanence, et avec succès, comme on le voit en Bolivie ou au Venezuela. N’oublions pas non plus la résistance intérieure, sur le plan économique et social, face à cette forme complémentaire, et interactive, d’oppression qu’est la ploutocratie triomphante, qu’on veut nous faire avaler comme étant "la démocratie"... Opposons, sereinement, méthodiquement, des faits, des analyses, à une propagande fondée sur des incantations, le culte des émotions et de la peur. Positivons, aussi, dans la joie !...  Devant cette découverte, sans cesse renouvelée, sur internet ou ailleurs, de tous ces gens porteurs d’espérance, partout dans le monde, refusant la dictature "des cerveaux reptiliens" (pour reprendre une métaphore de notre amie Aline). Mais, au contraire, souhaitant un monde meilleur, fondé sur le respect mutuel et la dignité humaine. Se joignant à cet éternel et fabuleux combat, qui donne du sens à notre vie. Vieux comme l’humanité, et qui ne prendra fin qu’avec elle… Bien à toi.  
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E
Bonjour, j'écris à propos de l'islamophobie ici, c'est plus rapide plutôt que d'attendre de voir défiler 500 commentairesC'est le nouveau racisme d'aujourd'hui, j'en ai parlé dans mes récents articles (http://r-sistons.over-blog.com) Je soulève un gros problème : l'accaparement des médias par un seul groupe (voir par ex mon article "Danger, télévision communautariste"). J'appelle les musulmans, les arabes, à devenir journalistes. Pour rétablir un peu l'équilbre...Fraternellement, Eva
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G
Bonsoir Sarah, Bonsoir Chahid Le "travail en miettes", le travail à la chaîne ou le taylorisme et ses dérivés, comme l’a mis en évidence Georges Friedmann, ont grandement contribué à renforcer l’orientation idéologique du "Libéralisme". La transformation progressive du travail en élément assimilable à une matière première, ou « commodity » comme disent les anglo-saxons, est devenue une norme, ouvrant la voie à tous les excès. Les gains de productivité, pour l’essentiel, ont porté sur le "travail". L’excès en sens contraire s’est produit, aussi. De la glorification de la "propriété" et du "capital", on est passé à celle de la "rente". Et de là, dans les récentes décennies, avec des effets encore plus pervers, à celle de la "spéculation". Offrant des gains et des revenus sans aucune proportion avec la création d’une quelconque valeur ajoutée. Si ce n’est un enrichissement personnel colossal pour quelques initiés ou une minorité. Nécessairement, le rééquilibrage va devoir se produire avec un réajustement de valeur entre "travail" et "capital". Sans devoir tomber dans les errements du communisme étatique qui ont conduit aux échecs dramatiques que l’on connaît. Le modèle social actuel, malgré son triomphe apparent, est condamné à terme, du fait des distorsions insupportables qu’il génère pour des segments croissants de populations.
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S
Bonsoir,Outre le cynisme de ceux qui font l'éloge de la croissance qu'ils présentent comme un idéal à atteindre, notamment (et surtout) en baissant/ supprimant l'impôt,  c'est la "fausseté" économique du raisonnement  (qu'une simple introduction à la macroéconomie met en évidence en moins de deux) qui me consterne.Je me permets de rebondir sur le commentaire de Chahid: je ne sais pas si tout a basculé depuis les générations de nos aïeuls, si les friqués d'hier étaient plus paternalistes que ceux d'aujourd'hui, et avaient connaissance de la valeur spirituelle du travail. Mais quand on lit par exemple Villermé (pour ne pas aller plus loin dans le temps et dans l'espace...) loin dêtre un grand philanthrope, on s'aperçoit que l'évolution du travail, de sa valeur économique, de sa valeur sociale, du rôle des patrons (friqués, et de ce qu'ils faisaient de leur fric), ...  ne peuvent être expliqués, comme aujourd'hui, à travers le prisme de la grandeur et de la fierté de la main d'oeuvre d'antan.
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C
Les politiciens finissent tôt ou tard par craquer devant le luxe ! Le luxe a ses raisons que la raison ne connaît point !J’ajouterais aussi que le paradigme économique et social de notre temps qu’est le néo-libéralisme comme le pense Robert W. McChesney, définit les politiques et les processus grâce auxquels une poignée d’intérêts privés acquièrent le droit de contrôler tout ce qui est possible dans la vie sociale afin de maximiser leurs profits personnels. Robert W. McChesney ajoute aussi que toute activité qui pourrait gêner la domination des grandes entreprises sur la société est automatiquement suspecte, puisqu’elle perturbe le fonctionnement des marchés libres. Ces mêmes « marchés libres », s’accaparent donc des questions aussi importantes que la production, la distribution des richesses, l’organisation sociale etc. qui oserait alors évoquer l’importance fondamentale du travail pour une société comme tu dis ? Ton blog ainsi que le droit de grève sont alors automatiquement suspects !
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G
  Bonsoir Chahid Ton commentaire éveille un souvenir. Lié au Maroc. Plus précisément, à certains responsables français qui venaient se la couler douce en louant, pour eux et leur famille, non pas une chambre, mais une des villas, à Marrakech. Dans le parc du palace de la Mamounia … Celles où descendent Tom Cruise et autres stars. C’était sous l’ère Mitterrand. La "gauche" au pouvoir… Le PDG d’une des premières entreprises publiques françaises en pleine restructuration, avec des charrettes pleines de cadres et d’employés envoyés au chômage, venait en avion privé rejoindre sa femme et ses enfant à la Mamounia. Tous les week-ends. Il fallait faire des économies… A la même période, son frère, qui était un des conseillers de Mitterrand venait à Rabat, tous les week-ends pour jouer au golf. Lui, prenait les avions de ce qui s’appelait alors le GLAM. Les avions privés du gouvernement… Les politiciens, leurs discours, leurs couleurs, changent. La prédation, quelle que soit l’époque, sa mentalité, ses comportements, restent les mêmes… Bien à toi  
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G
Sév      Sève      Rève …   Zibous    Beaucoup …  
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S
Ah oué.                                           
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C
Bonsoir GeorgesJustement  c’est de ce « profond dysfonctionnement dans l’appréciation et la rémunération du travail par rapport au capital, et à son importance fondamentale pour une société » que tout a basculé. Nos parents et grands-parents ont travaillé avec grandeur et fierté…leur travail était dédié à notre génération, un hymne de solidarité pour les sociétés à venir, mon grand père me disait « nous avons semé, vous récoltez. Semez pour qu’ils récoltent.», mais tout a basculé. Les « friqués » d’aujourd’hui font travailler les gens pour se la couler douce là où la chambre d’hôtel coûte les 20.000 euros minimum, et la valeur spirituelle du travailleur, tout ce qui faisait sa grandeur comme dirait Daniel-Rops est engloutie à tout jamais!Enfin, pour les histoires de yacht, Onassis dirigeait la Maison Blanche de Kennedy depuis son yacht, les « intellectuels » et journalistes qui n’ont jamais goûté au caviar devaient s’y rendre aussi. Tous ces « pèlerins de yachts » comme je les appelle tout le temps, reviennent nous gouverner (nous humilier) après une journée stimulante sur « un paradis flottant » nous dit-on !
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